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lirik lagu allô maman – res turner

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[refrain]
allô, maman ? c’que j’ai ? j’sais pas, j’en sais rien
plus j’grandis dans c’monde, plus j’vois qu’le mal gagne du terrain
j’peux crever demain d’un crash ou d’un coup d’schl-ss dans les reins
j’ai plus trop l’âge de faire l’enfant, j’ai plutôt l’âge d’en faire un
maman, c’que j’ai ? j’sais pas, j’en sais rien
plus j’grandis dans c’monde, plus j’vois qu’le mal gagne du terrain
j’peux crever demain d’un crash ou d’un coup d’schl-ss dans les reins
j’ai plus trop l’âge de faire l’enfant

[couplet]
j’ai des questions qui m’boxent le crâne, tourments
écoute, m’man : le rap, c’est mon âme, donc c’est à terre que j’pose ce track
car j’rêve de paix, d’empathie et d’partage
mais j’cauchemarde la réalité : grande patrie et carnage
j’accuse le coup, ils ont déjà tout : pourquoi vouloir plus ?
moi, au fond, tu sais c’que j’veux plus que tout ?
c’est qu’on ouvre les yeux, qu’on voie qu’ils nous sucent le cou
qu’on arrête de ramper devant eux, qu’on s’tienne juste debout
la raison m’rappelle, dur d’étancher ma peine
j’peux pas changer les autres, alors j’continue à m’changer moi-même
j’espère qu’la conscience générale s’élèvera, mais j’fatigue
nager à contre-courant, t’sais, ça fait les bras [xxx]
avec eux, j’ai rompu, ils voudraient m’y remettre
mais j’ai grandi depuis donc, forcément, mes œillères m’vont plus
là, attends, j’sais pas pourquoi j’te parle de ça, maman
j’m’endors au sec, d’autres dorment sous une pluie d’balles : navrant
j’m’écarte du bord d’la berge, envie d’prendre le large
[xxx] mes démons m’appellent, veulent me rendre lâche
rétorque à mes messages [xxx]
mes remords sont recyclages de la rage qu’on m’a dit d’perdre
“rap”/”voyous” : écoute-les faire le lien
r-ssurez-vous, j’écris c’texte à la casa avec un chat sur les genoux
j’suis plutôt cousteau qu’rambo
les seules armes que j’ai, à vrai dire, sont des couteaux dans l’dos
la famille : j’aimerais vous rendre fiers
des fois, j’essaie d’vous envoyer c’que j’ai sur l’cœur, mais j’ai pas d’lance-pierre
effaré, j’enterre mon ancien moi en partie
l’empathie retrouvée m’aide à m’écarter d’l’enfer
j’diffuse mon message, partout j’en parle
mais j’me bats contre des fantômes pour embellir des épouvantails
et, souvent, n’pouvant pas trouver l’entaille
dans leurs préjugés car, pour eux, trop b-n-ls pour être épouvantables
les traditions et habitudes sont des voleurs d’bon sens
c’n’est que l’rajout d’barreaux d’la prison de leur conscience
ils disent s’en foutre mais écoutent devant une paire de seins
leurs ennemis, c’est leurs voisins et, leur prophète, c’est tf1
parlent du futur mais leurs idées, dans l’p-ssé, sont figées
plus rien n’m’étonne dans l’pays d’la culture du cliché
on s’sépare et s’laisse manier, vire tes œillères deux secondes
politique et religion vont partie des pères de c’monde
frère, t’as un cœur, une âme, cesse de les éviter
pense un peu par toi-même au lieu d’te laisser guider
mais regarde-les, maman : ils vivent pour benz et putes
moi, tu sais, belzébuth, j’l’ai écarté d’ma bande
la violence, c’est limite fashion, paraît qu’c’est fun
font plus la dif’ entre la réelle ou celle de playstation
plus rien n’les gêne, quand l’diable fait la courte-éch-lle
“like” génération : les jeunes s’tueraient pour des “j’aime”
la bêtise s’déchaîne ; l’esclavage, ils trouvent ça ‘cheum’
mais ça p-sse plutôt bien quand mentales sont les chaînes
télévisées et ses douze légendes
à croire que c’est la télé’ qui réfléchit pour les gens
syndrome de peter pan : y’a rien d’bien censé
mes idoles d’enfance rappent des lyrics de gamins d’quinze ans
c’est qu’bien trop d’acteurs n’font qu’abaisser ma musique
j’peux crever d’un avc : le rap me tient trop à cœur
tu veux qu’tous te regardent : moi, j’semble y voir
qu’ça sert à rien si, toi, tu peux même plus t’regarder dans l’miroir
pour prendre la foule, faut prôner d’vendre d’la poudre ?
j’crois qu’t’avais raison, maman : cette musique me rendra fou
voilà, j’parle encore des autres au lieu d’m’occuper d’moi
ma conscience me dit : “lionel, bouge ton cul, tais-toi”
plus l’temps d’la fuir, et j’referai l’effort d’l’ouvrir plus
là, j’suis juste fatigué de reluire mes regrets
[refrain]
allô, maman ? c’que j’ai ? j’sais pas, j’en sais rien
plus j’grandis dans c’monde, plus j’vois qu’le mal gagne du terrain
j’peux crever demain d’un crash ou d’un coup d’schl-ss dans les reins
j’ai plus trop l’âge de faire l’enfant, j’ai plutôt l’âge d’en faire un
maman, c’que j’ai ? j’sais pas, j’en sais rien
plus j’grandis dans c’monde, plus j’vois qu’le mal gagne du terrain
j’peux crever demain d’un crash ou d’un coup d’schl-ss dans les reins
j’ai plus trop l’âge de faire l’enfant

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