lirik lagu historique – n’zedoh edn
n’allez pas loin restez près d’moi
( c’est triste mec
toi t’iras pas loin sans être pistonné
t’es noir et t’es seul on te rit au nez
dés qu’on te voit à peine on t’-n-lyse
le monde est cruel et veut t’h-m-loguer
ce n’est pas toi qui parle c’est ton historique )
un temps j’ai marché seul
pour me c-n-liser
j’ai fini par le voir, l’espoir arriver
solitaire c’est fini
mais pas la misère
je n’rêve que de paillettes
étant la risée du bif et du bénef
le liquide à sec !
le soir je rêve de chiffre
comme si je braquais l’essec
j’ai trempé mes cahier à encre et à sueur
le cursus scolaire m’a plus que lessivé
le cerveau bien placé
je sais décider
t’as la place ta les sous
mais moi j’ai les idées
t’as bouché tes oreilles
en entrant en cité
mais, des terrains d’ententes je pourrai t’en citer
sarko et lepen
la même calamité
il insultes la jeunesse
et nôtres vivacité
l’élite et sa descendance font mariner nos ghetto dans l’ombre, nous éloigne d’la lumière
on finit en sons’ (prison)
les élites ont le barot
ils deviennent frénétique
quand nous aide le très haut
on veut faire des sous
être considéré
être des poules aux oeufs d’or
quitte à n’pas voler haut
bavons mes potes
les bas fond innovent
bravo hollande
l’état nous ignore
plein de m-ssacres
plein d’actes immondes
prochaine étape
état de babylon-2
ne parle pas 10 langues, encore moins chinois
les huissiers qui postent des trelet à bloc
mais je suis encore chez moi
lapidé par la france
bien qu’j’soit né sur ce sol: une pierre deux coup d’état
en france je suis togolais
au togo je suis français
le cul entre deux carte
les voyages me pèse
c’est triste
sa vie pour le visa au bled: de l’argent jeté par le fenêtre
la côte européenne en rêve: des corps jeté vers la mers
des larmes versées par nos mère
mes cousins qui meurt
les rescapés vissert
à défaut d’avoir trouvé un job un vrai
refrain
quand tu tombe
y’a pas d’support
y’a des faux frères
y’a des vrais porc
ils faut qu’tu compte
que sur tes doigt
oubli le monde
prend soin d’toi
le monde est cruel
c’est comme ça
y’en a un qui arrive
y’en a un qui part
y’en a un qui béton
y’en a un qui sort
y’en a un qui crève
et y’en a un qui mange
y’en a un qui crève
et y’en a un qui s’venge
y’en a un qui t’aime
et y’en a un qui ment
t’en a un qui s’élève
t’en a un qui flanche
y’en un à un qui cède
y’en a un qui force
faut tourner la pierre
faut changer les choses
essayer d’faire du bif
pour gagner du temps
faut qu’yen ai un qui s’leve
pour qu’yen ai plein mange
faut qu’ y’en ai un qui aide
pour qu’yen ai moins qui flanche
j’ai essayé d’grimper !
le sommet barricadé, c’est mort
le soleil m’a dépanné. c’est moi
qui vais briller !
ensuite je vais aider les gars de chez moi
l’afrique et faire céper
mes timals
quitté le tiek’s !
sans oublier les racines
val d’ar je lui dis merci
de belles fleurs ont poussées à l’ombre
à l’eau d’chez moi j’me parfume
historique
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