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lirik lagu mes gavas – moken (ltf)

[intro]
ouais ouais ouais ouais ouais, eh eh attends attends
j’t’avoue j’vais p’t-être raconter encore l’même délire, les mêmes bails
mais bon c’est mon kiffe et tout, juste écoute ce texte
ça fait longtemps, ça fait longtemps j’voulais l’poser, ça c-sse les couilles carrément
2 mois qu’j’l’attends
vas-y écoute ça

[couplet 1]
j’parle souvent d’ma gss, mon réseau d’internes, mec
le train sait envoyer nos gens per-cho s’ils le permettent
ça organise un jeu et c’est sur 10, 2 qui prennent l’air
plus rapide que l’adsl pour une xxx d’internet
pas brut car on taffe pas au black quand on part à 2
le biff te saute la balade, parfois tu pars seul ‘vec ton baladeur
c’est double paix dans ces cas-là
souvent les mêmes qui sont pas là
quand tout l’monde met son biscuit, quand xxx fait l’déballage
pendant l’attente mes gars lâchent rien
ça smoke le dernier joint avec panache
en fin d’journée ça s’voit bien sur ma ganache
fais un méga long j, ça lâche nos textes à l’unisson
pour d’autres têtes j’dis pas non, j’tire toutes les munitions d’ma kalash
on est parfois 10, parfois 30, prends ça fois 100
t’auras l’nombre de grammes cramés à foison sur l’trajet du 60
tous voisins, c’est ça la ltfamily
a iss, mon gars billy et popeye qu’on voit rarement par ici

[refrain] x2
c’est un son pour les bav, pour mes gavas
couronnez l’as, rodez la prose elle frac-sse
pour les fans, même pour ceux qu’aiment pas ça
j’viens pour donner, pour donner à tous le même m-ssage

[couplet 2]
et j’y suis tous les soirs après les cours
on fait un foot pour en découdre
match amical mais on s’donne tellement qu’parfois ça met des coups
on s’engueule pour un but ou une faute
après un match en 10, ça roule la marchandise le temps juste d’une pause
quand vient l’soir, on s’la colle, on zone
est-ce qu’elle est zen la soirée
sur les lampes halogène du ring lorsque l’alcool est jaune ?
nan, j’rentre en frôlant la couche d’ozone
certains matins j’accouche d’un zèbre et j’suis toujours bourré sous la douche
j’ai l’air d’un troubadour quand mes gars s’extasent devant mes dégâts
j’me dis qu’ils me retrouvent à dours
mais j’sais me contenir, rares sont les fois où j’ai rejeté mon contenu
dans les toilettes ou sur les condés quand j’étais détenu
ces mecs c’est mon inspi
j’les connaissais pas quand j’avais 15 piges
nan, mais j’déconne déjà
j’ai toujours aimé jacter, c’est pour ça qu’j’écris
et qu’j’ai du mépris pour les nuls
car, pour nous, rapper, c’est comme éjaculer

[couplet 3]
d’orgueil j’suis immaculé, immature est mon comportement
fond miniature et on s’conforte en s’tuant fortement
autrement j’aurais fini sportif
mon skill naturel, c’est sordide
on s’nique sur la durée, on rentre n’importe comment
d’la gss à parthenay, au ring ou loxo c’est l’boxon mais que dalle pour les flics du c-n-l
le z en cabane, le zèle est gazé (fils de pute)
bien sûr qu’c’est pas gaza
mais dès qu’ça tize c’est qu’des cowboys, xxx nasa
tous les soirs d’la semaine -ssommé, le weekend : pas d’sommeil
les reufs vont charbonner, veulent se faire v’là l’oseille
soudé j’suis là et comme mon pote : optimiste
les soirées arrosées xxx et ils m’suivent ap quand j’tize au noctilus
c’est pas xxx mais pachek city, détaille à la machette
dans la cagnotte on achète, ils disent qu’on achève à la chaîne
j’entretiens ma dette, tiens matte : elle s’divise
80% à perdre dans les poches des mecs qui disent :
“j’trouve pas l’équilibre, toutes mes thunes s’évadent
dans des bails ou des teilles pour qu’mes gus s’éclatent et tu sais quoi ?
moi j’m’en bats d’être à sec, c’est -ssez relou mais l’habitude fait p-sser la dèche xxx de la bouger”

[outro]
bah ouais tu connais
toujours à rien foutre, on squatte sur les bancs d’la villette
ça fait des foots le soir, ça fume des sbars
ouais gros, rien n’change à part les saisons

- moken ltf

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