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lirik lagu mouchoir d’adam – lucio bukowski

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[couplet unique]
mél-sse des idées à la mode que je piétine en attendant que l’avenir
soit nostalgique du présent noyé dans du bombay sapphire
flippe pas, chacun bât-t du mieux qu’il le peut son logis
à partir de là, les paires d’yeux ne sont qu’des traîtres, logique
les murs, c’est pour les partisans du progrès
et je n’vois rien à part des mensonges dans des promesses
j’préfère tracer des voies dans des silences à saisir
et, quitte à me planter, je veux choisir la cible ou je vais périr
prévenir et guérir sont les deux faces d’une même chute
contemplation différente entre deux potes fumant le même sh-t
l’émanation de la réalité n’a rien d’un réseau social
pas d’onglet “modifier” pour masquer les emmerdes, dommage
collatéral puisqu’à l’écart de l’esprit des foules
de lesdits des fous, de l’exil des houles
cent navires voguant dans les visions comme un mangeur d’opium
esquive la banquise, de la norme vise un beau jour d’automne
aboiement du temps, les chiens du jour déchirent ma chair oculaire
repu d’air, le zeppelin du poumon [?] de nouveau l’ossuaire
le suaire absorbant la sueur, le son devient insulaire
lié au créateur tel le foie et la seringue d’insuline
tout est d’une telle fragilité
pense à l’air dans tes artères et redeviens humilité
te fais pas d’idée, tu n’es libre que dans warcraft
p’t-être que j’prends de la bouteille, c’est toujours mieux qu’se déplacer par grappes
buissonnière devra être l’école en toi
les leurres sont des mirages tels les méridiens qu’les pôles emploient
sortie du chauff-ge, une voix me dit : “sois attentif
tu n’es qu’un contrat précaire que l’histoire changera en poncif”
rêve pas, ils y ont mis des pièges à rats mais pour les âmes
traîne pas, les rues sont du côté de ceux qui ont les armes
c’est ça et puisque nous ne sommes que de pet-tes gens
nos pierres tombales ne donneront pas notre vision des temps
d’ici qu’les corps remontent à la surface de l’étang
soyons franc : la démocratie n’est qu’une société d’écran
étendu dans l’herbe imaginaire de mon arcadie
se tenir éloigné de l’équation une fortune par caddie
grave mes hiéroglyphes dans la tombe
et la relativité générale change les lois en hématomes
gravitant dans les courbures de l’esp-ce-temps perdu
que répondrai-je à mon fils quand il sera en quête d’un pan d’verdure ?
les millénaires jouent au bilboquet
gagnent à tous les coups au bout de la matraque d’un îlotier
un crâne chante l’éloge funèbre d’un nouveau jour qui claque
la haine s’invite aux tables et c’est toujours l’amour qui raque
rester vivant, éviter les vils évidences
evoquer le vol et retomber pris dans un débit dense
trépidant, l’histoire : un gosse faisant sa pirouette
qui sème le vent n’récoltera que l’opinion des girouettes
il y a des règles qui ne valent pas grand-chose
des interdits qui rapprochent du grandiose
à chaque itinéraire sa destination
puisque l’avenir, au mieux, ne demeure qu’une estimation
l’amour et l’art sont morts, vive l’amour et l’art
étrangers parmi les étrangers aux langues éteintes, hélas
les matins de création contre leurs soirs d’attente
répondrai à leurs menaces de (?) par un mouchoir d’adam

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