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lirik lagu hémorragie auditive – dais

[intro – eric zemmour]
– « moi effectivement (…) de cette haine dont la france est l’objet, cette haine qu’on entend dans un certain nombre de textes de rap, quand on fait rimer “paname” avec “napalm”, quand on dit “la france, baise-la, c’est une salope” »

[couplet 1]
m’importune plus, j’t’apporte une plume qui va plaire aux puristes
un peu d’fraîcheur
parce que dans ton rap game j’vois qu’les [péros] pourrissent
crois pas qu’tu risques de m’détrôner avec tes rimes à 2 syllabes, c’est con
donc ferme ta bouche t’auras des rites [si lat c’est gon]
moi j’fais qu’bouffer les restes, tout les débuts du mois j’vois rouge
un peu comme ta meuf car au final personne peut contourner les règles
j’avais des rêves qui sont brisés car j’ai croisé 35 putes
y a pas d’coïncidences, j’abuse j’suis c’type coincé dans sa bulle
la route est longue, tous on s’c-sse la gueule comme eva joly
[ça mate pas tout] donc quand ça s’tire le slip d’une commère va jaunir
j’te fous les boules, aboule les sous
quand j’kick la foule est sourde
les poulets s’gourrent de types, j’te dis qu’on déboule tous debout mais soûls
chez nous y a pas qu’les zoophiles qui p-ssent du coq à l’âne
j’vois bien qu’t’as l’zen enfariné, pour voyager t’as du prendre c0ke airline
des punchlines d’la technique, et peu d’shlags apprécient
aggressif des coups d’shl-ss, dès que j’rap ça grésille
t’écoute pas, j’te l’précise
j’veux qu’on m’essuie tout d’suite les paumes car j’ai les yeux plus gros qu’le ventre comme mesut özil
pour s’évader, dans l’frigo on a mis 1000 heineken
j’fais l’con l’ami et j’aime ken sur du konami ea game
j’ai baisé l’rap, c’est bien d’ma faute s’il a un foetus large
prends pas l’micro, travaille ton flow, j’ai l’impression qu’tu fais du slam
donc barre-toi d’là, si c’est dur n’attends pas qu’tes patrons t’sauvent
moi dans la vie j’suis comme un grec dur : j’ai pas trop d’sauces !

[refrain] x2
j’reste persécutant, au bon rap c’est ma paire qu’j’essaie (…)
j’rap le bic sur la feuille, et toi tu vois c’jeune triste
quand j’débarque sur scène, tu disparaît : projet blair witch

[couplet 2]
j’reste persécutant, au bon rap c’est ma paire qu’j’essaie d’lui tendre
j’te séduis tant mon style cartonne depuis 7 – 8 ans
ça t’étonne ? demande à tristan mec
j’écris sous beuh donc tu peux bien dire que j’suis un artiste en herbe
tu pues la merde, sur ton cd j’ai accroché d’l’air wick
et quand j’débarque sur scène, tu disparaît : projet blair witch
niveau rimes, j’pète le score
j’crois qu’j’mérite un verre de scotch
les tiennes sont cramées comme la bac en veste scott
pas d’disquettes, tu discutes
si ça s’complique y aura peu d’mots qu’t’auras à dire
ça fume d’la merde jusqu’au pneumothorax
j’pousse la rime à son paroxysme
crame comme les taros d’sh-t
craint qu’les paros m’scient, les parents m’chient, j’suis pas rotschild
j’flingue ma vie par barre, j’nique le mécanisme [égalise?]
parle d’la tise, j’suis c’gars libre comme [kali?]
pas d’panique, j’gratte le bic sur la feuille
et toi, tu vois c’jeune triste
en train d’mourir ici c’est pire qu’dans 21th jump street
monde d’ingrats, toujours les mêmes [qu’on arnaque colique au van?] dans toutes les rues les t-sse-pé gueulent comme anna kournikova
xxx la vie dure, trop d’gars se c-ssent la figure
on gagne des traces de virgule [coca?], j’m’écrase bien pire qu’hulk hogan
j’veux m’barrer au soleil, du colorado ou caroline du sud
mais bon c’est pas d’main la veille
tu t’plains de ta réput’, d’avoir la mauvaise étiquette
sur ton dos, on t’en collera d’autres d’façon car on dit qu’tu suces
crois pas qu’t’-ssures
le sh-t t’amène dans un bad-trip nocif : -ssume
mon p’t-t gamberge, faut bien qu’on triple nos chiffres, bien sûr
que tout c’qu’on dit est loin d’être logique
blessures, fractures, c-ssures, la trilogie qu’on traîne
on chie sur nos vét’-sur
ca joue les braves types, cocus
mais v’là les places qu’ils occupent
prennent tant d’oseille en f’sant des pratiques occultes
des bouts d’plastique au cul
et ils trouvent ça trop méga fun
la plupart traîne dans des endroits plus paumés qu’apple
et puis j’t’emmerde, y paraît qu’j’blague, nan?
tes projets tombent à l’eau
comme un autiste qui tape un beach-volley à paris-plage
trou d’balle faut qu’tu t’écartes, ferme la porte
t’écoutes pas dans l’hall y caille, tu t’prends des coups d’batte de hooligan
on part au c-sse-pipe
pas d’bac +7 [gravetisen’?] avale cul-sec
gars tu l’sais qu’nos parents gaspillent
trop d’maille, donc esquive la merde si tu es d’dans
la vie nous fait la guerre car faut s’armer d’patience pour tuer l’temps

[outro]
[ ” je pense que le rap est une sous-culture d’-n-lphabètes … ” ]

- dais

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