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lirik lagu paris de loin – h magnum

[refrain : maitre gims]
j’ai vu paris de loin
paris de loin
elle avait le corps d’un défunt
le corps d’un défunt
j’peux te dire que ça sentait la fin
ça sentait la fin
du coup j’ai dû changer de chemin
changer de chemin

[couplet 1 : h magnum]
j’ai vu paris rouler du cul me faire du rentre-dedans
avec un string ridicule, pensant pouvoir me faire dé-ban
insulter mon dîn, coucher avec redeker
un mal héréditaire chez certaines filles qui ont les jambes en équerre
me voir raide, dur comme la tour eiffel
son maquillage cache toute la laideur que son cœur renferme
elle a un corps, des formes avec un gros défaut
des billets de banque, tu la prends tu l’endors mon frère
paris la nuit une nymphette, hachek, handek
des tas de banques pour ces trucs que les tox’ s’injectent
et pour un 25g, ta vie peut changer
t’es dead, plongé dans la seine sans vie

[couplet 2 : maitre gims]
tu aimes la vie de luxe, l’alcool ainsi que le sh-t
pourtant tu sais que le sh-t est de mèche avec les schmits
ton futur proche s’avère embêtant
tu vois la merde mais tu marches en plein dedans
si seulement tes rêves tu concrétisais
si seulement des projets concrets tu visais
arrête de vagabonder pense à tes rents-pa
cascade et rentre tard puis s’accroche à la rambarde

[couplet 3 : adams diallo]
laisse-moi mon tapis, mes larmes, pour nettoyer mes pêchés
j’ai du ménage à faire j’vais pas rester derrière mon pc
la sentence divine, personne pourra l’encaisser
j’ai mis mon front au sol si t’es un fou vient m’en empêcher
j’pense au soudan et à haïti
ils nous haïssent, on est ébahit devant leur ice tea
donc je souris jaune fluo, comme après une blague hostile
des fois j’me sens seul, bête, gênant comme un black au ski
le jus de baobab est remplacé par le pastis
ibrahima fout plus rien et malgré que le temps p-sse tise
il s’tatoue partout, se tape des partouzes
s’gâte et finit mort blessé par des cartouches

[couplet 4 : lefa]
ils ont pas voulu me donner de cuillère pour éclater mon tieb, akhi
j’ai mis la ain-m, ils ont trouver que je faisais tiép
quoi, eux qui croient tenir de l’australopithèque
eux qui se lavent même pas les seuf à l’eau quand ils cakent
moi j’suis comme mon père, j’parle fort j’le fais pas exprès
et le tchouraï resterait même si je m’arrosais de spray
enraciné dans le bitume comme un parcmètre
avec mon gars maitre gims et mes partenaires
toujours pas d’appart mec à lafayette
j’crois que faut que j’dise au revoir à la faillite
mais va falloir se fight parce que la h-ss elle crochète
gros j’sais que y’en a qui donnent leur fesses pour d’gros chèques
au fait guette ma gueule j’suis encore jeune
j’remercie dieu donc tu me verras pas dans le jeûne, check un gum-chewing

[couplet 5 : black mesrimes]
mmmh! y’a ton gars sur qui joue au con
dis-lui qu’il est suivi du regard et que c’est pas celui de la joconde
pas r-ssuré comme si y’avait pet-te sœur en boîte
et le danger porte bien son nom parce que bien souvent tu ne le voit a-p
y’a ceux qui veulent l’argent et ceux qui veulent le paradis
mais ici le paradis réclame de l’argent
chez nous on connait mais t’inquiète on se maintient
j’devrais me diriger droit vers la mecque dès maintenant
remercier le très haut d’avoir encore tous mes membres
mais mais respect aux frères qui ont su tourner le dos à ce bas monde
moi moi moi j’suis là, piégé dans mes rêves d’enfants
moi moi moi j’suis là, akhi je sais que je m’enfonce
moi j’suis là, à croire que le monde est à moi et rien qu’à moi
et personne d’autre le contrôle, j’ai besoin d’être éclairé

[couplet 6 : maska]
quand tu perds ton temps dehors, tu fais que ramper dans le cul du diable
c’est peut être pour ça que ton pote dit que de la merde quand tu lui parles
le trahir pour 1 million, ça te tente autant que satan ?
on crache sur le bitume bien que le clochard y plante sa tente
la vie me parait che-lou comme ce que cache le sourire d’un fou
mais j’la trouverais chant-mé, si j’étais ce gosse amputé d’un genou
ils se plaignent de la pluie mais sans elle personne mangerait
font de ce monde un paradis, moi j’préfère encore quand j’rêve
j’parle d’eux comme si j’étais un gars grave irréprochable
mais j’suis accro au son comme un tox’ crade qui décroche a-p
ils sont pas de mon gabarit, je les boxe a-p je mets des grosses baffes
ces tocards mettent des costards c’est à cause d’eux que des gosses tafs

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

- h magnum

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