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lirik lagu tu leur diras – oster lapwass

[refrain] x2
j’rappe comme si dans ta tête j’tapais des lettrages
puisqu’il y a qu’les voix du seigneur qui sont impénétrables
j’te parle d’ma vie dans un plumard mais l’autre il fait la manche
donc, tu leur diras qu’j’ai la plume noire, qu’j’ai pas trouvé la blanche

[couplet 1]
j’préfère mes frères déçus qui m’disent que j’fais d’la merde
parce que chez moi c’est c’lui qui s’croit au d’ssus qui s’fait niquer sa mère
et si ils t’demandent pourquoi la guigne m’suis et m’taraude
bah, tu leur diras que j’reste le digne fils de mes parents
j’vais t’donner que d’la bonne rime
j’sens qu’t’attends la prochaine mais au beau milieu d’toutes ces conneries
moi j’crois qu’j’ai poncé trop d’shleh
matte la déviance, abattu j’parle à mes vœux
tu leur diras qu’j’suis comme tout le monde pélo, qu’j’vais finir malade et vieux
toute la journée tapis, donc viens pas me saouler capiche
la même fournée la nuit mais jnouné sous la capuche
ils te d’manderont si j’ai trouvé la clé des champs
tu leur diras qu’j’écris des textes pour éviter d’frapper des gens
leurs messages sont à chier, c’est c’qu’on s’dit entre potes
qu’tu r’présentes ton quartier, qu’j’représente le peuple
j’viens d’la street, j’sais pas si tu vois l’dièze merde
tu leur diras qu’moi c’est robse et que leur flow il vaut pas une guez-mer

[couplet 2]
wesh, t’es malade, t’es tout seul, tout ça tu peux l’sentir
on t’aimera p’t’être quand tu seras riche et puis en bonne santé
soit plus fort qu’ça fait pas comme ton parrain au mitard
où ceux qui s’détruisent les poumons d’vant les cendars d’l’hôpital
tu m’auras pas moi, j’suis trop émotif et rocambolesque
j’en suis à bannir les mots négatifs d’mon vocabulaire
bientôt ils vont faire des tutos pour arranger vos couples
respecte ta femme et tes amis, tes parents t’aiment beaucoup
mes phases elle veulent rien dire car mon veau-cer tu peux être sûr il s’branle
dès fois j’ai l’impression, j’suis pas en france, j’suis en absurdistan
les temps sont gris et mes sœurs, je vois leur rage et ma peine
je chante pour briser mes peurs
pour le partage et la paix
et si j’ai tout l’temps su dompter l’enfer en fait il r’vient
la vie m’a souvent démontré qu’en fait on maîtrise rien
jamais méchante mon écriture ne fait qu’endurer la suite
je chante pour ma progéniture pour -ssurer la chute

[couplet 3]
tu m’diras j’veux pas d’médaille, j’veux pas changer la norme
tu leur diras qu’c’est qu’un freestyle pour présenter l’alb-m
écraser l’démon, ces mondes qui nous séparent
face de daron, si on t’demande tu dis qu’tu sais pas
ça fait dix piges qu’j’écris du rap et que j’trinque à la tienne
tous à la tej, de quoi tu m’parles, arrête tes saladiers
un message dans l’ciel, une vie paisible en ligne de mire
devine j’me tire parce qu’ici invisibles sont les signes de vie
le cul plein d’peinture sur une immense toile
et comme toi, vient c’putain d’cafard tous les dimanches soirs
donc de mon cœur, j’ai barricadé la coursive
alors quand tourne la soeur, y a plus qu’à r’garder l’raccourci
on s’y fait, ma france c’est ma dinde et j’la prends tête bèche
aussi vrai, qu’on ouvre pas une porte blindé au pied d’biche
mais là poto y a une occas’ alors il faut que j’l’attrape
tu leur diras qu’j’ai p-ssé l’âge et que j’fais que d’la frappe

- oster lapwass

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