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lirik lagu le prince des ténèbres – rochdi

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[couplet 1]
mon art n’est pas celui des badauds et des pitres, ma musique ne fera pas les gros titres
la guerre est déclarée j’ai sorti l’arme de son étui, que tous les chiens qui m’aiment me suivent
on m’a brulé vif j’renais de mes cendres et de ma suie
j’sais pas où j’vais dans la vie, la crise arrive
un désert des plus arides mais ma rime est cristalline
rochdi est sorti de sa chrysalide
on verra bien qui sont les terroristes les plus solides
c’est parfois dans la merde que naissent les expériences les plus jolies
et je ris devant le risque de sombrer dans l’insomnie et la folie
mais j’ai les reins solides, casanova insolite
le statut d’artiste maudit j’vous le laisse bande de pitres
moi j’ai dit oui à la vie et je m’agenouille devant l’infini
la terre est vaste pleine de maîtres et d’esclaves
ne confonds pas les rois et cette sale race de pédéraste
le premier lâche qui s’approche trop près de moi j’le terrasse
le devin a parlé c’est l’heure de la résurrection d’r.o.c.h
je suis le chien de giacometti, j’ai erré comme une ombre dans les paysages d’antonio recalcati
j’ai aiguisé mon corps pour qu’il devienne la métaphore de mes rimes : solide comme la roche, forte sèche et fine
j’ai banni la frime comme bonaparte répudia joséphine
la poésie exige la tyrannie, paul valéry l’a dit, la vérité passe par le chat d’une aiguille

[refrain]
j’rappe avec un marteau, le beat est lacéré
comme le cahier d’antonin artaud j’écris avec une lame
j’caresse le beat comme les contours d’une femme, moi je triche et je vole
les femmes j’les rends folles, j’p*sse et j’crache sur le sol
mon son est dangereux comme un ghetto youth tahitien
on vient des faubourgs parisiens on fait danser le beat comme des magiciens
on est une bande de loups à l’affût même le ventre lourd, j’écris toujours avec un gant de velours
[couplet 2]
elle était belle mais n’était pas à moi, comment elle s’appelle j’veux même pas le savoir
j’suis un moine de la vallée des ombres, j’contemple le monde de ma tour d’ivoire
moi je n’pense qu’à philosopher, à peaufiner mon flow, à sculpter mon corps, à aiguiser une santé de fer, mais frère j’ai plus peur de faire de la prison ferme
tous les jours j’drague plusieurs gonzesses et pourtant je reste le niqueur le plus seul que je connaisse
je serai mort avant qu’ils ne me capturent, mon diamond (?) m’avait prévenu, j’finirai seul comme le vieux arthur, une ordure parmi les ordures du manoir, belliqueux c’est ma nature
j’ai trois frères dont un jeune chat noir, je suis le fils illégitime de nosferatu, rochdi, lorsque le diable m’est apparu à 3h du matin au fin fond de ma rue, el mariachi n’a même pas couru

[refrain]
j’rappe avec un marteau, le beat est lacéré
comme le cahier d’antonin artaud j’écris avec une lame
j’caresse le beat comme les contours d’une femme, moi je triche et je vole
les femmes j’les rends folles, j’p*sse et j’crache sur le sol
mon son est dangereux comme un ghetto youth tahitien
on vient des faubourgs parisiens on fait danser le beat comme des magiciens
on est une bande de loups à l’affût même le ventre lourd, j’écris toujours avec un gant de velours

[couplet 3]
j’ai vu des choses étranges depuis que j’ai quitté capri
j’ai failli partir avec la grande dame au pied de cabri
j’écris le torse nu et les mains moites, insolites sont les rencontres que tu peux faire aux alentours du pont (?)
j’viens de la ville ou les you*voi te canent de sang*froid et repartent comme tim roth dans little odessa
mon coeur appartient au (?), mon corps n’appartient à personne
j’ai la batte de baseball de (?) et de larges épaules pour pouvoir soutenir les vrais b*boy
loin des boîtes et des soirées people j’crois au vrai hip*hop
les vrais poètes n’empruntent pas ils volent, la rime me colle à la peau comme l’alcool colle à la peau de l’ivrogne
mes vers ne peuvent être beaux que collés au tempo, jusqu’à ce qu’une balle traverse mes abdos
peu à peu j’perds la boule dans mon labo, mon art n’est pas pour les badauds, les putes, les fils de collabo, le royaume des ombres est mon eldorado
[refrain]
j’rappe avec un marteau, le beat est lacéré
comme le cahier d’antonin artaud j’écris avec une lame
j’caresse le beat comme les contours d’une femme, moi je triche et je vole
les femmes j’les rends folles, j’p*sse et j’crache sur le sol
mon son est dangereux comme un ghetto youth tahitien
on vient des faubourgs parisiens on fait danser le beat comme des magiciens
on est une bande de loups à l’affût même le ventre lourd, j’écris toujours avec un gant de velours

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