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lirik lagu #yolo – lucio bukowski

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[couplet 1]
tirés sur le sémaph-r-, nos trains d’vie ont pilé fort
bris de verre enfoncés dans les mains, les saints vont prier fort
billet mort pour spectacle grandeur nature en voie sans issue
sans tissu comme meuf payante, trottoir d’une rue effrayante
effet rance, déférence, les défaites entrent en différé
une référence attendue comme pasteur par un pestiféré
à-peu-priste un peu triste, un peu [xxx]
iliade illuminée ou pet-t rap millimétré
chimiothérapie de groupe, stress à grande éch-lle pliante
le ciel, c’est pour les pigeons qui confondent aigles et étoiles filantes
pari d’ami que je tiens une heure et demie pendu
à la branche la plus radicale de l’école des cranes fendus
alcool de pruneau dans l’bide, saut et communion dans l’vide
mort et cotillons dans l’rire, disons qu’nous cotisons dans l’rythme
sans retraite et anonyme comme les n-z-s en argentine
alambics [xxx], alanguis, nous prendrons l’argenterie
attendris, violons pour scène de baiser en fin d’polar
nous ignorons le scénario mais rêvons dans un [bain connard ?]
guerre et paix, armistice au profit de l’auteur vainqueur
les autres comptent pour du beurre, pris en sandwich entre estomac et beurre

[refrain] (x2)
barricades à fric, mensonges, soixante-huitards et open bar
préfère les paysans d’millet qu’la vie parisienne d’offenbach
dites à ce connard d’œdipe qu’il va goûter la hache du père
à cheval sur une apocalypse, on en regretterait l’âge du fer
[couplet 2]
messagerie à vider comme un vagin dans un bidet
et les billes dans les mains des gosses sont des destins à rider
char anti-émeutes dans chaque crane pour un meilleur contrôle
hashtag #yolo, nabilla me taxe mon trône
esthétique estivale estimée ringarde par l’hiver
religion post diluvienne à portée d’corde et balivernes
la vie s’en bat l’hymen, vide un godet et, dans un rade hiberne
racine de gentiane séduit un foie, violence qu’un gars libère
sale hiver éc-me, salieri écoute le requiem
sale époque, ça t’étonne, avorté car mal aiguillée
maldoror en chapeau mou dans une émission d’variété
quand l’homme a créé le progrès, bah le progrès s’est arrêté
pét-sse à la mode sous le presse-papier d’un producteur
offre l’or et le taser car le métal est conducteur
le reste n’est qu’une question dans la conférence des siècles
ils accordent les couleurs de leurs vêtements pendant qu’le verbe décède

[refrain] (x2)
barricades à fric, mensonges, soixante-huitards et open bar
préfère les paysans d’millet qu’la vie parisienne d’offenbach
dites à ce connard d’œdipe qu’il va goûter la hache du père
à cheval sur une apocalypse, on en regretterait l’âge du fer

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