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racines - disiz lyrics

[paroles de “racines”]

[intro]
(ah bon? j’galère, ici, moi)
(tu veux y aller, une fois? toi, tu vas y aller?)

[couplet 1: médine]
dix*huit saisons et déjà, ma nostalgie s’enracine (s’enracine)
souvenir lointain proche d’une mise en abîme (hoo)
médine naquît sous une coulée d’pluie
ma ville s’est vue mourir dans l’oeil de son ennemi (le havre)
mon enfance, pays natal du fils qui capitule au grand*père qu’on mutile
l’afrique, nos racines, mais combien y vivront? (combien, dis*moi?)
trop peu, le couscous devient trop lourd dans l’bib’ron
france*algérie, une histoire pleine d’erreurs (une histoire plein d’erreurs)
les portes sont closes, mais j’observe par les serrures
papa: merci, ton discours s’éclaircit (papa, merci)
oublie donc toutes ces rancoeurs qu’on s’est farcies
eh garçon, ta durée de vie rétrécit (dis*moi, frère)
a quelle époque, frère, tes boucles blondes ont noircies?
depuis la maternelle, les genoux sous les tables
et c’est par coeur, avec ma mère, que j’apprenais mes tables
mes jours présents, parfois, mes idées basculent, mais j’tourne le dos
face à toutes ces idées stériles
toutes ces années passées sous le même ciel
l’odeur du souffre a succédé le miel
et khlass le temps, lorsque je croyais que la lune me suivait
que la haine grandirait et que les morts m’observaient
mes nuits mangent mes jours quand, pensif, au bord du lit
je ferme les yeux et m’évade vers l’oubli
[refrain: médine & disiz]
de l’encre sur les doigts, retranscrire nos racines
crois*tu savoir ce que renferment nos poitrines?
crois*tu savoir ce que nos coeurs arbitrent?
ecrire à l’encre, sincère, la vérité nous arbitre
crois*tu savoir ce qu’il se cache derrière nos yeux?
vivre, paisible, entre la terre et les cieux
l’afrique, nos racines, sous le choix des armes
crois*tu savoir sous quel jour se cachent nos larmes?

[couplet 2: disiz]
j’irai cracher sur vos tombes à ceux qui m’insultent de n****
ceux qui me disent “sale gwer”, non, personne ne m’a vu naître
a part dieux, ma mère, les anges et les sage*femmes
moi, j’m’en rappelle pas, mais j’imagine, quand j’vois ma femme
du plus loin qu’j’m’en rappelle, j’ai l’impression de tomber dans l’gouffre
seul avec ma mère, mon coeur s’arrache quand elle souffre
mes racines: divisées, mes parents: divisés
quelqu’un disait “sale bâtard”, et je me sentais visé
papa pas là, maman la larme facile
donc moi, coeur effrité, mais jamais l’âme fragile
grâce à dieu, j’ai eu [?], si j’me trompe pas, c’était inné
maigre de corps, gros coeur, plus d’amour que de dîners
sénégal: une de mes deux jambes
maintenant, j’comprends c’qui m’manque et c’est d’avoir connu ces gens
[bilah hi?], j’peux perdre l’argent, du moment qu’j’ai l’din
vivre simplement, j’préfère le boubou que le djin
merci médine (merci) pour ce thème sur les racines
nos deux vies conjuguées sont un affront face au racisme
que dieu protège nos vies (amin), que l’on garde nos dins (amin)
qu’on ne perde pas la boussole jusqu’à la fin de nos vies (amin, amin)
[refrain: médine, médine & disiz, disiz]
de l’encre sur les doigts, retranscrire nos racines
crois*tu savoir ce que renferment nos poitrines?
crois*tu savoir ce que nos coeurs arbitrent?
ecrire à l’encre, sincère, la vérité nous arbitre
crois*tu savoir ce qu’il se cache derrière nos yeux?
vivre, paisible, entre la terre et les cieux
l’afrique, nos racines, sous le choix des armes
crois*tu savoir sous quel jour se cachent nos larmes?
de l’encre sur les doigts, retranscrire nos racines
crois*tu savoir ce que renferment nos poitrines?
crois*tu savoir ce que nos coeurs arbitrent?
ecrire à l’encre, sincère, la vérité nous arbitre
crois*tu savoir ce qu’il se cache derrière nos yeux?
vivre, paisible, entre la terre et les cieux
l’afrique, nos racines, sous le choix des armes
crois*tu savoir sous quel jour se cachent nos larmes?

[outro: disiz, médine]
médine, disiz
la boussole, c’est (avec le coeur)
on préfère parler à ton coeur que faire bouger ton corps (ouais, moudi)
[salsa?], sénégal ([sample?], la boussole)
on t’parle de nos racines (disiz la peste)
ca vient du coeur, c’est*c’est médine (sérigne)
que tout l’monde dise “amin” (amin)
(ouais, la boussole)
c’est comme ça

- disiz lyrics

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