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intro (2025) - frs taga lyrics

[paroles de “intro”]

[couplet unique]
j’écris mes textes avec la rage au ventre, j’dégueule des trucs qui blessent
et mes couplets, j’m’en fous qu’ils t’plaisent, moi, j’suis un vrai, ouais, j’sais qui m’baise
j’suis tout l’temps stressé, les factures et les dettes, j’me sens oppressé
nique l’huissier d’justice, l’avocat et son greffier
j’ai l’impression qu’y a des problèmes que j’suis l’seul à résoudre
j’ai pas d’famille et plus d’mеuf, c’qui manque, c’est pas les sous
j’ai dû m’fairе niquer deux cents fois juste pour trouver un frère
y a que des putes, c’est pas un jugement c’est un fait
si il faut, on est quarante, moi, j’ai jamais placé d’carotte
il manque rien dans ma vie à part peut*être un d’mes parents
effet papillon, les parents fument et les enfants toussent
malin, j’ai pas besoin d’oreille pour dire qu’j’entends tout
j’fais qu’crier parce que j’en ai marre, la nuit j’entends des morts
c’est dur d’avancer, l’cœur plus brisé qu’les jambes de neymar
ça fait dix ans qu’j’rappe, disons qu’j’rate tout c’que j’aimerais faire
j’leur en veux pas d’m’avoir niqué mais de m’être laissé faire
y a pas d’avenir dans les études, y en a pas non plus dans l’taf
si dans deux ans, j’ai pas cé*per, moi, j’deviens trafiquant d’armes
indépendant jusqu’à la mort, gros, y a qu’ça qui m’fait bander
si frs existait pas, j’crois bien qu’faudrait l’inventer
j’suis une machine de guerre, j’ai du talent dans plein d’domaines
et beaucoup d’angoisse dans l’abdomen
ça fait pas rire mes proches, aucun argent sale parce que ma rime est propre
j’suis en train d’rater ma vie, j’fais comme l’ont dit mes profs
et dans ma tête, gros, j’crois qu’c’est mort, ça ressemble à bagdad
dix ans d’rap et trois bouquins mais toujours pas d’cash
j’ai envie d’partir en caisse, je t’aime, j’peux l’dire à qui ?
les seules fleurs qu’on va m’offrir, ce s’ra des chrysanthèmes
j’crois qu’la vie m’teste, j’suis trop vintage
j’aime pas l’humain donc j’aime l’alcool et la vitesse
toujours le même depuis qu’j’ai dix*sept ans, ils ont des vices étranges
j’les vois tous en bizarre, y a mon désespoir qui s’étend
charismatique donc leurs meufs me guettent du coin d’l’œil
on baise, on fume un joint de beuh, on s’tape, t’appelles le 22
frs, il est fou, frs, il impose
et tes rappeurs qui disent qu’ils écrivent pas, ils savent pas faire d’impro’
c’est rien qu’l’intro, j’attaque le projet, j’vais mourir l’année prochaine
nique sa mère les porcs, j’vais les enfiler comme des brochettes
aucun plan d’carrière, pour l’instant, j’suis cariste
plus tard, tu seras rien, demande à daryl
on gère pas des putes avec des ‘teilles en boîte
j’suis avec james, le meilleur rappeur s’appelle antoine
j’le fais depuis v’la le time et tout l’monde s’en tape donc là j’ai pas d’maille
on flirt avec le risque, on fume des clopes au*d’ssus des pipelines
faudra pas s’étonner si un jour j’sors un gun, si un jour j’fume un keuf
nique la politique, ils m’ont pas convaincu
j’attends qu’des preuves, j’attends même plus d’gratitude
j’suis posé au sommet, j’réfléchis mieux en altitude
j’ai l’esprit clair, personne pourra m’berner
j’t’aime encore comme manon ***, j’ai un cœur, est*ce que c’est permis ?
c’est interdit mais j’me l’permets, j’attends qu’le jeu s’termine
les meilleurs partent en premier, j’pars en dernier car j’suis d’la vermine
j’suis entre paul eluard et verlaine, j’vends des livres, j’suis verni
te parler d’mon enfance, j’passais les mêmes noël que bernie
dans la merde, j’ai baigné, donc ça sert à rien d’me r’mettre dedans
bande de putes, y a des bons, des mauvais dans les deux camps
j’suis entre les deux dans la terre du milieu, là où leurs actes sont indécents
faut qu’j’fasse un crédit pour l’plein d’essence
j’en ai marre d’payer, faut pas s’étonner si j’quitte le pays
si j’suis à bout d’force, j’défonce les portes avec un bélier
j’ai la rage, j’fais trois minutes, c’est la base
ma vie, c’est un jour sans fin mais j’aimerais bien tourner la page
j’suis entre l’usine et le rap, là, j’suis mitigé
j’sais pas trop quoi faire, fuir mon père ou l’imiter
c’est impossible de m’imiter, j’fais du rap pour les initiés
moi, j’préfère les hauts, les bas, j’aime pas vos modes de vie lissés
et nique ta mère toi et ta bien*pensance, j’ai trop pleuré seul
j’ai tout fait pour t’oublier mais dans ma tête ta voix résonne
j’ai mes raisons que seul mon cœur connaît, loin des réseaux, j’me déconnecte
beaucoup pour m’enfoncer personne pour m’épauler
seul à construire la base donc j’s’rais tout seul au sommet
j’ai perdu des apparts, des meufs et quelques heures de sommeil
mais j’crois qu’c’est le prix à payer, j’assumerai tout
et si j’suis parti d’son cœur, c’est parce que dans son cœur j’étouffe
mon rap est vrai donc ça les touche, forcément
j’suis arrivé en forme, j’repars le corps saignant

- frs taga lyrics

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