
grünt #71 - grünt lyrics
[paroles de “grünt #71” ft. jeanjass]
[intro]
what up grünt?
big jeanj’
hey, hey, hey
[couplet 1]
cherche pas à comprendre comme ff de mars’
le monde est dev’nu con, c’est l’effet de masse
c’est soit ça, soit c’est moi qui suis dev’nu trop intelligent
quand j’étais p’tit, on disait qu’j’étais un vrai til*gen
feignant et distrait mais pas de grosses lacunes
fatigué toute la journée
quand c’est enfin l’heure de dormir, mon cerveau s’allume
quelques bonnеs idées mais surtout beaucoup d’angoisses
est*c’quе l’bébé respire ? est*c’qu’on est toujours en place ?
hier encore, on m’a pris pour jeanjass
nouveau dans l’quartier, c’est moi qui vous remplace
avant, y avait les flyers, les stickers qu’on collait
kholotos, turcs, ritals et congolais
pas d’parmesan sur les vongole
j’connais l’manuel de survie, j’ai pris des notes
ici, on connait qu’le refus et l’bruit des portes
on dirait qu’y a le vase qui déborde
quelques euros pour finir un mois, voilà à quoi ça tient
été 2007, l’album de sopra’, la prod de “à la bien”
fume du sh*t coupé à j’veux pas savoir quoi
ligue des masters, minanda, castolo, ça joue en 4*3*3
à l’époque, j’faisais déjà trop l’ancien
j’invoque les pouvoirs des rappeurs disparus comme le nécromancien
sur leur visage, on peut voir l’empreinte du m.a.l
on attend toujours justice pour mehdi et nahel
devant nos yeux, génocide en 4k, horrible à voir
moi, j’vote plus même si, en belgique, c’est obligatoire
j’ai plus foi en ce système, faut qu’on l’guillotine
on doit y croire, l’équipe qui gagne, c’est pas toujours celle qui domine
on juge pas quelqu’un à son aspect
regarde*moi, long comme une asperge
j’suis le nas belge
le rap qu’on fait plus, celui qu’on garde secret
quand on souffre, c’est à ce moment*là que l’art se créé
j’ai vu une issue d’secours, j’ai foncé tout d’suite
t’écoutes mon son, tellement c’est grave, tu fronces les sourcils
comme si
comme si c’était du jazz
[pont]
okay, on y va
let’s go
[couplet 2]
ça fit pas trop, faut qu’tu changes de veste
t’es pas assez bonne, faut qu’tu changes de fesses
les rappeurs vivaient heureux, mais ça, c’était avant qu’je naisse
j’prends la gloire et les légendes, l’argent, j’le laisse
j’suis c’drapeau mexicain dans les émeutes à los angeles
vieux rêveur, dos qui grince quand j’me baisse
le joint fait trois grammes cinq quand j’le pèse
c’matin, j’suis d’humeur vengeresse
vrai de vrai, sur le banc, je reste
roi maudit, c’est à moi que revient la couronne
les banquets plein de sangliers et de vins de bourgogne
au lieu d’ça, j’bois une eau pleine de pfas
un ciel qui fait la grimace, un contact pas très vivace
en toute circonstance, faut garder la tête haute comme un brachiosaure
à tout moment, j’peux rev’nir au score
à tout moment, j’peux faire une manchester contre le bayern en nonante*neuf
faut jamais croire que c’est mort dans l’œuf
j’veux t’éviter la déconvenue
reste chez toi, regarde des contenus
tu m’as montré ton vrai visage, sur toi, je ne compte plus
des histoires comme ça, on n’les compte plus
j’essuie mes pompes sur tes vêtements
à l’heure où j’écris ces lignes, il pleut des bombes sur téhéran
quelqu’un qui compte arrêter ces tueurs de masse ?
vous êtes sûrs que le vrai problème, c’est les fumeurs de hasch’ ?
vous êtes sûrs que la terre est ronde ?
c’est la guerre des mondes
dans mon lit, j’préfère les brunes, dans mon verre, j’préfère les blondes
big jeanj’
même l’instru’ elle envoie des barz, ma gueule
faut qu’j’fasse un vinyle avec limsa
un autre avec psmak’
aujourd’hui, on dit isha mais moi, je dis : “psmak'”
faut qu’j’fasse un vinyle avec youssoupha
rebeu technique, mbark boussoufa
lendemain d’match, courbaturé
j’ai donné toute ma vie, maintenant, j’vais tout facturer
y a jamais assez de beurre quand je goûte la purée
j’ai entendu ton album, j’suis pas du tout rassuré
après ça, arrête, c’est mieux
ton compte en banque est déjà obèse
investis dans des toilettes j*ponaises
laisse la place aux autres, tu n’as plus cette passion
autour de moi, c’est la stupéfaction, des corps en putréfaction
j’l’ai pas choisi mais c’est la vie qu’j’ai
toilettes j*ponaises avec les p’tits jets
tu vois d’laquelle j’parle ?
s/o eskondo, le dernier dj
le rap, c’est un sport collectif
faut faire des passes, faut des automatismes
c’est pour la daronne de matisse
r.e.p. [maras ?], r.e.p. flavio
on est tous sur le même rafiot
[refrain]
les gens qui m’écoutent, à quoi ils ressemblent ?
est*c’que c’est des gens bien ? est*c’qu’ils ont reconnu le sample ?
les gens qui m’écoutent, s’ils habitaient tous dans la même ville et qu’j’étais le maire
une idée de merde
[couplet 3]
les gens qui m’écoutent, ils peuvent pas tous s’entendre
des fois, ils préfèrent être seuls
ils sont sous antidépresseurs ou p’t*être qu’ils devraient
s’ils pouvaient prendre ma place, p’t*être qu’ils le f’raient
ils pensent que je roule sur l’or
ils attendent un coup du sort
portes papillons, jantes dorées
arrête de jambonner
parfois, c’est des gens paumés
ils aiment moins m’entendre chantonner, eh
les gens qui m’écoutent, ils sont exigeants
ils aiment que ça rappe sur des belles instrus
ils sont toujours en train d’chercher un truc
parce qu’ils leur manquent quelque chose, oui, pour être vraiment heureux
on se croise pas souvent, dehors, c’est très dangereux
les gens qui m’écoutent, même les projets qui floppent
en quoi ils croient ? pour qui ils votent ?
est*c’qu’ils ont les bonnes valeurs ?
est*c’qu’ils me trompent avec d’autres rappeurs ?
les gens qui m’écoutent
c’est pour les gens qui m’écoutent
les gens qui m’écoutent
eh
[refrain]
les gens qui m’écoutent, à quoi ils ressemblent ?
est*c’que c’est des gens bien ? est*c’qu’ils ont reconnu le sample ?
les gens qui m’écoutent s’ils habitaient tous dans la même ville
et qu’j’étais le maire
vraiment une idée de merde
[pont]
hey, hey, hey
big jeanj’
si*si
okay
[couplet 4]
trente*cinq degrés, b.x., journée sans voiture
la haine, la haine, la haine, c’est à ça qu’les gens carburent
faut être reconnaissant, j’l’aurai pas fait sans arthur
j’en connais qui sauvent des vies, d’autres qui vendent la pure
à quelques encablures
b*tch, si t’es broke, paie ça en nature
j’arrive chez le boucher, il m’dit que la viande mature
“ouais, mais moi, j’ai la dalle, combien d’temps ça dure ?”
je célèbre chaque instants, toujours partant pour une coupe
tu parles tout l’temps comme ce gars qu’est tous les jours chez le coiffeur mais qui est pas là pour une coupe
mets*la en veilleuse
je vise bien, la balle, j’la mets entre les yeuz
pour toi, c’est le repos éternel mais pour moi, la fête continue
champi’ dans la tartine, beurre de cacahuète, confiture
c’est parti, t’as changé d’visage
je vois la musique, j’entends les images
ça streame le jeanj’ dans les villes et dans les villages
c’est pour les franjos qui accélèrent dans les virages
ils savent pas si j’suis un vrai kho, une tête d’agent double
ils disent qu’ils font du cash, mais moi j’en doute
c’est la crise comme disait farid de la place saint*josse
mon père pense que le rap musique, là, c’est pas un job
il a raison mais ça m’a rendu riche quand même
c’est un glitch quand même
et j’paye plus rien, c’est d’la triche quand même
“jean*jean, ton délire, c’est niche quand même”
toi, t’es un gars mais t’es une b*tch quand même
b*tch, bi*b*tch
you’re more of a b*tch than a b*tch
[pont]
ça vient d’charleroi, mon frère
si*si
hey, hey
wow
[couplet 5]
j’ouvre le bal
j’suis l’chef étoilé qui fait un tour de table
barbe grisonnante, petite couche de gras
il s’passe quoi quand tu touches le graal ?
une pluie de récompenses puis une douche de balles
pour être tout beau, tout propre pour le purgatoire
fait chaud sa mère, amène un truc à boire
vu comme c’est blindé ici, au paradis, ça doit être vide
bourré dans l’carré vip., indiquez*moi les toilettes, vite
à quoi bon être sobre ? c’est bientôt finito
quand j’rentre tard, ma femme vérifie mes signes vitaux
mortelle comme beatrix kiddo
elle est belle comme la saison 2009*2010 de diego milito
en c’moment, elle porte mon fiston
elle a le ventre à obélix
lui, faut pas qu’il me déçoive comme joão félix
oui, j’suis un peu agacé
sur twitter, y a des prépubères qui disent qu’ils aiment pas trop les mix
ah, désolé les gars
eh
ça cherche un plug, ça attend qu’j’prévienne si j’en capte un
c’qu’ils savent pas, c’est qu’j’les emmerde comme mc jean gabin
on les a envoyé chercher en bas des tours
t’façon, moi, j’roule des cigares, je fais pas ner*tour
ça, c’est du rap et t’es pas né pour
professeur, p’t*être pour toi, ça ressemble à des cours
le karma arrive à deux*cents, il fait pas d’détour
c’qui t’attend, tu vas pas être pour
à l’inverse, moi, massage et bains vivifiants
j’te répondrai pas car tu es insignifiant
montre insubmersible, c’est vrai qu’j’suis plutôt une belle cible
et que depuis quelques virements, ma vie est plus paisible
les gens racontent, les gens papotent
le grand amour, c’est deux toxicos qui baisent sans capote
on m’donne des conseils mais j’en prends pas note
ici et là, je fanfaronne, à ténérife et lanzarote
[pont]
juanjosé
celle*là, c’est encore pour les gens qui m’écoutent
c’est même pour ceux qui m’écoutent depuis longtemps, genre depuis 2012
à grünt #8, mon premier passage, y a un texte dedans, j’l’ai jamais posé nulle part ailleurs
j’me suis dis : “faut qu’j’le continue”, on y va
[couplet 6]
eh, j’sais plus quoi faire, c’est dur d’admettre
quand ton avenir t’échappe et qu’il pue la merde
et ai*je mérité ça ? la réponse est dans la question
quand on la cherche, la vérité frappe
y a longtemps l’quart de siècle, santé, passe le petch
je m’sens utile, parfois, quand les phases me viennent
j’aimerais qu’le temps s’arrête, f*ck la montre et ses aiguilles
deux flèches qui visent tes proches, elles ne manquent jamais
et l’insomnie me ronge
pâle comme un mort, petit à petit, je sombre
bientôt la fin, j’ai eu vent du manège
j’ai mes sources, c’est pas un chauve qui m’a vendu la mèche, nan
on l’a dit, je crois, la vie est une suite de choix
celui qu’j’aurais dû être, il doit rire de moi
mon cous’ a dit vrai, rien n’se passe comme on l’avait prévu
finalement, j’en ai vu des hivers, des étés aussi
j’ai fait le tour du monde, j’aurai jamais cru qu’c’était possible
moi, timide, maladroit, grand et boutonneux
devant le clip de big pimpin’, j’voulais faire tout comme eux
enfant d’mtv et mcm
entre la tête et l’cœur, c’est pas le même discours, c’est pas le même cm
tant d’regrets, il m’faut une remorque pour les transporter
on d’vient même plus c’qu’on mange, tout est transformé
parfois, j’m’en veux d’avoir offert ce monde à mes gosses
les yeux déf’ comme l’acteur du dernier roi d’écosse
plus de “oui, monsieur”, plus de comptes à rendre à des boss
j’envoie des rimes très lourdes, le micro à des bosses
premier à arriver au stud’, dernier à partir
rap musique nous tue, on est des martyrs
on était plein, on arrivait pour te braquer
maintenant, y a plus personne pour me backer
sélection naturelle, c’putain d’darwinisme, une culture d’arriviste
rien qu’ça invite la ministre et ça se dit média
moi, dans l’immédiat, ça m’fait gole*ri comme éric judor et ramzy bedia
puis, j’me dis : “c’est pas drôle, en fait”
on vient du même endroit mais on n’est pas pareil comme des faux jumeaux
cet art, ça s’étudie, y a des grades comme au judo
sur ma pizza, rajoute du prosciutto
sont comme le diable, tous en prada
“wow, t’es fort, mec, t’as samplé la lambada”
j’garde mon avis pour moi, pitié, faites de même
tu bois mes paroles comme un verre de haine
on n’est pas tous obligés de dire c’qu’on pense
mes amis peuvent compter sur moi, en toute circonstance
tes opps sont mes opps, tes batailles sont les miennes
on est que d’passage, les âmes vont et viennent
en guerre comme lion et hyène, j’protège ma portée
j’repense à mon grand*père et à sa guitare désaccordée
empêtré dans l’alcoolisme, celui qu’on tolère jusqu’au jour où on remarque des p’tites taches sur les radios
chaque fois qu’j’suis éméché, j’me dis : “est*c’que j’ai les mêmes gènes ?”
quand les salles seront vides, est*c’que j’devrais revendre mes rolex et mes chaines ?
hein, j’me pose trop d’questions
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