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outro - heykel lyrics

[paroles de “outro”]

j’regarde la vie sur tout les angles
j’me rapproche de la mort tout les ans
j’écris quelques mesures, et je me dis que cette instru leur va comme un gant
certaines choses me gênent comme un nain à qui on a dit « faut assumer comme un grand »
à force de vouloir en gagner, j’perd du temps, donc de l’argent
un peu d’amour, pour beaucoup de haine
un kilo de pure, pour beaucoup de veines
écriture particulière comme la race humaine
parler c’est pas si grave faut juste assumer
les missiles passent comme les astéroïdes, je suis choqué parce que c’est p’tit frère qui vient de lancer
et avant de partir le chat traumatise les souris, en son absence elles n’oseront pas danser
le regard, ça trompe pas comme une femme amoureuse
la raison d’ton incarcération est douteuse
une vie pleine de joie pour une fin bien malheureuse
et les cellules peuvent être fermées à double tour ou cancéreuse
un mélange de rap et de philosophie
c’est pas pour son goût si tu prend le filet*o*fish
la plupart des gens que je connais sont ficher aux stick
j’vais pas te parler en mal la prison vu comment j’l’ai vécu
j’me suis déjà fait rafaler en pleine après*midi donc s’il te plaît me parle pas d’une sécu
le problème d’un problème, c’est qu’il vient jamais seul
et le problème d’une montagne, c’est que son sommet nous a fait oublier le sol
si l’amour rend aveugle, l’amitié rend borgne
c’est la trahison qui va t’redonner la vue
ça fait bizarre de voir son plus p’tit frère au parlu
comme calotte glacière, le respect a disparu
bienvenue dans l’aire du numérique
tu sais pas, demande à l’algorithme
c’est un inconnu, c’était mon acolyte
t’as le droit d’avoir mal t’as pas le droit de le montrer
et quand tu montes oublie pas la gravité
si je gagne faut sa soit par un score de parité
h0m*sapiens à créé la non*binarité
t’as baissé ta garde, ils en profitent, c’est bien mérité
te méprends pas, ils t’oublieront juste après le r.i.p
si ma femme était influenceuse j’lui aurais fait investir dans du bédo
20 ans j’rappais pas, 20 ans j’étais sur le terrain comme nelson semedo
la plupart des discours changent en fonction du statut sociale
la fin justifie les moyens, les moyens justifient la mentale
j’m’intéresse à l’homme, aux sciences comportementales
ils ont demandé s’que t’étais devenu, ils ont pas demandé comment t’allais
j’aime pas les diamants, j’aime pas les montres, j’aime pas le temps qui passe
tu fermeras les yeux sur ses défauts, tant qu’il brasse
t’es mon ami sur snap, dans la vraie vie c’est comment ?
même si j’étais né avec un jumeau, t’en trouverais pas 2 comme moi
une fois passé un certain âge t’as plus besoin de lui dire de pas mettre les dents
moi j’fais confiance à ceux sur le banc, encore moins au score de la mi*temps
si t’as le temps de faire la guerre c’est que tu dois pas faire rentrer assez d’oseille
passe à villeneuve si tu prends 4 grammes, le cinquième est offert
j’oublierai pas d’où j’viens même atteint d’alzheimer
crée d’une particule élémentaire, face au silence de l’univers
une certitude déteste la contradiction
vendre de la drogue chez nous c’est une tradition
je multiplie, j’additionne, nique les soustractions
cours, promenade, été, canicule, sous traction
et c’est moi qu’embellie l’instru, c’est pas l’instru qu’embellie le son
quand la lune éclaire les nuages, j’espère qu’ils sont reconnaissants
le plan est sur la comète, le mal en train de se commettre
et de quoi sera fait demain ? j’sais pas
j’ai pas tout les paramètres
je préfère être bercer par une sirène que par une illusion
si minuit c’est l’heure du crime, dites moi quelle est l’heure du pardon

- heykel lyrics

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