la route - hikari musiik lyrics
[couplet unique]
une nouvelle histoire qui s’écrit, le passé fait la gueule
j’ai mis tout c’que ma vie peut représenter dans des essais aveugles
c’était une bonne idée, j’commence à voir un peu plus clair
j’suis p’t*être un peu plus vrai, un peu plus sérieux, un peu plus sten
on fait semblant qu’tout est normal, on s’regarde plus vraiment
les plus vrais manquent, j’me suis promis d’plus rentrer dans leur bulle d’errance
mais j’en meurs d’envie tous les jours, de revoir leur tête cramée
est*ce qu’après des millions d’euros, ce sera p’t*être assez ? (assez)
j’ai pas encore toutes les réponses mais l’texte vaut presque un smic
donc j’insiste, ils voient une illusion quand j’y vois presque un signe
on était rien putain, des évités, des gosses d’en bas
trop d’semblables resteront ici, à s’plaire dans l’coma (à s’plaire dans l’coma)
j’en faisais partie y a pas longtemps, depuis ça bouge, on part, on tente
et j’vois qu’ils m’envient quand la tise décode
on a appris beaucoup d’leçons depuis qu’on fuit l’décor
la première c’est qu’la sécurité fait moisir les hommes
j’ai dû maîtriser sans peur et sans couper mes ailes
parce que c’est plus facile de briser son cœur que d’briser ses chaînes
mon esprit d’gamin des rues rêve encore des seych*lles
mon âme d’adulte qu’a su rester enfant préfère brûler des scènes
j’emmerde toujours les condés et leurs mimiques de putes
au fond, c’est leur stupidité que j’déteste le plus
à quatorze ans ils nous cognent et ça nous sert de cours
toujours des actions proportionnelles à leur paire de couilles
la tempête te bloque cent fois, et celle d’après tu passes
tu rates quoi si tu pars ? une cirrhose, quelques fous rires pétés
quand j’ai enfin trouvé mon plan, j’les ai sentis s’blesser
les mêmes qui faisaient semblant mais qu’avaient pas envie d’m’aider
maintenant si j’veux tenter j’le fais, si j’rate après j’déprime
les excuses, c’est l’meilleur moyen d’tuer la haine, d’être libre
moi j’me suis construit dans ça donc quand j’y pense, c’est dur
moi j’en ai plus soigné en six mois qu’en vingt ans d’fissures
le soleil plein, les oiseaux fêtent, j’ai des rêves lancinants
mais j’dois aller visser quelques ients*cli qu’ont des nez en ciment
j’attrape des envies d’m’effacer quand les cris font l’silence
nous on vit quand, si l’étoile s’arrête pas dans nos coins d’morts*vivants ? (morts*vivants)
beaucoup d’frères vont s’auto*détruire
j’ai tout tenté, ça sert à rien, c’est dans leur tête que y a un truc bloqué
donne*leur un billet d’première classe et ils reviennent par dépit
donne*leur vingt grammes de moins sur l’kil’ et ils reviennent, sûr, glockés
on était précis, pour se manger des récifs
depuis on parle en promo’, en oseille, en montée des chiffres
mais si j’les enterre ici sans les sauver, c’est quoi l’but ?
le but c’est d’me sauver, moi, parce que sauver les autres c’est grave dur (c’est grave dur)
les étoiles font toujours semblant, les problèmes tapent toujours sans gant
mais aujourd’hui j’ai la force de mes songes
j’ai crié cinq cents fois au ciel que j’passerai pas vingt ans
et qu’j’sois toujours là pour le dire, c’est une sorte de réponse
j’ai oublié la couleur de ses yeux, les années passent vite
les p’tits qui nous enviaient hier, c’est les cr*pules de la ville
j’vois plus personne de la rive, ils font semblant qu’ça va
ils pensent m’avoir, ils m’racontent leurs projets, ça m’donne juste peur de pas vivre
au fond d’ses yeux, y avait du feu, c’était pour ça qu’j’l’aimais
mais moi j’traînais, et j’gâchais toutes mes heures devant les portes de l’enfer
elle, elle parlait déjà d’partir, j’étais pas sûr de son dél’
j’ai préféré lui briser l’cœur avant qu’la peur me renferme
grosse force à toi, qui t’rec’ tout seul, qui fait des stat’ khéné
eux ils sont plug à quarante bougs, ils taffent pas dur, tu sais
du jour au lendemain, tout l’monde les aime, veut les suivre de près
et y a sûrement leur numéro dans ma vieille puce de c
crois en toi, c’est l’seul avis, c’est l’seul conseil qui compte
c’est tout c’que j’ai appris depuis qu’y a l’prix sur ma te*tê qui monte
regarde, la rivière c’est un pont, le blizzard fait un feu
et oublie pas d’dire merci au ciel de t’laisser un vœu
[outro]
emmagasiner notre rage, je sais qu’on a fait trop d’mal
au fond, fallait bien qu’quelqu’un vise la roue (vise la roue)
et même quand j’rêvais d’autre part, j’pensais qu’à changer d’trottoir
après j’ai compris qu’certains visent la houle (visent la houle)
j’ai vu d’la lumière dans l’noir, un peu d’éden dans l’cauchemar
on peut pas s’connaître sans connaître la foudre (connaître la foudre)
moi j’vais plus porter personne, et puis personne va m’porter
si vous m’cherchez, j’vais plus bouger d’la route (d’la route, d’la route…)
au fond, fallait bien qu’quelqu’un vise la roue (vise la roue)
après j’ai compris, certains visent la houle (la houle)
on peut pas s’connaître sans connaître la foudre (la foudre)
si vous m’cherchez, j’vais plus bouger d’la route
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