lirik lagu ma life – 232k
antho
mes textes te tuent. quand est-ce que tu vas t’y habituer ?
j’transforme les idées en mots j’te débite des impros yeah
des amis au pluriel des ennuis au purgatoire
les restes de nos soirées servent à combler nos trous d’mémoire
sous un produit stupéfiant ma productivité baisse
j’aime manier la déviance dans mes petites activités
tant qu’je délaisse la vengeance et garde le don d’ubiquité
quand j’vois les courbes de tes hanches mes capacités régressent
j’ai pas grandi dans la tess’ mais tu peux bouger la tête
quoi tu veux savoir qui j’suis ? ecoutes un peu mes textes
je cherche le marchand d’sable, en marchant seul
pas d’argent dans les poches par chance sinon j’le crame
ma vie n’est pas franchement stable donc je me questionne
est-ce que j’avance ? est-ce que j’me taille ? est-ce que j’vais mourir seul ?
ma vie n’est pas franchement stable donc je me questionne
est-ce que j’avance ? est-ce que j’me taille ? est-ce que j’vais mourir seul ?
j’ai les doigts dans la prise j’suis un gentil terroriste
le rap j’le théories pendant qu’certains le vandalisent
y a eu un god sur la place vendôme et des gosses
qui se dégomment et se cognent comme des boss dans l’trom
pendant qu’le virus ebola peut tuer
tant qu’c’est loin d’chez moi
la télévision ne jure que par les conneries d’hannouna
la fin du monde, la nuit, la pluie, la crise, j’la traverse pas
la vie c’est triste avide arride et risqué mais j’m’enfuis pas
j’voulais vider un barillet, j’me ‘fais fouler d’un bar hier
j’ai plus qu’à crier “hell yeah” et aller picoler ailleurs
mais une rage alien m’a rendu fou à lier
et comme un guerrier saiyan j’ai des idées de grandeur
j’rêve de portes enfoncées comme des corps ent-ssés
des décors de corneille et des avions de papier
philosophes des ténèbres ou seigneur des lumières
c’est l’heure de renaître de mes cendres éphémères
refrain
le rap un entêtement. on p-sse pas a l’antenne non
toujours aussi vainement qu’on cl-sse
tous nos textes dans nos têtes comme un testament
le rap un entêtement. on p-sse pas a l’antenne non
toujours aussi vainement qu’on cl-sse
tous nos textes dans nos têtes comme un testament
boig
tu veux qu’je te parle de ma life? quelques de trucs de malade
mais je sais aussi apprécier mon quotidien b-n-l
et quand ça va mal, ouais, je sors en balade
et rentre plus seul que sobre comme un type en cavale
je fais des jolies mélodies sur nappes d’accords
je suis dans le coup torticolis et l’audimate m’adore
des allitérations débiles déboulent et la foule m’idolâtre
je fourmille de moult questions est ce que “la venus de milo s’gratte?”
j’vis ma vie, navigue son roulis quasi magique
pas léthargiques, énergiques mes pensées giclent en syllabique
j’imagine pas mourir d’ennui, je le cloue vite au pilori
a priori pas tyrannique sauf pour qu’une rime colle pile au beat
j’envie des phases, des flows, évidemment en vidéo
car dans ce vil méli mélo c’est vite l’image qui prime aux mots
je me dis vas y molo, boigy ton vin mets y de l’eau
mais dans comme le rap la vie, oh, il faut viser haut
page blanche tous les soirs, je gratte dans tous les sens
un p-sse temps illusoire, mec j’attends la quintessence
ici pas d’indécence, juste des rimes plus ou moins blindées d’sens
woody/boigy on bouffe nos vies, on fait tout en indé sans se
presser
look bcbg
le rapgame est à vomir est ce que tu peux me laisser begère?
lloin du troupeau et des éleveurs c’est le niveau qe ‘j’essaie d’élever
en amour c’est la galère mais je ne suis pas l-ssé d’aimer
mes lacets défaits, comme un petiot qui demande de l’aide
et les contes de fées existent-ils dans ce monde de merde
quand t’es trop bon, t’es trop con, le mal gagne à chaque fois
c’est triste mais ça va de sois, t’es pas né dans la soie
pour piller des billets, des âmes sont devenues carn-ssières
des hyènes viennent t’étriper mais moi je garde un karma fier
pas de trafic illicite, que la foule me plébiscite
en attendant je reste ici je récite des lyrics éclectiques
refrain
le rap un entêtement. on p-sse pas a l’antenne non
toujours aussi vainement qu’on cl-sse
tous nos textes dans nos têtes comme un testament
le rap un entêtement. on p-sse pas a l’antenne non
toujours aussi vainement qu’on cl-sse
tous nos textes dans nos têtes comme un testament
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