lirik lagu faim – anthropovore
nous sommes cond*mnés
désormais
nous sommes dans la merde
bons pour retourner à la terre
futur altéré
ressources consommées
le vivant dévoré
tous lobotomisés
terre, c’est un nom qu’on dirait inventé pour naître
dans un monde qu’on pourrait confondre avec l’enfer
le diable qui étend ses ailes pour s’envoler
se prépare à anéantir l’humanité
repentez*vous
ou fuyez, pauvres fous
avant que le ciel ne s’abatte sur nous
avant que bon sеns ne soit sous les verrous
priеz vos dieux de pacotille
les rockfeller ont les yeux qui brillent
pour voir la fortune
à quoi leur vie se résume
tout est foutu
tout est perdu
les alertes se sont tues
car aucun espoir n’est en vue
ouvrez les yeux, cessez de paniquer
avez*vous oublié que la peur n’évite pas le danger ?
comment voulez*vous sauver une race qui n’existe que pour crever ?
comment voulez*vous convaincre des milliards d’abrutis de vous écouter ?
comment voulez*vous sauver une race qui n’existe que pour crever ?
pollution, vous dites non
mais au fric, ils disent oui
j’ai connu ma planète sous un soleil flambant
je l’ai revue depuis transformée en carburant
je rêvais d’une autre terre
qui possède une atmosphère
que personne n’a foutu en l’air
où il existe une forêt primaire
je rêvais d’une autre terre
d’un lointain système solaire
qui ne connaît pas la misère
où l’homme serait un mystère
où l’homme serait un mystère
c’est bien beau de rêver, mais regarde la réalité
on va tous crever, c’est la fin de l’humanité
mais j’en ai rien à branler, vous pouvez tous aller vous faire enculer
car personne ne viendra nous sauver
personne ne viendra nous sauver
la bête viendra tous nous manger
personne ne viendra nous sauver
extinction, destruction, les cadavres s’empilent par millions
extinction, destruction, les cadavres s’empilent par millions
extinction, destruction, les cadavres s’empilent par millions
croissiez, multipliez, prospérez, disparaissez
croissiez, multipliez, prospérez, disparaissez
croissiez, multipliez, prospérez, disparaissez
retournez à la terre
abrégez votre misère
rien ne calmera la colère
de l’eden que vous avez tranformé en enfer
exhibez vos égratignures
pendant que votre planète devient pourriture
crachez sur vos ancêtres qui pansaient leurs blessures
comme les enfants légitimes d’un monde de raclures
le glas de votre époque a sonné
vous allez tous crever
faites la fête
dans ce qui deviendra votre cimetière
vous aviez si longtemps pour agir
vous aviez toutes les chances de vous en sortir
célébrez le gâchis qu’est devenu votre existence
lorsque votre pensée complexe est devenue démence
il est beaucoup trop tard pour prier
il est beaucoup trop tard pour pleurer
vous allez regretter
de vivre en cette époque de tarés
où le sectarisme est devenu légion
où la liberté va perdre son nom
carqués
evacués
comme des bêtes foire
que l’on conduit à l’abattoir
décimés
exterminés
l’espèce humaine n’a plus d’espoir
prisonnière de son mourroir
prisonnière de son mourroir
l’espèce humaine n’a plus d’espoir
et quand arrivera
le déluge de désarroi
qui emportera
toute raison sur son passage
les riches danseront
sur les tombeaux de centaines de millions
qui trop naïfs pour croire à leur perte
sont devenus du carbone inerte
continuez de sucer la bite de ces milliardaires
qui sans la moindre hésitation vous fontront en l’air
aucun espoir pour vos familles ou vos foyers
la bête viendra tous les dévorer
des milliers d’hectares déforestés
pour faire tourner la planche à billets
travaillez, achetez, consommez
croissiez, multipliez, prospérez, disparaissez
disparaissez
disparaissez
vos dieux vous ont laissé sans surveillance
à vous complaire dans la souffrance
à innonder vos oreilles de discours rances
jusqu’à ce que la mort devienne délivrance
brûlez !
expiez vos fautes dans le bûcher !
brûlez !
vous verrez votre âme se purifier
dans les flammes du brasier
que vos semblables ont allumé
brûlez !
expiez vos fautes dans le bûcher !
brûlez !
votre planète est en train de cramer
il est bien trop tard pour vous réfugier
tout va disparaître, la machine est lancée
le poumon de la terre va tous vous exterminer
recherchez maintenant la source de votre absolution
r*t*rdez l’inévitable et sombrez dans la soumission
vos dieux ne pardonneront pas, vos dieux vous cond*mneront
à une éternité de perdition
la faim de la bête ne connaît aucune limite
vous avez cru bon de vous reproduire si vite
et tandis que vous dévorez votre planète tel un cancer
son appétit s’étendra sur votre univers
des cris de joie et des vicères
déversés sur vos deux hémisphères
faites la fête, éclatez*vous
avant que la bête ne vienne pour vous
la faim de la bête ne connaît aucune limite
vous avez cru bon de vous reproduire si vite
et tandis que vous dévorez votre planète tel un cancer
son appétit s’étendra sur votre univers
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