lirik lagu parole d’un homme – b.e.s
encore un texte qui ferait pleurer le plus gros des lascars
car l’espoir s’barre, ça fait longtemps que j’le dis, donc laissez place
ne laissez pas l’sheytan vous mener à la tentation
on m’dit qu’y’a toujours pire, mais y’a toute forme de lamentation
et moi t’façon
moi j’écoute pas toute vos conneries. j’préfère gol-ri, m’parle pas d’alcool, car il suffit qu’j’pousse les watts à fond
donne-moi ton phone
mais sache que j’te rappellerai jamais, là tu t’poses mille questions, pff t’es juste un peu trop conne
y’a ceux qui parlent en scred et ceux qui m’imitent un peu trop fort
y’a ceux qui font d’la scène, qui parlent de 9 milli au microphone
donc c’que j’fais c’est pas du rap, c’est d’la charcuterie
j’en place une pour chaque frère, chaque vrai, pour ceux qui chaque nuit triment
car il suffit d’une seule parole pour que tu files au poste
le peu d’argent je les file aux pauvres, je n’ai pas l’allure d’un philosophe
moi j’fuis les hommes
et j’trouve le repos dans mes prières. j’ai toujours voulu marcher seul, j’me suis jamais dit « je suis les autres »
et si on tourne en rond, c’est qu’on se suit les uns les autres
car y’en a qui s’salissent mais grâce à dieu moi je suis saint et sauf
sauf je ne suis pas un saint et j’pensais pas qu’à ça
j’ai toujours tracé ma route depuis l’époque des bacs à sable
perturbé mentalement, p-sse moi plus d’quarante calmants
illégalement que j’fais les choses, pes amicalement
moi j’donnerai pas ma fille pour la musique
a ce niveau là j’suis un radin même si un jour je pète un fusible
niquer sa vie sur un coup d’gun, même une penser au suicide
y’a pas plus égoïste avec tout ce que l’adjectif suscite
demande du subside, toujours vus comme des immatures
j’ai rêvé des contrats les plus oufs, mais jamais d’signature
dis-toi qu’si la thune avait la même valeur que certaines vies
ce serait la crise depuis longtemps comme l’habillement de certaines filles
certains s’éteignent vite et d’autres tiennent tels des colosses
la vie est une chienne, elle nous a transformés en molosses, bolosse
mollo sur les mots
y’a qu’une seule technique, qu’un seul style, donc colle pas mon nom sur les autres man
mes punchlines t’arrivent tout droit dans les dents
on m’demande « t’es ou dans l’rap », j’répond que je suis dans les temps
donc, cherche pas d’excuse, t’étais là où on dit qu’t’étais
tu limites tes dettes, tu veux rouler en audi tt
tu joues l’bandit des tess
tu rêve du boulot qui rapportent des mailles, mais l’soir c’est fonce-dé que tu brandis des ‘teilles
j’connais ton quotidien
tu p-sses plus d’quinze heures sur un banc. prêt à tomber et sur quinze soces, pas un seul pote qui tient
frère, tous l’monde te lâche, car des ragots t’en dit des m-sses
t’as croisé l’copain d’ton ex et t’as la rage quand il t’téma
ouai, t’as la rage quand j’dis qu’t’es mal, t’as la rage quand j’dis qu’t’es pas net
t’as la rage j’fais du bon rap mon frère et tu racontes que d’la merde
tes potes font que d’te la mettre, t’ont carotte 200 francs
a vingt ans, chômage, alcool et t’apprends que t’as deux enfants dis-moi
est-ce que c’est ca avoir une vie ? tu t’es endetté, et t’as fais d’la taule au moins dix mois
in ch’allah, j’f’rais pas d’la taule et j’toucherai pas la c0ke
mon rêve c’est d’voir un hitlerien en plein milieu du bamako
mais bref, tu sais très bien que j’suis pas là pour faire la morale
j’te balance du haut du pont et j’balance du bon rap
y’a plus d’plus fort, la loi du plus fou, c’mec qui cache son glock
c’daron qui m’crache dessus, mais putain r’garde ton gosse
si l’argent s’mange, moi putain j’ai la dalle
j’porte les vrais sur mes épaules et jusqu’au bout je n’ché-la pas
une djellaba qui fait débat quand le raciste s’installe
l’histoire d’ce mec qui s’fait coincé parce qu’il s’tarte un zdah
c’est pour ceux qui parle de moi en disant c’mec c’est une sale race
j’suis désolé pour vous mais y’a qu’aux vrais qu’j’p-sse le salam
c’est pour les frères qui connaissent les matchs de foot au mois d’août
et désolé pour ceux que j’oublie car comme vous j’ai la mémoire courte
j’veux finir dans l’succès comme jean-paul belmondo
j’me c-sse creuser pour trouver d’l’or, j’en porte une pelle dans l’dos
et quand on m’parle d’amour, j’ai l’impression d’être un mec en fuite
oui j’ai un cœur mais j’le cache sous ma veste en cuir
oui j’ai un cœur mais j’le cache sous ma veste en cuir
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