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lirik lagu dimanche – balkanie

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[couplet 1 : 7m]
parano, les gens m’dévisagent bizarrement
j’ai pris la fuite au laser quest, j’ai cru voir des allemands
j’ai pris racine, faut qu’j’pillave du désherbant
sous les pluies acides, réservoir vide dans l’no man’s land
rien d’alarmant, si t’as l’air moi, si t’as l’air mort
depuis des mois, si t’as les remords d’être à l’étroit
châteauroux, c’est comme détroit, t’as les pieds froids
les usines ferment, l’hiver, on s’ent-sse à treize dans ton f3
le pire, c’est d’manquer d’espoir, cette vie qui t’intéresse pas
quitte à faire escale au bar pour la troisième fois
les gens qu’on a perdu ne réapparaissent pas…
les putes ont déserté, alors caresse-toi…
l’intérim t’a pas appelé, refoules quotidiennes
pendant qu’un putain d’vrp arnaque une p’tite vieille
heureusement, tes parents t’aiment, ils t’préviennent quand ils viennent
ils t’préviennent qu’ils t’ont mis en quarantaine

[refrain : 7m & sise ici]
rêver, c’est perdre du temps, c’est vouloir faire du feu avec du vent
tu perds dix ans à dire : “j’le ferai dimanche”
y’a ceux qui t’tendent la main et ceux qui t’font la manche
mais, si t’attends demain, autant attendre dimanche
joue au rappeur ou au roi du silence
rends-toi aux flics ou à l’évidence, frérot, vas-y, danse
vierzon résidence, le train s’arrête trois minutes…
y rester une de plus… plus personne n’y pense…

[couplet 2 : sise ici]
joujoux garés sur le parking, joues rouges
la bise te dit : “bonjour”, plus empathique que ses grands enfants repentis
j’voudrais partir… doute pas qu’ils compatissent
sourires carrés sur les gencives, égarés sur des acquis
de garderie ; nous, à courir sur nos racines, on s’égratigne
j’sais plus dire : “merci”, j’en ai -ssez d’jouer les gentilles
amitié, méchanceté gratuite, faudrait soigner ma répartie
j’ai pas l’regard triste, moi
j’viens pour beurrer mes tartines. tu veux des nouvelles, appelle
moi, j’en ai marre de faire mes courses en jouant à chat
face aux grands qu’étalent ma peine comme un châteaux d’cartes au rayon chips
ici, y’a quand ça va et quand ça va pas…
quand ça va pas, y’a pas d”cances-va’, les clients t’matent et les caissières
te tiennent la patte, bin quoi ?
t’as pas vu que j’ai ma gosse au bras ? qu’on a l’sourire et qu’on s’accroche
comme des mioches qui grimpent aux arbres…

[couplet 3 : 7m]
j’aurais pu connaître son histoire avant que papy flanche…
j’ai préféré fumer des joints, prendre de la distance
mamie fait d’la résistance, quatre-vingt piges
dans l’rocking chair, elle se balance devant vivement dimanche
elle flippe pour sa p’tite france, elle flippe que ses p’tits fils
finissent au pakistan, mamie, y’a pire, y’en a qui s’pendent
pas grand-chose à voir dans l’coin, mais bizarrement…
le bistro et la mosquée sont équidistants
coincé ici au point d’envier les gitans
ma meuf me dit qu’j’ai l’air hésitant quand j’dis : “je t’aime”
j’espère croiser catwoman en descendant les sacs poubelles
j’tomberai p’t-être sur quatre roumaines, ça m’fout mal…
alors j’emmène la p’tite au carrousel
la regarder tourner en rond, comme son daron fait
j’le sens, un jour, j’vais craquer comme un barreau d’chaise
“ciao, maman, j’prends la p’tite et j’me tire, ciao, la vieille…”

[refrain : 7m & sise ici]
rêver, c’est perdre du temps, c’est vouloir faire du feu avec du vent
tu perds dix ans à dire : “j’le ferai dimanche”
y’a ceux qui t’tendent la main et ceux qui t’font la manche
mais, si t’attends demain, autant attendre dimanche
joue au rappeur ou au roi du silence
rends-toi aux flics ou à l’évidence, frérot, vas-y, danse
vierzon résidence, le train s’arrête trois minutes…
y rester une de plus… plus personne n’y pense…

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