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lirik lagu conçue sur un nuage de drogue douce – billy joe & krm

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[couplet 1 : billy joe]
nique ta concierge d’entrée, prise de conscience foirée
brise ta tête d’enfoiré sur le …. c’est vrai
j’remets l’feu dans l’foyer, l’-ss-ssin soudoyé
mais l’rap sous un loyer, tes p’t-tes putes ne font qu’aboyer
trafiquant, mais quand ça ? la prochaine fois qu’on s’voit
tu m’paieras mes cances-va [?]
lui aussi on l’visera, j’aviserai son visage
qui peut refaire son visa, pour perdre il faut mal viser
l’homme invisible est dans l’studio, tous les conseils viennent de c’t’idiot
y a d’la poussière dans mon stylo, de la de-mer dans le style aux autres
en vérité j’ai le temps, quand tu prétends que j’attends
tu m’prêtes le temps pour t’entendre, pourtant j’ai prévu d’t’attendre
fils de pute, on est pas venu pour terminer derrière tous tes leaders
on a trop fait en sorte de conquérir le monde, au final tu t’en sors avec le même salaire qu’une caissière à liddle
ravi d’éditer le vide et le crime, elle craint que son crime a craqué
que le cri qu’elle a prie entre cuisses entreprenne de criquer
pas de panne de briquet, pas de panne de trique
kicker, kicker, snikers, snikers
nique ton flow, tsuni embr-sse smitters
t’as des chouchis, t’as l’cul d’homer, la bite à burns
ça sent le roussi, ça sent [l’touchy, t’es… ?]
t’as perdu tes burnes dans le combat des maîtres et comment voudrais-tu qu’on s’entende ?
au départ ta mère s’était contentée de m’aborder, depuis qu’elle a vu l’fauve elle est moins consentante
fallait bien qu’on s’étende, qu’on ait gardé c’t’envie de les tuer, de les pendre par les pieds
jusqu’à les rendre muets, qu’on ait garé la caisse aussi près, dans un pré près d’un pin, fusil prêt

[pont : billy joe]
c’est nous deux, c’est nouveau
la combine au boulot
au boulot, au, au…

[interlude : billy joe & krm]
-et mais d’ailleurs il est où l’autre ?
-clac
-ah bah justement, c’est à toi
-attends, tends-tends, attends, euh
euh bah en vérité j’étais …, j’suis parti faire les courses là au super u là, mais euh…

[couplet 2 : krm]
fais attention à ta pet-te gueule, on t’a dit que je pratiquais l’art du middle
j’ai pas pris d’gun, juste de la weed, un peu d’olives
des cacahuètes, des chips au paprika, deux bouteilles pakito
du tablals, et des bustas, et deux radikas, je sais plus trop
c’que j’ai zappé de ma te-tê quand j’suis parti faire les courses
trop fonc’dé, j’ai pas calé la vodka près d’mes bourses
c’est fini ces conneries, même sans tise on gole-ri
j’me fais un bol de riz, jeune connard j’m’en branle du ritz
t’es un [branledurie] , des costumes dans ta penderie
abandonne vite, on prend des risques, toi t’adore l’urine
tu vis près du port je ouïe, dans une porcherie au bled
j’suis qu’un franc ça oui, ici j’suis un maghrébin venu d’algérie
oui ma chérie, préviens ton daddy si tu viens faire du rodéo
pour toi c’est l’apothéose, j’te ken, tu t’crois à bornéo
la combine c’est juste un cadeau de deux sales ados
on a gratté ça sous beu, il en reste dans l’sac à dos
j’ai pris les devants depuis qu’la combine est sur mon cv
technique de fou dans l’procédé, on est pros c’est vrai
on est désolé, pour ce projet il n’y aura pas d’cd
thc contre l’anxiété, respecte un peu l’ancienneté
donc va cliquer ou va niquer ta re-mè sur ton palier
quand j’me mets à manier les mots
c’est mes alliés, c’est chaud comme on tartine le micro
krm et billy joe, j’écoute pas tous ces idiots
qui m’calculent que par nécessité, si la vérité tu n’veux pas voir alors j’te souhaite une cécité, c’est cité
c’est la forêt et la cité, retiens bien nos ident-tés
précieux comme des antiquités on va faire le taff sans pitié
toutes, toutes les prods ont les a kickées, naturelle authenticité
c’est c’qu’on est venu plébisciter, on envoie tout sans hésiter
du vrai pera revisité, c’est lourd et frôle l’obésité
inspiration illimitée, inimitable, t’es dépité
inévitable, tu vas chialer, productif comme une vache à lait

[outro : billy joe & krm]
-au fait, euh, c’est ça les courses là ?
-bah… ouais, fin’ j’ai pris des cacahuètes, t’as vu, des chips tout ça… pourquoi ?
-et les bières ?
-bah… j’ai pas pris
-ah ouais ? tu sers à rien toi
-oh eh… vas-y, c’est bon, tu vas pas faire chier avec tes bières là
-ah ouais ? ah c’est comme ça ? bah vas-y moi j’me c-sse. connard

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