lirik lagu photomaton – brlz
pourquoi j’fais du pera? pour être sûr qu’on m’respectera
pour zapper comme dori, voyager kiffer comme dora
mon son propulsera ta meuf sur mes adducteurs
on était libres avec nono à l’arrière de mon scooter
a l’époque j’rappais même pas, y avait rien dans mes rétros, ça
sert à rien d’rêver trop j’m’éclate la tête sur d’l’electro
j’perds mon temps sur mon pc il m’faut la ventouse aux wc
l’autre soir j’me suis surpris à penser aux peuples oppressés
ça part en couille dans ma tête j’bouge en claquettes
j’dégomme double dose de poulet maillot dans un baguette
des bulles dans une canette, des potes débiles quelques souvenirs
indélébiles construits entre une télé et des manettes
mes potes encaissent les coups pour moi toutes mes craintes et tout mon mal être, j’m’enfonce dans un trou noir la lumière s’éteint au bout du couloir
c’est berlioz, le cœur est lacéré, j’ai plus d’excuses parce qu’aujourd’hui personne peut m’arrêter
j’suis prêt à tout sacrifier, enfin presque, j’garde ma caisse, et mon taff parce que ça br-sse -ssez pour un voyage en grèce
j’emmerde les enculés qui font d’la lèche, à des mecs qui font d’la lèche, à des mecs qui font d’la lèche
si tu m’cherches, j’végète là ou j’creche, j’crois pas en l’avenir
j’attends l’crash, j’suis un lion en cage, chienne paie moi en cash
j’ai la rage, et le r a p, j’pense que c’est la clé, thérapie :
ramène des raclies, ça va déraper, yeah !
tous les soirs, soulé, j’tente un roulé boulé pour esquiver tous les shtars, beaucoup trop d’choses nous séparent
j’mets d’l’harissa dans l’taboulé, mon rap touche mais j’ai trop d’flow pour couler, à la sortie des cours les tipeus roulent des zdars
dans ma ville je r’tourne des bars, j’déboule vener parfois ça dégénère, la serveuse nous dit qu’on exagère, mais nous on sait qu’ça gère
ma gueule face contre l’étagère, un couple naufragé
un garçon un peu trop fâché, des hits à propager
j’dégaine comme napolitain, j’leur apprends la politesse
vos rappeurs doivent rester au lit car ils ont la scoliose
ils sont immobiles face à berlioz et l’flow qui oscille
j’fais trop d’musique j’ai les yeuz de mesut ozil
du lundi au lundi c’est idem j’suis perplexe
y a pas grand qui m’aime j’ai vu 200 fois le film d’eminem
j’suis toujours dans l’même secteur de r e i m s, à l’ernest
j’vois les mêmes gros bouffons dans leur sweat airness
j’pense que j’ai grandi, même si j’suis jamais content
le temps p-sse et anéanti, les rêves des mes gars j’les comprends
j’écoute plus les “on dit”, j’aimerais faire grimper mon clan
le public est conquis, ma frappe fait vibrer les montants
j’suis l’prochain mc pressenti, pour faire cramer ton walkman
mon esprit vagabonde la nuit comme si j’étais batman
un matin d’été la pluie tombait le ciel était gris
j’me suis mis à faire du pera comme si c’était écrit
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