lirik lagu tripes – brouillard
[couplet 1]
j’vous aime et j’vous emmerde, on va commencer par là
je sème et, amer, constate une vie de paria
j’voudrais soulever des concepts qui me pèsent lourd aujourd’hui
t’expliquer des préceptes grâce auxquels j’ai grandi
je vais te parler d’amour, ça n’va pas être marrant
j’vais t’parler de moi aussi, donc tu peux serrer les dents
tu pourras compter les bosses des chutes de mentalités
mais ne soit pas fier, beau gosse, de n’être jamais tombé
j’vais te parler du gars qu’j’étais ; très peu d’amis, pas d’apôtres. j’étais grand par la taille mais petit pour les autres
j’vais te parler des nanas qui me plaisait aussi mais c’était pas leur faute
elles étaient grandes par la taille, grandes par les autres
j’vais te parler de mes illusions, on m’a dit qu’il fallait être gentil
que pour plaire à louison, il fallait du temps et d’l’envie
mais si d’l’envie il en faut, mais aujourd’hui le temps on s’en fout
aux poubelles, suffit de mettre le feu pour finir au trou
on parle de meufs comme on parle d’ustensiles de cuisine
quand j’entend les mecs parler de nanas, mais je me crois à l’usine
et je me sens con tout seul, accroupi dans un coin
j’écris mes petits poèmes, est*ce que c’est moi qui comprend rien ?
[refrain]
j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que j’ai mes emmerdes
toujours le même dilemme, la terre tourne*t’elle à l’envers ?
je crève de soif, d’amour, j’boufferais du love à en crever
je rêve dans le désert des jours d’un oasis où m’abréger
mais j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que j’ai mes emmerdes
toujours le même dilemme, la terre tourne*t’elle à l’envers ?
je crève de soif, d’amour, j’boufferais du love à en crever
j’rêve dans le désert des jours d’un oasis où m’abréger
[couplet 2]
je rencontre des petites têtes sympathiques, me fout des coups de pieds dans l’oignon
un petit barbu, un asiatique font passer mon ego pour un con
me dise que si je continu comme ça, mais je finirai sans un rond
pire que ça, je tournerai en rond et mes amis des bouts de tesson
alors on aborde des gens dans la rue : “dites*moi quelle est la direction”
alors on aborde des groupes dans la rue : “est*ce que vous aimez ma chanson ?”
puis on aborde des filles dans la rue : “est ce que tu me trouves mignon ?”
on aborde beaucoup de choses, on soigne les symptômes sans prescription
mais malgré cela, le mal persiste, je pleure, j’ai mal au bidon
des blocages même si j’insiste, j’ai peur, je m’sens bidon
c’est vrai qu’c’était une bonne piste, j’en ressors plein de réflexion
mais faut que j’creuse tous ces rites, que j’découvre ma propre dimension
alors maintenant parlons de la pianiste, j’penserais qu’une copine serait la solution
une copine n’est pas la solution
[refrain]
j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que j’ai mes emmerdes
toujours le même dilemme, la terre tourne*t’elle à l’envers ?
je crève de soif, d’amour, j’boufferais du love à en crever
je rêve dans le désert des jours d’un oasis où m’abréger
mais j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que j’ai mes emmerdes
toujours le même dilemme, la terre tourne*t’elle à l’envers ?
je crève de soif, d’amour, j’boufferais du love à en crever
j’rêve dans le désert des jours d’un oasis où m’abréger
[couplet 3]
mais dans c’bordel, la faute est mienne, c’est même pas la faute à brouillard
un visage blême, rempli de haine, intolérance pour les trouillards
quand ta propre vue t’insupporte, que tu crois plus à l’espoir
c’est ultra grave, ça ferme les portes, ton pire ennemi est un miroir
mais une fois qu’t’as pigé ça, la vie glisse comme lubrifiée
j’ai plus peur d’être montré du doigt, mieux, les miens j’les sens unifiés
quand j’serres le poing, pas mythomane, que j’suis prêt à tout ravager
ou quand ils jouent à spiderman pour s’amuser avec gégé
la plainte laisse un malaise car dans l’fond elle est mauvaise
le truc c’est d’piger que tout le monde est bon mais se démène
accepter d’avoir dit de la merde même si on est pas à l’aise
car en plus d’être bonne, cette putain de connerie est humaine
[outro]
j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que je me démerde, le thème est le même
la terre tourne autour de la mienne
j’ai bu l’eau de l’ego, l’amour peut aller se rhabiller
je bulle et dessert le rêve des groupies déshabillées
j’aime et j’emmerde, c’est pour ça que je me démerde, le thème est le même
la terre tourne autour de la mienne
j’ai bu l’eau de l’ego, l’amour peut aller se rhabiller
je bulle et dessert le rêve des groupies déshabillées
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