lirik lagu le feu – bunker
[cr*pulax]
yeah
il pleut des pavés sur les uniformes
molotov, keffieh, johnny walker, hauts de forme
imminente est la réforme, bro, n0ble est la lutte
tenir le taureau par les cornes et r’tourner belzébuth
c’est carnaval, l’oncle sam déguisé en joueur de flûte
garder notre calme quand dans leurs poches salaires d’joueurs de foot
avec d’la schnek et des jeux endormir tous nos doutes
ensuite prier un dieu qui a jeté nos rêves de gosses aux oubliettes
quart*mondistes et fils de riches, jeunes marxistes et fils du christ
cagoulés face à défaite
taxés de terroristes
bonnet d’âne god level
hooligan comme le leve
bodyguard d’la plèbe
un peu comme le keve
yeah
en première ligne depuis nos premiers 16
la paix renaît d’ces cendres une fois sortie d’ces parenthèses
ici le peuple fonctionne depuis toujours au marche ou creve
superstitieux comme si c’était chaque jour vendredi 13
[lanceflow]
plus rien à foutre des manifs, on veut des émeutes
plus rien ne m’émeut à part une voiture de flics en feu
j’ai quitté le troupeau, j’ai rejoint la meute
j’préfère mourir menotté, cagoulé que survivre avec si peu
ok, d’accord, ailleurs c’est bien plus miteux
mais j’lutte ici et revendique le droit de vivre beaucoup mieux
derrière une barricade de pneus j’retrouve un sens à ma vie
plus rien à perdre ici si ce n’est la joie de voir grandir mon fils
tous les matins j’me demande comment remplir son bol de frosties
pour m’évader j’suis dans la drogue dure, les putes et la tise
l’opium du peuple en temps de crise, c’est la champions league
ado j’kickais des trucs drôles, adulte j’ai plus qu’des textes tristes
un compte vide
j’empile les dettes aussi vite que dans cette merde de tetris au level 110
j’attends plus rien de c’monde de merde ni des gars qui nous dirigent
j’mène le cortège, flambeau en main, pour brûler leurs édifices
[carlsberg slim]
matraques en érection, lascars en dépression
que brûlent enfin les feux sans artifices de l’insurrection
contenu sous pression, constamment sous tension
nos rêves, leurs cauchemars
barricades, révolution
flashball, déflagrations, mascarades, élections
fais dodo, t’auras du boulot, vas*y broute mouton
t’aimes croire aux mirages, hein?
aux verts pâturages
t’as même décoré ta cage
on te baise avec des images
on tourne en rond dans le noir à danser autour du gouffre
arrête d’attendre le grand soir, c’est toute la journée qu’on souffre
sombre illumination quand des gamins s’immolent
tirs sans sommation, putain quand est*ce qu’on flingue ces guignols?
c’est seigneurs contre valets
on a pas fait c’qui fallait
fantasmes de napalm au lance*flammes, d’incendies de palais
rallumez les torches, l’histoire a la mémoire frileuse
leurs shtars à la broche, leur grille d’lecture à la disqueuse
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