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lirik lagu les nuits de yaoundé – bustamej

les nuits de yaoundé

environnement 237 rime avec ville de 7 collines
amour spirituel, direction l’essentiel

on a le temps pour le ménage
puisque déchets et poubelles ne font pas bon paysage/

amour fragile, direction l’occident
divorce ethnique pour devenir un africain/

le samaritain de la journée est le bandit du soir
parce que madame la faim n’a pas reçu de pourboire/

qu’est ce qui nous retient ici?
à part que c’est chez nous ici

le langage culinnaire a son a son avis
et j’ai le même avis/

cruelle ici de courrir après ses rêves
vu que l’amour professionnel n’est jamais à temps partiel/

le système dit que tout va bien
et les routes militent pour un enfer sur terre/
on va à l’école pour devenir tous ministre
si on y va pas, ce sera footballeur ou infleunceuse/

si la capital est enrhumé, c’est que tout le pays est malade
a part douala et vom meka/

alors mieux faut aller en libye n’est*ce pas!
mieux faut la liberté en cfa!?

et là*bas rien n’est mieux à part le confort économique\
tout n’est pas que question d’économie?

mange, mange d’abord
on verra plus tard
les chagrins,les,les rêves les revolutions

refrain :
la nuit parle, les hommes parlent, le système parle, les militants aussi
les bandits, la police, les églises réveillés bercent toute la nuit
bienvenue dans les nuits de yaoundé

et sous les lampadaires en panne, les amoureux
grondent, rondent les milices et offices
et les barres qui ronflent, et les enfants sans abris réveillés
sillonnent toute la nuit :les nuits de yaoundé
scratch marius

je suis d’ici, ils disent que je suis de là*bas
toute pensée différente d’ici est forcément de labas/

et labas on ne dit pas que ça vient d’ici
c’est aussi ça la domination systémique/

le bohneur n’a pas de prix
on est heureux avec quelques centimes

j’aime trop la nuit ici la sécurité nous restreint et nous fait réfléchir

je suis un eton de maroua
passé par bafang, kaelé, tcholliré, ngaoundéré. kribi*mbengwi
fallait compter les nuits de yaoundé
même si c’était après celle de qc/

toute façon, je dois faire le choix de ne plus choisir
entre l’amour et la foi l’écart est aussi grand

et sur tous les murs des églises
trop de saints à la peau blanche
et je n’aime pas trop l’expression mbenguiste
tous ces maux qui me rappellent la domination systémique./

refrain

- bustamej

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