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lirik lagu anti-héros – c-sen

vendre 18 milliards d’albums, c’est pas le but, juste être un type peace
la main gauche sur la bite, deux, trois pistes, dans mes lyrics j’élimine
je connais mes limites, à peu près le triple des doses prescrites
et j’ai beau niquer le whisky, je ne ferai pas comme monica lewinsky
une carrière à genou, à se rouler sous la table
j’suis face à l’étable à gueuler comme devise mort aux vaches folles
pendant que dans le mouv’ ça se clash, que les flics s’esclaffent
que les pet-ts se demandent ‘mais qu’est-ce que c’est que cette life ?’
sortir de cl-sse entre 2 marc dutroux en plein procès d’outreau
les mêmes français qui tirent ces gueules outrées
tu n’as plus besoin de les braquer, personne ne bouge
ils comptent tous sur la police, chialent chaque jour de nouvelles milices
se p-ssent dessus, s’enfuient devant des enfants
je me demande dans le fond, pourquoi ils en font ?
moi j’suis à ma place parce que je ne parle pas en ton nom
déjà que si tu me prêtes ta caisse, ça part en tonneau
dans mon flow y a du tanin, et c’est pas ça qui défonce
aucune drogue ne donne du talent
j’veux ressembler à personne, en ayant l’air de tout le monde
dans mon cerveau, je suis trop seul, et je représente ma gueule, dans un monde, trop sale

refrain
un ange p-sse et vite il trace sa route loin de la mienne
on m’a dit que ma réussite arriverait post-mortem… sur la tête de sa mère!
alors j’avance un peu la date de ma mort. je parle peu d’amour
m’en veux pas belle gosse, j’vais te faire chanter comme ‘macy gray’
j’ai mes 6 grammes de ma weed si gr-sse
comment ça j’suis grave ? 10 keus 10 keus je dépense à la seconde
à la grave diggaz diggaz, 18 feet deep. même la mort, ça coûte cher
j’suis pas sp-ce comme dj crush. j’suis pas spé
là où je crèche beaucoup vendent. les jeunes pousses toussent
ou alors c’est boxe, piscine, poussent comme ‘monsieur cash’
moi j’ai le spliff royal comme flush à volonté comme dans ce putain de flunch
avec ‘le chef’, tise plus de flashs qu’il n’y en a sur le périphérique
entre 2 vérif’ tous s’en foutent de savoir qui je suis, quand je traverse la place de clichy
j’suis que dalle, juste un gosse de plus qui a grandi sous te-shi, et qui baille l’héro

refrain
ça fait 40 fois, et je te le répète encore une fois. chaque tin-ma c’est brûlure d’estomac
et je me réveille la tête dans le cul de la veille, avec les bruits de la ville
comme le soleil je suis toujours à l’ouest quand j’me couche
une femme à l’aise quand j’me douche
j’touche pas l’but et y en a pas dans l’album. le c.sen.com
pas se marier à une pauvre conne
exigent, un mec til-gen, brouillon mais scrupuleux, à l’esprit cr-puleux
mon crâne pue le rap ou le tag sous le sol de paris
je ne serai pas le même homme si je vivais à barcelone ou à rio
que mon tier-quar se nomme le barrio
souvent je me dis qu’il y a plus de sentiment, comme avec une professionnelle
d’abord bénévole, hip-hop p-ssionnel, je peine et vole de mes propres ailes
le c.sen et c’est sale comme les chiottes de nos salles de concert
sous terrain comme le tunnel sous la manche
toujours 4 as dans la manche, alcatraz sur la gauche
la santé sur la droite… extrême, je p-sse et me love
sur un 4 places de la ratp avec de l’encre corio sur mes air-max
dans mon cerveau, je suis trop seul
j’veux ressembler à personne, en ayant l’air de tout le monde

- c sen

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