lirik lagu pacha mama – calliphonists
tryphon mc
j’suis un ancien astronaute, jase avec les argonautes du bélier d’or et d’nos milliers d’fautes
la mauvaise graine féconde la pachamama
la chose achevée, laisse papa pachave
une main sur la lune, l’autre sur le soleil
cauchemar, saison brune, pendant mon sommeil
réchauffement médiatique : tout est dilué
même le discours écologique est bien pollué. yo
de riches homies s’accaparent l’or, croup*ssent en paca
cеs chiches momies ont des os dе rascar capac
compte mes vers au quipou, comprenne qui peut
la légende s’écrit, s’arroge à la main
menteur ou pas ? thierry jamin
de la mama pacha on a tous besoin
de nos drames et nos choix elle se moque bien
elle a vu d’autres espèces s’éteindre
si l’homme meurt, qui va s’en plaindre ?
tu peux sacrifier les vigognes / on a des problèmes en gigogne
le peu d’plaisir devient bien morne / ils t’endorment avec youp*rn
leurs solutions sont des licornes / sauve la planète : shoote les cigognes !
car
l’homme, l’enfoiré, fauche les forêts
fourre ses forages à leur orée
pille les terres rares, toute vie terrasse
les terrains s’approprie, les espèces asservie
tous on le sait, tous on laisse faire
tout est écrit : toute chose s’écroule
horreurs réelles sous aurores boréales
la lumière dans mon fiel forme un arc*en*ciel sale
antidatae
pêle*mêle mes mots émergent d’une mer verte
même les monts s’émerveillent, proche du soleil
chaise électrique clichy*montfermeil
mon sang a perdu de son vermeil
autant que la laitière son vermeer
ou que tes extrémités pernelle
t’imagines pas tes origines mec
ecce h0m* couronne d’épine ouais
épiderme un peu beige au petit dej’ un pot belge
bouge ton derche de pimbêche ou goûte à la bèche
qui a créé la brèche entre les océans
mon flow coule : incontinent
terre mère si tu me le permets
j’aimerais être éternel
plus original qu’un werther’s
combler le silence le faire taire
des nuages de pierre coule un déluge de roche
homme troglodyte, habitât sous roche
les anguilles se font rare au centre de la terre
tu t’es assis sur une stalagmite
en attendant que la lave monte
tu t’apparentes à un sodomite
mais va sans honte il y en a qui entre ermites
passent leur vie à se sucer la bite
bed
pas venu pour mégoter, en tournée dans l’monde entier
la terre mère m’a mandaté, pour v’nir te faire méditer
d’un vrai don on m’a doté, j’suis partout et non daté
j’applique les rituels sans douter, c’est spirituel immédiatement
mes plantes sont plus cultivées, que toi, suis*je donc animiste ?
à quoi mes cultes sont*ils voués ? la nature et l’naturisme !
les différences sont effrayantes, la vérité est effarante
la vie s’avère en effet raide, la terre*mère est éphémère
j’ai pas encore atterri, à faire le tour j’suis affairé
atterré ou attendri, encore jamais arrêté
au*dessus du lot, aviation, je n’ai rien fait avant l’son
en perpétuelle évolution, bon rappeur, mauvaises intentions
je porte le monde avec mon cou, tu peux m’appeler cariatide
je peux tirer plus de deux coups, plus efficace qu’une carabine
donne moi du rhum et un drakkar, j’pars conquérir les caraïbes
moi j’finirais au valhalla, alors j’m’en tape du paradis
majin seed
j’avoue un jour je vais exploser
mes larmes montent vous allez plonger
toujours je gronde tes années sont mes secondes
j’retourne à la terre mère, f*ck ce monde
hey hey hey j’passe le salam à l’amour
relève moi quand j’ai l’âme à la mort
que mon coeur est sourd à tous tes accords
maintenant c’est mon tour
avant qu’j’m’évapore
yo, je dois donner tout ce que j’ai
me libérer de mes chaines et faire ce qu’il me plaît
je compte les morts quand vient le soir
j’suis plus fort quand j’ai plus d’espoir
laisse moi mourir, laisse moi vivre
si j’fais de l’argent ce n’est que pour survivre
et puis dans un soupir t’entendra tous mes textes
j’sais qu’y’a rien de pire qu’écouter mes prétextes
alors il faut qu’je gratte
et que je creuse pour voir
si la passion démarre
j’ai déterré l’trésor
pénétré mon histoire
c’est un labyrinthe d’or
j’explore les couloirs
et chasse le minotaure
et sache que… je ne représente que moi même
j’possède personne y’a que mon destin que j’détienne
même si je brille et que je sors de l’ombre
il est clair que je n’écris que pour mon propre compte
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