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lirik lagu l’éclipse – cenza

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quinze ans qu’je mange des pierres par passion
qui a dit que c’était facile t’façon, mais passons…
j’n’ai pas mis cette plume autour d’mon cou pour faire joli
j’ai promis, et le micros l’dit
auditoire et torticolis
j’fais l’ouvrier pour mon uzine
allez sens, hallucine
avant d’réaliser que mon fusil n’est pas lucide
j’expulse une larme de plus
éclaboussé d’l’encrier
j’m’entends même plus parler
autant crier
autant griller, dans les flammes de l’enfer pour un sou
et m’dire quel cul lécher
tu m’prends pour un fou ?
ma secte pour un z
car les derniers s’ront les premiers à rimer groupuscule non*endoctriné
et quoi ? moi ?
faudrait qu’j’prenne le manège comme les autres
pour m’faire retourner
jusqu’à m’en tordre les côtes ?
comme un alcoolique m*s*ch*ste
ma mine m’attriste à gratter
je suis cet artiste raté !
j’égorge les mots mais ça remplit pas mon estomac
prie pour moi
j’ai misé sur les miens
j’ai rien pris pour moi
j’enflamme la foule avec deux silex
j’le fait pour le hib, tout le monde s’en bats les couilles
tu peux l’archiver
y’a rien à valider
j’fais kiffer les anciens
mais j’reste en chien, car c’est pas eux qui achètent mes cd
arrêtez d’rêver !
on vit dans un monde de crevés
même si j’me fais greffer une patte de greffier
j’retourne parmi les miens !!
je m’alimente, un minimum, au maniement du mic
me munis de mon arc
j’ai voulu faire une secte, à moi d’me sacrifier
voir mes gars friqués, agripper le billet qu’on leur a fabriqué
mon rap est poussiéreux
il est en noir et blanc
il a un goût d’haineux
il mets des fois les gants
a force de faire les gueux
on prend pas des milles et des cents
la vie va vite
j’fais coudre un cadre avec une corde de guitariste
la vie d’artiste, quoi ?
elle m’a trop fait bandé
des fois j’lui mets des doigts mais y’a qu’ça qu’j’arrive à rentrer
l’écriture c’est ma branlette
j’m’en vais l’faire en douce
même ma meuf me croit pas quand j’lui dit qu’j’les mange tous
ils sont hardcores, eux ?
ils sont moulo comme un p’tit mort
j’sors de la salle du temps
j’ai sorti six corps
j’en ai marre de voir ces trimards me devancer
que la grande reine des putains leur apprennent à penser
j’ai 21 demis sourires, après mille soupirs, mais non
tu finis vite comme un schlag, si tu prends pas les d’vants
j’ai perdu mon temps à essayer d’sortir un vrai son
mais pour moi, “toucher les étoiles” ne restera qu’une impression
j’ai du croire qu’j’allais changer l’monde en brandissant mes lyrics
l’imaginer une seule seconde m’a rendu bien pessimiste
ils se demandent encore pourquoi l’appellation sectaire
parce qu’on veut pas rester avec eux, on préfère les frères
j’m’en bats les reins, j’aime bien
mon essain, c’est mon univers
terrain usinère. pas d’dessin
un festin, quand on éteint, les lumières
j’te préviens c’que j’détiens demain
encore plus qu’hier
le pain ou la cuillière ?
le choix nous appartient
a chacun mais reste unitaire
les miens contre lucifer
le chemin est lointain
et suicidaire
une flaque de vin, urinaire
j’ai faim et j’remplirai pas mon écrin avec une prière
ils veulent que j’fasse de belle phrases, que je joue les poètes
ils prennent des mots qu’ils ne connaissent pas pour n’pas paraître trop bête
j’aime pas faire pleurer les chaumières
j’écris les larmes aux yeux
tuer son art, c’est comme monter avec une arme aux cieux
y’a déjà v’là la queu devant la caverne d’ali baba
j’ai pas été assez con pour essayer d’aller là*bas
c’est d’pire en pire, et pourtant l’important c’est d’pouvoir partir
j’perds mes reperts et mes remparts s’effondrent en parties par terre
j’aime la vie, mais la vérité
l’idée s’est tirée, filée en beautée, maquillée
rédiger des piles et des piles de papier
déchiré, ma tête s’arrête pas d’rimer
pourtant j’fais des concerts, j’fais partir quelques galettes
mais j’avais plus de baskets, quand j’bicravais des plaquettes
maintenant j’regarde en arrière, me demande c’que j’ai raté
j’me suis mangé la barrière, finis par terre éclaté
promenez mon nom, l’emmenez à l’aumône
me contenter du minimum, et contemplez leur silicon
mon parcours est une [parade/paraude[?]] entre le hall et le studio
j’suis cond*mné à faire un rap qui ne marchera plus trop
y’a quoi s’taper la tête contre un mur
faire la fête, comme des cons j’t’assure
bouge tes fesses, un bon coup d’ceinture
internet est arrivé, et a enlevé tout les doutes
c’est pas les artistes, qui font d’la merde
mais bien les gens qui l’écoute
j’ai voulu planter mon drapeau
sur la lune avec mon troupeau
aggriper, comme des cr*peaux
la croupe de son croupion, accroupi
reste accroupis, j’ai d’jà tout pris
bousille des rimes pourris
j’sais pas combien d’temps, j’pourrais encore tenir comme ça
j’vais là d’où vient l’vent et ça m’rend fort de l’dire d’bonne foi
j’ai un tard*pé, dans la bouche, qui fume parce qu’il vient d’faire feu
paw
sucez donc ma queu sous un grand ciel bleu !
sur la tête de mes ancêtres
c’est la monnaie, mon ami, qui manie l’humain
le manipule, lui ment même
sans un compte bancaire, les ronds manquaires
la con d’sa mère, ils l’auront entière
mes poches sont en pierre
ils sauteront en l’air, quand j’aurai vidé tout mon chargeur
débridé mon ardeur, millimètré comme un solo d’batteur
alors je fais le tri, et le prix à payer est le vide
et j’me dis que cette chi, que cette vie ne sera que fait de gris
ma gueule, en attendant, je prends le seum
malhreuseus*m*nt, ça va m’inspirer
seulement, je ne vais rien tirer
j’ai insisté, insisté
j’ai les mains crispées, ainsi fait
j’suis pas invité, infiltré
j’ai jamais été impliqué
j’vois le spectacle avec autant d’laideur
mes mots n’craignent pas la douleur
j’écris avec la main du seigneur
l’ingénieur
qui m’a donné le génie
que j’aime à imaginer
jamais savoir ne m’avais autant gêné
j’ai développé un art afin qu’cette philosophie soit mienne
un rêve de gosse, transformé en un combat contre soi*même
j’apprends d’la vie et tristement, j’n’ai plus rien à apprendre d’eux
quand j’dis eux, j’sais même pas d’qui j’parle, et c’est encore mieux
rien n’a changé, j’les vois hurler d’vant leur boyband préféré
sauf que maintenant ces tarlouzes se prennent pour des énervés
j’vais avancer dans l’allée des ombres, le fourreau chargé
traverser la vallée des morts sans jamais les regarder
chaque pas que je fais, me rapproche d’une fin certaine
mais j’irai jusqu’au bout, jusqu’à l’éternel
ma plume est forte, elle vole
je suis fier d’elle
elle m’accompagne et virevolte à plein air
planante comme cette planète
la terre est belle et pleine de peines, de quoi remplir mon stylo bic
j’regarde tomber la guillotine, au milieu d’tous les hypocrites
c’est si logique et triste aussi, mais qui va faire quoi, comment ?
le spectacteur est fait d’la peur pour celui qui tiendra les commandes
j’fais mon petit bonhome de chemin
au milieu d’cette merde, comme tout l’monde
comme un mouton qu’on va tondre
a l’ombre
et [?] attendant ma gamelle, pour c’que j’raconte
qui est l’patron, attendant l’prochain morceau qu’on va
pondre ?
j’affronte, un ennemi invisible à l’oeil
lis ma tête d’inculpé
valeurs incuquées, le manque de dinité qu’ils ont eu
pourtant j’suis personne et tout l’monde à la fois
j’m’en bats la race, qu’ils fassent crari qu’ils reconnaissent pas ma voix
prends ton prochain, par la main et emmène le loin de là
comme tous les hommes, on fout la merde, et on s’en va à deux pas
quitte à laisser une trace derrière moi, autant qu’elle sente bon
j’veux pas leur donner mon travail et payer l’prix d’la rançon
j’suis préparé, et sais qu’j’vais pédaler
avant d’aller m’étaler, sur les pavés
attraper la clé qu’ils ont égaré
ce coeur est glacé devant moi, devenu mon exutoire
ils n’ont encore rien entendu, alors qu’ils auraient dû l’voir

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