lirik lagu la colombe – cookiesan
[intro]
yo
les gars, j’voulais juste poser un texte
car dans ma tête c’est l’bordel
on veut juste être libres
[couplet ]
qui sait vraiment c’qu’il y a dans ma tête
a part allah et mon cœur ?
j’suis décalé comme un gitan avec une dégaine de rockeur
tu sais, j’te raconte pas ma vie
juste ma vision des faits
quand j’te dis qu’une nouvelle meuf, c’est une future défaite
défoncé, j’le suis pas qu’les soirs de fête
j’essaie d’suivre la sunna mais sur twittеr y a pas de prophètes
moi, j’suis plein dе contradictions
tu peux faire l’addition de mes péchés
t’y trouveras la somme de mes addictions
bébé, ne m’en veut pas si j’te dis je t’aime sans l’penser
mais t’es qu’un plan cul ce soir j’suis venu pour m’ambiancer
et tu l’sais, ça fait du bien d’être un salaud
j’ai l’impression d’être une tâche, tu sais celle qu’on rince à l’eau
j’ai connu d’la solitude qu’aucun câlin n’guérit
les miens savent que mon psy s’appelle arkana keny
allume tes flammes, j’me barre, ciao
j’suis en feux de détresse
j’ai compris qu’pour s’détruire y a pas plus fort qu’une faiblesse
ramène pas ta science, nan, viens pas m’faire ta morale
j’ai pris du grade depuis l’époque des pogs, des casquettes kaporal
le sentiment d’exclusion c’est qu’un dommage collatéral
moi, on m’a tellement mis de côté que même au foot j’suis latéral
la vie c’est pas terrible
a tout miser sur l’matériel
si aujourd’hui tu t’plis aux règles
forcément demain t’es raide
forcément demain t’es dead
t’as beau crier à l’aide
personne fera rien pour toi
on t’laissera rien à part tes dettes
quand les darons nous mettent en garde
nous on leur dit
“t’inquiètes pas, t’façon les grands m’ont dit qu’j’peux faire du bénef’ sur une quette*pla”
il pleut à mort
dans mon cœur c’est koh*lanta
j’suis venu j’ai voulu faire mais on s’en fout du talent qu’t’as
ca marche au piston ou bien
faut passer sous l’bureau, n’est*ce pas ?
ce pays m’casse les couilles
moi, j’rejoins [?] en espagne
fier d’être franc
de plus fier d’être français
et d’maîtriser la langue de molière mieux qu’certains ciste*ras
on veut tous être libres
mais on a peur d’être seuls
dis*moi, tu ferais quoi si on te donnais des ailes ?
moi, pendant des heures, j’observerais le ciel
car j’ai trop longtemps rêvé d’être libre
comme la colombe, décollant
j’me délivre vu qu’ils ne livent rien de mes livres
rien à foutre de leurs sapins et de leurs feux d’artifice
mon rap : un coup d’schlass sur leur putain d’artifice
les colombes ne savent pas la chance qu’elles ont
s’laisser aller au vent
s’adapter aux saisons
s’déconnecter du réseau
planer à travers l’horizon
moi j’veux pas être pareil que ceux qu’on dû paraître [?]
sombre, comme une nuit d’hiver
en plein décembre
et si j’prends personne de haut c’est que j’ai peur de m’faire descendre
le respect attire le respect
t’as c’que tu mérites
“les hommes sont tous des chiens”
c’est bien une parole de tasse*pé
wesh
c’est fou j’perds du temps plus j’me dépêche
et comme la plupart des gens
bah j’men sens bien que quand j’fais ie*ch
ouais, j’me sens léger
comme quand j’avoue qu’j’ai déconné
j’veux pas aimer les billets au point d’refuser ma monnaie
la monnaie, la monnaie
qui m’fais agir comme une marionnette
adultère b*n*lisé
j’sais plus c’que c’est qu’un mari honnête
les médias nous mentent
mais j’suis heureux comme la bohème
ca m’aurait même pas étonné que kadhafi rachète l’om
car nous ne sommes que des pions
même si l’homme est bon, il fait des erreurs
donc laisse moi être jeune et con
con et fier de mes principes
même si j’aimerais être un peu moins borné
moi aussi j’me cache pour pleurer
j’répète la routine comme une chorée
et j’espère qu’en mettant mes sentiments
sous ces rêves j’trouverai du bonheur à la clé
mais j’me trompe, j’m’enfonce
et j’me perds dans des pensées sombres
pour faire partie des grands de ce monde
j’perds des heures en gagnant des secondes
moi, j’aime le rap, j’ai un problème avec les rappeurs
et leur album tout pourri qu’ils t’écrivent en moins d’un quart d’heure
ecoute mon texte et ose me dire qu’c’est mal écrit
lis entre les lignent et dis moi si t’entends mes cris
signal de détresse c’est pas qu’j’me casse le dos
tellement [?] qu’pour en parler il m’faudra une rime de bâtard
ouais, j’suis lunatique
préviens les hopitaux
utopiste, j’te referai le monde comme obito
en restant simple j’arrive à être charismatique
mais moi j’ai pas le côté hardcore du tandem magique
v’là les condés, ça tombe bien, j’ai pas d’papiers
j’men bat la race
j’suis en 2054, m’bappé
et dans mon coffre y a un ballon de foot
y a pas de kalash
quand j’ai plus d’inspi’ j’réecoute les couplets d’akh
[outro]
un cri, cours dans la nuit
cours dans la nuit
cours dans la nuit
et moi je cours dans ma vie
etre libre comme la colombe, décollant
j’me délivre vu qu’ils ne livent rien de mes livres
rien à foutre de leurs sapins et de leurs feux d’artifice
mon rap : un coup d’schlass sur leur putain d’artifice poto
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