a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu sayonara – daar inc

[couplet 1]
souffle le vent, et rase les plaines
souvent l’envie me prend de fuir ces clans qui classent les hommes
ces codes sociaux nous mènent chacun à s’entretuer de l’intérieur
j’fais des erreurs sans reculer, j’accumule cendres et buée
dans ma bulle p’tit à p’tit la tension monte
je prends de l’altitude et ce dont j’rêve c’est d’éclater par terre
de la cime au ciment, laisse moi vider la teille (seul)
ils voudront pas l’accepter donc j’vais m’éloigner d’la fête
pour m’approcher du vide et puis m’élancer du rocher
j’suis dérangé, jus d’orange pour mélanger, mort subite
j’suis possédé, c’est terrible dans ma tête, mon cerveau embrasé
est*ce qu’elle attend d’me voir inanimé pour enfin m’embrasser ? (désolé)
seul dans le silence, je me livre aux douleurs immenses
le froid du vent me paralyse comme les substances du cannabis
chaque souvenir me plie en deux et j’aurais du lui dire adieu
ces pensées sombres me tétanisent et j’coule au fond comme titanic

[pont]
je pose un glock sur ma tempe
y’aura des cloches sur ma tombe

[couplet 2]
j’ai compris trop tard qu’j’peux pas réparer les pots cassés
j’vis dans un cauchemar, j’perds des proches que j’peux pas remplacer
j’veux tailler autre part, j’délire quand je fume trop d’opiacés
à ressasser le passé je vais clamser, j’suis qu’un naufragé
du vrai monde, celui qu’est passif et qui t’démonte
quand t’es seul et différent, quand t’es celui qui dérange
quand tu montre tes sentiments, tu t’égares dans la pénombre
j’vois mon reflet qui s’effondre, je crois que j’ai touché l’fond
lésions profondes entravent mon espoir
seul entouré d’monstres et d’songes bizarres
laisse moi, j’veux plus écouter tes histoires
quand tu m’dis qu’dans quelques années j’aurais peut*être bien fait d’y croire
hey, de cette vie tu m’a dégoûté
hey, j’pense à tout ça quand j’vais me coucher
hey, j’vois l’magenta seulement sous codé
et si tu tiens vraiment à moi on se retrouvera de l’autre côté
coupé du monde matériel, j’passe toutes mes nuits à douter
saoul, j’finis des bouteilles ou j’pleure sur du wu*tang
tu dois être aveugle si tu vois pas qu’t’es en train d’me buter
notre avenir tu l’a buté, tout c’qu’on avait débuté
et j’en ai marre de lutter, petit à p’tit je lâche prise
hélas, prie pour moi si tu veux qu’au moins mon âme brille
et ça s’finira bien pour toi si t’arrives à m’oublier
mon ciel est tout gris et dans les nuages j’ai tout crié
j’cherche une relation stable, pas faire du tourisme
j’détruis mes châteaux d’sable et j’tourne en rond comme toupie, statique
j’essaie d’avancer droit sauf que ma route vire
ok, donc arrêtez vos discours on va tous mourrir seuls
coeur cassé sous l’t*shirt, carcasse pourrie palpite
une nuit sans libre arbitre, et j’pleure encore plusieurs litres
alors j’me jackdanise et j’suis pas charismatique
mon visage s’éparpille car faire des sourires m’attriste
l’alcool me bousille la bile ainsi qu’mon péristaltisme
essaie de réprimer ma flamme, j’souffle sur des bougies magiques
pris dans la folie d’matrix parc’que l’euphorie m’agite
distorsions chronologiques et réponses plus trop logiques
donc j’repousse tout c’qui m’attire car trop de soucis j’vois venir
moi depuis tout p’tit j’m’applique, mais à force d’courir j’abdique
c’est l’premier coup qui part vite, après un soupir j’m’aligne
j’attends qu’ces fous m’irradient totalement pour dire
adieu
[outro]
magenta et cyan se mélangent dans la couleur du ciel
un soir d’été j’ai compris la douleur du zèle

- daar inc

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