lirik lagu le pacte – dibson
[couplet 1]
quartiers sud, m*rs*ille city
la misère en perspective
on a grandi dans l’incendie
sans jamais trouver la sortie
j’bosse sur l’ordi dans la bre*cham j’réveille maman dans la nuit
c’est moi qui payera son longchamp, qui réglera ses ennuis
ballon crevé sur le bitume on passe l’été avec rien
galérien, trop d’altitude dans l’attitude, aérien
allez viens, j’t’emmène faire un tour en bas d’ma tour
en bas d’ma tour, le four ferme à minuit
on ferme à doublе tours mais j’vais pas couper court, c’est pas fini
y’a même dеs gadjis broliquées qui ont déjà voulu me niquer
c’est la war, c’est la zone, c’est la jungle, c’est la rue, c’est la guerre sans moralité
j’veux le monde, sa totalité
c’est le d pour la qualité
c’est la voix d’la tess mon pote j’vais tous les ken sans mondanités
[pont 1]
chez moi, on t’reçoit festin sur la table
même si la fin du mois on crève la dalle
résiste, tout est possible quand t’es capable
[refrain]
j’me sens si bien dans ma ville, m*rs*ille la nuit
ce soir la lune est pleine, et j’ne sens plus mes peines
un jour ça passera c’est la vie, c’est ce qu’on m’a dit
couleur azuréenne, on s’évade du réel
déjà la file d’attente à l’ouverture
besoin de faire le vide, besoin d’air pur
seul le biff peut refermer mes blessures
j’ai laissé mes souvenirs entre ces murs
[couplet 2]
on peut pas dire qu’on a le cœur intact car on a passé comme un pacte
sur une feuille je lâche des mots en prenant conscience de leur impact
pense à moi si tu me vois de là haut, t’aurais pas du prendre cette moto
ca fait deux ans que j’vois ta photo avec des fleurs sur un poteau
toute la cité fait son deuil dans l’bloc y’a toujours ton fauteuil
j’suis du genre à tout garder même pas une larme sous mon oeil
j’sais qu’ici tout se monnaie j’sais que là bas rien ne s’achète
et moi pour trouver l’bonheur j’irai le braquer dans sa cachette
parce que j’suis cond*mné j’ai pas l’choix, non j’peux pas flancher
j’me suis déjà trompé tant de fois (trompé tant de fois)
et peu importe l’image que j’renvoie, non j’peux pas changer
j’me fous de c’que les gens voient (fous de ce que les gens voient)
[pont 2]
m*rs*ille la nuit, on fait la loi
j’suis comme mon daron, comme lui, j’suis comme un roi
cet endroit a fait qui je suis, où que je sois
y’a trop de gens derrière qui me suivent
[refrain]
j’me sens si bien dans ma ville, m*rs*ille la nuit
ce soir la lune est pleine, et j’ne sens plus mes peines
un jour ça passera c’est la vie, c’est ce qu’on m’a dit
couleur azuréenne, on s’évade du réel
déjà la file d’attente à l’ouverture
besoin de faire le vide, besoin d’air pur
seul le biff peut refermer mes blessures
j’ai laissé mes souvenirs entre ces murs
[outro]
de saint*giniez jusqu’à saint*jean, je sais bien qu’on la fredonne
tout en pêchant des capelans, on la chante à la redonne
et le soir au bord de l’eau devant chaque bistrot on attend son maillot
c’est la chanson de m*rs*ille…
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