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lirik lagu asca urbain – docteur x

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[couplet 1] rems

pas une rue sans mégots sur l’bitume tâché de bière
pas une rue sans clodo que je vois depuis ma tabatière
j’suis ce villageois vantant les valeurs de sa ville
vue de la haut j’comprend les vieux voulant rester dans ces beaux lieux
à s’évader juste en se vautrant en terr-sse dans les cafés
verre de vin, indus’ au bec ceux là sont satisfaits !
pendant que nous on a tous traîné sur un banc pour glander
dans un recoin furtif de notre patelin pour parler :
d’la vie et d’la mort, des filles et du sport
d’l’alcool et de la drogues, de la ville et du port
ma cité j’voudrais m’y échapper pour dire qu’elle me manquait
mais à ses lampadaire j’y suis beaucoup trop attacher
tu t’rend compte qu’aujourd’hui j’lui écris même un couplet
si elle était une femme : sous son charme je tomberais
dans cette ville là pas b’soin d’toute ces villas pour pouvoir briller
un peu d’admiration, un zeste d’amour et l’ manque est comblé
n’imagine pas que je te parle d’une simple coquine appelé nancy
imagine juste que c’est la femme du père de marie
j’hère dans la rue tranquille, avec ma paire de nikies
p-ssant devant les bars quelques meurs et un gin fizz
mais marcher le long des vitrines au fond c’est fastidieux
du jazz dans les oreilles, les briques sans rides me voient devenir vieux
envieux de tout ces bâtiments qui verront mon paysage changer
j’avouerais être encore là demain parmi les statues édifiées

[refrain] ( docteur x , remi, folleuille)

ma ville, ouais, au fond mes potes méritent mieux qu’ça ?
ah bon ?!
faut commencer à partir y’en a déjà qui sont faya
j’ai pas finis de boire ma bière alors on reste la !
64 mesures plus loin, toujours ma ville et quelques gars

[couplet 2]: docteur x
ma voix dans la ville coupé par les rails de tram
trop de rails consommé, la came coupé pas comme celle de dam’
les gens dans la ville les yeux dans le vide
pas besoin de chercher leurs âmes, les années ont défilés autant que les armées un 14 juillet
mate ma ville, kick les sales paroles mises en verset
trop de merde dans ces putains d’avenues colorés
j’me connais pas dans ces mauvais quartiers
lâche ton verre, prends tes vers j’t’invite pour
rapper sous la pyramide de verre, un triste jour d’hiver
le constant bruit des autos d’ma rue au fil du temps conspirant la fumée des autochtones facilement fut surtout source d’inspiration aux heures de fatigues haletantes
en attente d’un monde meilleurs
je rêve de mon ailleurs en mode prieur
pourquoi essayer putain c’que je veux y arriver
j’voulais m’réfugier dans toutes sortes de sentiers mais j’ai finis par traîné
au pied des tours j’arrive à un tournant
j’avoue j’remettrai même en cause la trame d’mon existence
papa le jour où ma liberté sera totale
pourra-t-on aller chier ensemble sur le trône de l’autorité papale
mais, pour l’instant j’suis qu’un homme libre et j’parle
et j’pourrais croire au pari d’pascal
moment où le prophète s’appellera lomepal
mais j’suis qu’un homme effectivement je redescends infantilement
mes 16 ont la gueule d’un régiment d’artillement
et j’kick et j’kick éternellement
même sous éther j’avance nullement
perdu entre rouge et noir
entre le bien et l’mal j’me suis rendu coupable

[refrain] ( docteur x , remi, folleuille)

ma ville, ouais, au fond mes potes méritent mieux qu’ça ?
ah bon ?!
faut commencer à partir y’en a déjà qui sont faya
j’ai pas finis de boire ma bière alors on reste la !
64 mesures plus loin, toujours ma ville et quelques gars

[couplet 3] folleuille

j’bouge en ville qu’pour aller avoir mes frères, peu importe si on s’est d’ja vu hier on refuse pas un pack de bière
t’façon ici y a rien à faire, on s’emmerde comme des branleurs. on vit dans la misère donc on glande jusqu’à point d’heure
on a dû temps à tuer donc on bouge au centre
on s’pose dans un coin tout en faisant tourner en boucle ce sample
je remplie des cv, faut des tunes pour réparer ma mob
personne décroche de job, on go en ville trouver des bl-wj-b
faut penser à rentré, aucune voiture on y va à pied
on p-sse au mcdo, il m’reste un peu de monnaie, pour se r-ssasier
anto allume le popo, tout en faisant gaffe à la lice-po
faut rentré plus tôt car il compte faire science-po
je t’ai jamais dis mais j’voudrai m’tirer d’ici, j’ai plus d’inspi’ pour tuer l’ennui
de huit a six on traîne en ville à tout les coins j’évite les filles
ça c-sse les couilles de rien glander mais c’est toujours mieux que d’charbonner
j’m’égare, j’marche jusqu’à la gare en écrivant des pages
je croise des potes j’écrirai plus tard, on peut toujours décs dans un bar, on s’emmerde à la maison ça vous dit les gars on rentre plus tard?
tout façon on a plus un rond, on a qu’à aller taper l’ballon, j’renterai de la ville quand on s’ra bon, avec mes soss on s’donne à fond
j’p-sse ma jeunesse à courir dans ses rues pleines de mésaventures
pendant l’ivresse, pourrir les ruelles, la désinvolture
ça c’est pour ma rue, pour mà ville, la ou on conteste le 49.3
sully et georges dans l’écouteur, j’aime le bon rap du 93

[refrain] ( docteur x , remi, folleuille) x2

ma ville, ouais, au fond mes potes méritent mieux qu’ça ?
ah bon ?!
faut commencer à partir y’en a déjà qui sont faya
j’ai pas finis de boire ma bière alors on reste la !
64 mesures plus loin, toujours ma ville et quelques gars

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