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lirik lagu les ombres dansent dans la nuit – fanny’s station

[couplet 1 : terrence miresu]
je suis complètement bloqué par les contraintes qu’offre la vie
entre les tentations, le mal et le bien, je suis toujours indécis
en studio je suis concentré comme si je mattais inception
je viens pour baiser la terre, je suis toujours habile sur le choix d’habits
je passe mes dimanches à lutèce avec la f*nny’s station
je ne peux que t’offrir dégoût, amour ou fascination
je te montre mon troisième doigt, pas lе signe de delе alli
ma vie sera réussie quand le gens ne me connaîtront qu’à travers mon album
j’ai pas complètement réussi mais j’ai reçu pas mal d’amour
si vous saviez le temps que j’ai passé tout seul en haut de ma tour
j’ai fait tout ce que j’ai pu pour me rendre moi*même heureux
la première fois que j’ai été hâté d’être gâteux
j’ai failli plus me sentir p*sser, mais je suis toujours sur terre
tu sais marius des fois on gagne et des fois on perd
le délibéré a été presque équivalent qu’à la réception
merci la vie, merci l’amour, et merci la dépression
je suis dans les nuages
sous la pluie de paris
dans le brouillard de la fête
je me sens pas prendre de l’âge
je donnerai encore plus fort la prochaine fois
je suis autant powerfull que si je t’introduis cinq doigts
la vie n’est pas équilibrée, nan, c’est une balance
on suit tous une chorégraphie préétablie pour finir dans une transe
je peins de sombres tragédies, j’écris de durs tableaux
j’essaye de te faire des fresques géantes avec juste un stylo
les ombres dansent quand la nuit tombe
la pluie chante quand le tonnerre gronde
[couplet 2 : ulysse atlas]
flash lumineux, un projecteur braqué sur michel*ange
resplendit de mille feux comme les mille facettes d’un diamant inestimable
34 carats dans mes yeux
des [?] se bousculent pour prendre place sur eux
je bouge mon coude, je fais des mosaïques sur le mur
comme ça je peux aider proust qui a du mal à dormir
tout le monde veut me soulever comme excalibur
la queue de mes conquêtes est bien trop longue à finir
bah ouais gros tu crois quoi ? bien sûr que je suis désiré
sérieus*m*nt, regarde*moi, comment tu peux encore douter ?
si je suis célibataire, c’est un détail minime
c’est un choix volontaire, je cherche perle rare ou [?]
fleur de perfection, dulcinée impeccable
une belle et grande dame, drôle, vive, aimable
rien n’est assez beau pour moi, nan, je mérite toute l’attention
que recevrait un prince, un roi, je mérite parfaite soumission
appelez*moi ulysse si mon nom est trop long pour vous
ce qui compte c’est le fond, je suis votre maître après tout
tout le monde m’aime et la plèbe m’adore
encore elle crie mon nom plus vivant que vous après ma mort
en ce moment je kick sur sa prod, comme j.b je dis “putain pur”
ta mère n’a pas d’amour propre, on peut dire que c’est une pute impure
t’es une fusion entre un babos défoncé qui allume un ter minable
et un gamin qui galère à balbutier des discours interminables
[couplet 3 : matatix]
je me lève le matin, et le médite très tôt
on préfère eddie hyde à eddy de pretto
plus tard dans ma vie je veux voir plein de cuisines, de restos
à part quand c’est des agrafes, j’ai jamais détruit de métaux
quand j’ai fini d’enregistrer, je détruis le mémo
les bobos ils fument des roulées parce qu’ils évitent le mégot
moi je fume pas, je bois pas, je veux être clean, très beau
quand il faut déclarer de l’amour, je suis fébrile des mots
je roule avec rémy le très beau et marius le légendaire
on aime les veillées de scouts et pas les stations balnéaires
je veux être le numéro 1 de chez binet
c’est moi qui bosse sur un ordi, pourtant c’est eux qui sont binaires
ça fait des mois que je construis mon grapin
détruisez*ça, et je ne pourrais pas vous emmener plus loin
élisez*moi, et je crée un impôt pour tous les concubins
ulysse et moi on s’allie contre tous les mangeurs de pain
tous les astres se relient, je me balade sous la pluie, les ombres dansent dans la nuit
je suis créateur d’habits et directeur de la marque de la sentinellerie
la vérité c’est que je veux être testeur de canapés, de bionicle et de chocolateries
j’ai déjà été gâté, j’ai mangé des gâteaux, mais je n’ai jamais eu de gâterie
on est plus purs que tout, on murmure de fou, on se procure le goût
j’ai le cœur congelé, vous avez des brûlures au cou
je commence tranquillement et je carbure au bout
amicalement on inaugure le coup
on a des dorures sur nos armures
matte la carrure de mes loups

- fannys station

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