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lirik lagu torrance – fanny’s station

[couplet 1 : kibmadeit]
f*ck les médias, f*ck la presse
à toujours nous prendre pour des tips
je les vois déjà dans la caisse
écouter ce son, fumer le sh*t
trop de blablas, mais très peu d’actes
trop d’askip, très peu d’exacts
f*ck l’amour, histoires de cœur
l’homme préfère histoires de chattes
si le beat est bon, je vais fricoter
le lit jamais se met chiffoné
puis le cœur inside c’est bétonné
[?] rien ne sert de michtonner
je prеnds les coups sans encaisser
jе suis comme dans un combat de catch
dans le rap je [?] donc
si j’arrive c’est comme al pac’
sur piste noire
je skie et je sk!ll pour qui ne sais jamais faire ce que je fais
[?] un glock ou bien un veau*cer
faux s’il remplace les vrais
je suis [?] victoire et défaite
t’as plus d’énergie, il te faut des pills
mais je ne vends pas de kilogrammes
ni de grammes, c’est grave, c’est d*mn
toutes attirées par le [?]
ce drame, cette vie n’épargne
[?]
je te calme, je te calme d’une balle dans le crâne
tu crames dans le royaume du faya
j’dois creuser l’écart comme beuj de b*tch
prendre des pièces, pas sauver peach
f*ck les traîtres, j’attends pas ma chance
mais j’écris mes textes sur quatre feuilles
écourter mes nuits, bosser deux fois plus
fera peut*être remplir le portefeuille
je [?] les yeux, lunettes de soleil
en cas d’intempérie moi je crains pas l’averse
ça souhaite le bonheur, tout l’or du monde
mais en fait ne veulent que l’effet inverse
je suis au sommet, donc ne me tends pas la perche
ton meilleur ami veut plus d’la moitié des houss
j’élimine l’ennemi sur fond de peufra comme dembélé ouss’
[couplet 2 : terrence miresu]
j’écris trop et je deviens taré
à la base j’étais venu pour me marrer
les putes, toutes les marier
arrêter et redémarrer
je me sens comme jack torrance
je veux vivre dans l’opulence
j’ai trouvé ni amour ni sous
et je dois faire preuve de tolérance
je partirai dans un rire et une toux
ma mort, ouais, déjà j’y pense
je me sens comme le taxi driver
à l’affut à chaque coin de rue à chaque heure
on perd des heures, ça vend la mort
j’ai jamais eu aussi tort
mais j’ai jamais été aussi fort
j’espère que t’as écouté mon album
moi je l’aime autant que ma daronne
en 2013 on faisait sonner les cloches
aujourd’hui j’ai oublié ce que je voulais dire, c’est moche
on en a marre d’être soumis, eh tu le sais
on veut plein de bif pour réaliser nos idées
si j’ai de l’argent, je peux devenir stanley kubrick, ou jimi hendrix, ou nikola feve ou kylian mbappé
ouais je te jure je suis pas venu pour me plaindre
mais à quoi bon feindre ? quand on scande [?]
j’aurai jamais de maison de disque
je toucherai jamais le smic
sois*en sûr
[couplet 3 : ahlex le sentinel]
rien ne vaut la haine et désir, regarde*moi
hop, vision grise ; la hiérarchie, je veux qu’on m’obéisse
je ne suis pas de cet avis, par respect, j’ai trop fermé ma bouche
maintenant, je veux les enculer avec une poutre
les trois piliers de ce groupe sont grands
ferme ta gueule, prends ton temps et écoute
demande à s.pri noir : je goûte le succès juste pour voir
tous ceux qui t’appellent “frérot” te plantent un couteau dans le dos
pas de potes, pas d’amis, comme toretto
j’ai bâti ma famille en pleine éclipse
je me déteins
en rouge je me repeins
la lune nous impressionne
eh gros ça mange pas de pain

[couplet 4 : matatix]
y a plein de trucs qui me font douter
y a plein de trucs qu’il me faut goûter
la chanson “endless together” et aussi les tacos j’en suis vraiment dégoûté
allez tous vous faire poutrer
y a des fils de putes qui m’ont outré
malheureus*m*nt j’ai signé le contrat
d’avoir beaucoup de gens à contrer
ici c’est la confrérie et on ne mange absolument aucune forme de pain
je fais exprès de faire la bise aux gens qui de base ne veulent même pas me serrer la main
je me suis renseigné sérieus*m*nt, à ce qu’il paraît je suis un être humain
mais pourtant les autres ils sont beaucoup plus grands, et puis moi j’ai une tête de gobelin
on a terminé tous les gobelets de pomm’s, il n’en reste plus un
vous allez tous finir par gober mes pommes, et vous en serez sereins
oumar c’est la fusée et moi je suis le fusain
on a le même fuseau que les américains
je suis pas trop usé, moi, je suis resté sain
j’ai presque tout fait il me manque le dessin
la sculpture, la poterie et aussi l’arrosage de plantes
je suis tellement pur et pourri que je plais à vos grosses tantes
je vous susurre un joli poème conforme à vos attentes
j’ai mon armure, mes amis, on encule les amants et les amantes
[couplet 5 : phil unlucky]
je veux une grosse paire de seins à palper dans mes grandes mains
je veux pas finir ma vie en fumant des énormes joins
je vais pas me lancer dans le rap
je veux pas finir dans le scat
on baigne dans le vortex du sentinel
mais il ne faut pas oublier que cette chienne de vie est cruelle
tous les soirs on s’est défoncés
pour oublier comment elles nous ont enfoncés
et devant le diable elles nous ont emmenés
peut*être qu’un jour j’arriverai à recommencer
moi on peut croire que je m’en bats les couilles
mais plus tard je veux m’en mettre plein les fouilles
jamais je toucherai à ta mère
de toute façon j’en ai rien à faire
c’est que mon premier texte
je passe le salam à toutes mes exs
celles qui m’ont détruit
et celles qui m’ont reconstruit
jamais aucun pain ne franchira ma gorge
le feu du zippo me fait penser à une forge
je mets pas mes billets dans un coffre*fort
je veux que la défonce s’imprègne de tout mon corps
faudrait que j’arrête de fumer pour réaliser une autre vie
mais pour l’instant, quand j’allume mon pet’, nos âmes se relient

- fannys station

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