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lirik lagu le temps passe – fat cap

[couplet 1: bobby buntlack]
regarde, c’est flippant
comment tout l’monde se bippe en même temps
les gens s’pressent, le stress est omniprésent
la vie c’est comme une prison
un emploi du temps strict, district, un agenda
les gens d’aujourd’hui kiffent se cacher
pour avaler des cachets
sensation d’planer en dehors d’leur planning
j’voudrais qu’on s’voie plus souvent en cances*va
mettre les voiles, changer d’air
voilà comment j’vois ma vie
à l’heure actuelle c’est virtuel comme un jeu sur sega
tu sais gars, on voudrait m’voir avide, bosser toute ma vie
avec une truelle, demeurer dans une ruelle sombre
rester dans l’ombre, ça serait trop cruel
une vie tracée dans la crasse, c’est pas mon destin
faut qu’j’reste un battant
jamais battre en retraite
le pire ça serait d’mourir en m’disant
j’aurais voulu être un artiste
j’le suis, j’le prouve
et si tu m’trouves explicite, t’inquiète pas
j’serai présent dans l’futur et même le passé

[refrain]
passer, dépasser, des fois c’est
dur d’effacer les fautes commises
faut qu’on mise plus, qu’on vise juste
sortir des clichés, têtes grillées, flashés fichés
(c’est ça, le temps passe)
passer, dépasser, des fois c’est
dur d’effacer les fautes commises
faut qu’on mise plus, qu’on vise juste
sortir des clichés, têtes grillées, flashés fichés
(on verra bien demain)

[couplet 2: ferk daxx]
mes mots placés, la vie speede
aspect torride comme un ecsta ou un acide
ex*star, future peut*être mais reste extralucide
les chattes te chassent comme un glucide
fini d’prendre son temps, on pense cash et comptant
adolescence perdue, ton passe*temps lire des livres
le soir tu livres l’illicite, délit
sur l’réseau, ses 06
règlements d’compte, mérogis
les nerfs agissent, les jours s’comptent
les gens stressent, s’pressent, s’dressent face au futur fermé
j’suis informé, bien formé
présent dépassé, passé treize ans
méprisant les ghost stars du passé
j’vois qu’les filles se marient, fin d’se marrer
même les rumeurs s’fixent une heure, j’fais suivant mon humeur
les cons s’étouffent (tous des oufs)
faut qu’j’souffle
m’élevant en kiffant, c’qu’il faut
c’qui fait qu’j’me situe là
que si j’tue la hype, si tu m’as, c’est pour longtemps

[couplet 3: ferk daxx]
passer, dépasser, des fois c’est dur d’effacer
c’est pas retour sur ses pas
j’avance, puis j’devance les faits*divers
j’t’ai fait l’effet d’hier, sortir des clichés
futur foutu, joue pas les oufs
[bobby buntlack]
ou tu t’fais faucher, ficher, tout pour t’fâcher
ma vie j’veux pas la gâcher bêtement
maintenant c’est vivre pour l’temps
et plus l’temps d’vivre au jour le jour
faut qu’tout soit prescrit, prédit
j’écris c’que j’dis, j’décris c’que j’vis
[ferk daxx]
ouais, tu vois, j’ai plus rien, peu d’amis
histoire xxx soulevant mon passé, souvent ma phobie
les gens s’affolant, l’argent les années défilant
le temps m’a omis, le mauvais commis, ma vie m’a soumis
[bobby buntlack]
alors tu m’crois si j’te dis qu’le futur est une impasse
on passe notre temps à s’demander si la vie vaut l’coup d’être vécue
beaucoup sont déçus, les gens d’nos jours n’osent plus y croire
c’est comme un couloir, tout noir, tout noir

[refrain (*2)]
passer, dépasser, des fois c’est
dur d’effacer les fautes commises
faut qu’on mise plus, qu’on vise juste
sortir des clichés, têtes grillées, flashés fichés
(c’est ça, le temps passe)
passer, dépasser, des fois c’est
dur d’effacer les fautes commises
faut qu’on mise plus, qu’on vise juste
sortir des clichés, têtes grillées, flashés fichés
(on verra bien demain)

- fat cap

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