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lirik lagu en attendant esvo – fevrier + bigash

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[intro : bigash]

bigash fevrier dernier rec

[couplet 1 : fevrier]
j’suis pas dans le nord dieu merci
j’ai le mort
le matin le métro pas l’amour c’est la base
la vie c’est la mer et je suis un poisson
gros ce n’est pas facile y a pas qu’un seul appât
t’as l’embarras du choix si tu veux te rabaisser
j’le vois dans mes yeux il faudrait qu’on m’apaise
j’pense à la sœurette qui s’est fait agresser
pour le retrouver je donnerai ma payе
[couplet 2 : bigash]
3 ans que la nostalgie
guide tous mеs écrits
j’vais donner l’relai à la haine
elle et moi on va creuser l’écart à la pelle
y’a pas qu’un seul appât pour une canne à pêche
au fond de l’océan la lumière est précieuse
et ce poissant abyssal est résistant
malgré les ténèbres je suis désireux
de la follow en réfléchissant

[couplet 3 : fevrier]
la prod pourrait te hanter ne fais pas le sourd
j’réalise que le monde ne connait pas le coude
la zine m’a invitée mais c’est pas le mood
ainsi va l’énergie ainsi va la foudre
royaume des sans cœur
j’ai les keys t’as pas le double
tu peux m’trouver dans l’église
j’gratte le douze
ma gueule c’est réel c’est la vie y’a pas de retour

[couplet 4 : bigash]
du sirop de sucre et du rhum martiniquais
pour camoufler tout ce qui n’est pas niquel
le zin a tout plein de projets à digger
mais bellek sur fut il a john obi mikel
crier au scandale c’est cool
mais c’est quand l’action
poto t’es un grand garçon
tend pas le briquet pour t’faire fumer
esvo l’incendie
le jeu la plantation
[couplet 5 : fevrier]
y sont dans des expos à brasser le vide
a brasser du vent
y’a différents chemins j’vais tracer le pire
j’fume le sh*t j’arrive plus à me casser le bide
mon reuf
c’est pas des goat c’est des chèvres
gros on est que d’l’eau et des chiffres
parfois mon coeur se dégivre
parfois
quelques fréros se déchirent

[couplet 6 : bigash]
la victoire a le goût des îles
la défaite a le goût d’erreur
j’mets d’la voix dans un doux désir
c’est là que tout raisonne
un peu à l’ouest
mon regard s’est tourné vers là où s’est couché l’sun
si tu fais un tour fais signe
la vie c’est l’elbrouz
un coup c’est cool
un coup j’ai l’seum

[couplet 7 : février]
le pc me désaltère
rap fr
ce que je déballe
le kick et la snare et j’fais des altères
ils sont déjà mort
ils sont très amers (c’est des fantômes)
j’crois que la weed j’en ai déjà marre (j’en ai déjà marre)
poto j’suis dans le waz pas le métaverse
si t’aimes pas l’énergie ben met ta veste (met ta veste)
[couplet 8 : bigash]
le travail ça paye plus que mon travail
et j’veux pas prendre
perpèt’ à tuer l’temps
j’dois concocter des potions
et raconter l’histoire
du gamin qui a sué dedans
où le tueur s’enfuie dans lowrider à gros moteur
revisionne l’action en slow motion
réduis la sono pas qu’on m’entende
faut que ça saute aux yeux

[pont : bigash et fevrier]
poto j’suis dans le waz pas le métaverse
tend pas le briquet pour t’faire fumer
esvo l’incendie
si t’aimes pas l’énergie ben met ta veste

[changement d’instrumentale]

[couplet 9 : bigash]
le temps s’inverse
le jour du jubilé s’éloigne
un soir où jupiter et mars
s’alignent à saturne
mes pensées saturent
et si le temps c’est d’la tune
2 minutes combien ça coute ?
j’vais m’endetter
la sieste me fait la cour
j’ai presque trouvé la source
de mes problèmes
j’rajoute du sel
alors que j’ai même pas goûté la soupe
j’combats mes démons
pour soulever la coupe
et j’fais l’décrassage
sur du selah sue
mes 16 pour braiser la bûche
te boucler la bouche
et boucler la boucle
j’me détruis comme si j’ai dix vies
l’atmosphère est divine
j’divague loin du divan
mais le chemin est rectiligne
j’suis pris dans cette sh*t c’est clinique
la prod j’ai k!ll it
j’marche sur un fil tout fin mais
avec le temps le truc s’équilibre

[couplet 10 : fevrier]
j’suis dans l’centre ville dans ce décor
le temps passe et je décode
tout l’ennuie que je déplore
tour en ville
tout l’temps vide dans ce décor
et j’sens vite pousser les cornes
lourde envie
d’arrêter d’foumer cette drogue
souvent j’rime
pour rien d’autre que la gourmandise
j’en fais deux ou trois et j’suis sous l’emprise
devine quoi j’trouve ça cool en plus
c’est tout le vice
et j’fous cinquante boules en plus
y faudra des mois, des années
mais tout s’remplace
on est la foudre en cage
rap bientôt douze ans d’âge
et y’a toujours le couz’ en face (bigash)
f*ck la boule au ventre
il fait jour c’est l’tour en cage
degun me paye mais j’fais toujours ce boulot d’ange

[changement d’instrumentale]

[couplet 11 : fevrier]
avec mes big dog
il fly comme des balais
on fly comme le vif d’or
c’est pas un rêve
c’est toujours pas une histoire
on est le fond des océans aka le mystère
j’écris l’écume de nos vagues sur la prod
relation épistolaire à mort
j’me réveille amer
comme le ministère a l’anc’

[couplet 12 : bigash]
j’ai du flair et le cash il sent
j’tire sur le boze le canon
j’suis archi stone
j’suis le pote à platon
comme aristoste
c’est mieux qu’eux
alors que les loves
on fait quasi sans
la faute à qui si ça foire
à nous et degun d’autre
la prod elle est déglingo
depuis le ciel elle dégringole

[couplet 13 : fevrier]
langage des signes on parles aux anges
ça y est j’ai accès aux vocales
sous le ciel orange
ouais c’est comme l’orage
quand j’ai ma dans son losange
effrite tout l’ovale et écoute
j’raconte
juste la fin du monde à l’oral
un pétale apparait
le soleil de palerme
j’me sens comme tout redevient potable

[couplet 14 : bigash]
j’traverse le ponton d’un pas décidé
j’regarde même en bas j’aperçois les sirènes
ça créé des sons en équipe
j’ai cramé cette merde
t’as écouté c’est bon on est quitte
c’est l’heure de s’mettre à table
ils trinquèrent et se fendèrent la poire
la vie frère
c’est pas la merde à manger
c’est pas la mer à boire

[changement d’instrumentale]

[couplet 15 : fevrier]
j’suis parti
mais mon corps était là
magie
les gens te disent éteint la
j’ai c’truc
qu’est au dessus du talent
on s’parlait
mais est*ce que tu étais là
dans l’usine
pas le temps pour une télé
musique avec elle j’ai mon terrain
drug deal et m*rs*ille c’est monterrey
qu’une vie je vole ou je m’enterre
maintenant c’est comme ça
j’ai besoin de le faire j’me rappelle le b le a et le s
on est toujours en vie
j’bédave et je laisse
on est toujours en ville et je dois faire le reste
dans l’wazink comme never
y’a beaucoup de paix
c’est pas le métro quand j’occupe le quai
j’suis possédé b*tch
laisse
everest
bless
j’ai la famille et les vrais
j’connais la fin elle est prête gros
j’connais la fin et sa fille c’est la vie elle est fraîche
j’ai la famille et les vrais
j’connais la fin elle est prête
gros j’connais la fin et sa fille c’est la vie elle est fraîche

[couplet 16 : bigash]
du paradis à l’enfer
sois en sur
émotionnel est l’ascenseur
full moon sunset
sans scelle sur une monture
j’évolue l’âme en sueur
tenter l’aventure
quelle idée
nouvelle vague
on kelly slatt
et puis ça part en surf
la pluie s’apparente
à des trombes de grêle il caille
la miss et la forêt sont enchantées
la ville et la tête sont en chantier
j’me ballade bien sur un grand cerf
j’ai vu le twenty nine sur un sentier
j’ai besoin de mon cheez
comme un fox
faut qu’tu saches
pour info on les f*ck
la forme le fond et l’effort
ont remplacé la flemme
le vide a remplacé la femme
j’suis né parmi le port et la pinède
j’crèverai au bord de la rivière
le monde il est si speed
et comme elle a grandi
j’le remarque à la silhouette
les vrais bandits
j’les entends à la sirène
élégance sh*t
elle est gentille et sensible
mais s’attend à l’happy end b*tch

[pont]
bien calés dans un bnb
big et fev on a plié l’beat
dans le miroir le pire ennemi
bien calés dans un bnb
big et fev on a plié l’beat
dans le miroir le pire ennemi

[changement d’instrumentale]

[couplet 17 : bigash]
un jour de sun
un tour de terre
24 heures plus tard
un tour sous l’eau
et j’rends béni mes textes
passe dessus et laisse la prod
dans un état lamentable
et si t’as la mentale
embelli les pertes
rend le vide épais
j’pensais tout ça irréel
en face de moi le mirage
le vieux fou disait vrai
le mal se nourrit des peurs
l’espoir se nourrit des rêves
on en devient tellement déter’
qu’on en oublie les règles
j’en ai vu sombrer
sans les idées claires
j’raccourcis les traits
j’écris à l’acrylique
et la chronique effraie
c’que j’décris
un ange qui dévie en un crochet
un pacte avec le diable
un démon en guise de coach
et des fantômes en guise de kop
le portail se dévoile
le passage est magique
ajuste la technique
dans la salle des machines
flux élastique
les soldats travaillent dur
et ressèrent la visse
pour se payer la victoire
et quelques thérapies
le temps joue contre nous
et c’est un tricheur
j’le claque sur la prod
pas dans un strip club

[couplet 18 : fevrier]
correspondance on garde le contact
les oiseaux et le ciel rédigent le contrat
j’suis dans un long siège
overthink j’suis dans ce bon trap
mon cousin chaque jour que dieu fait j’suis dans ce bon piège
rentre dans ma tête et dans mes rêves tu vagabonderas
j’aime écrire mes textes dans un wagon d’rats
j’suis lancé j’ai l’bon siège
fond d’la mer insondable
ce grand ciel me concerne
le message vient tout droit
des étoiles dont le sol est jonché
bientôt j’fais la jachère
et j’enchaîne à jamais les bons tracks
le zin cuisine un bon truc
c’est devenu un expert
c’est pas devenu un comptable
et j’lâche des rimes pour aller plus haut
dans mon ballon il est pas fluo
si j’ai une drogue j’ai envie d’une autre
gros ce mode de vie nous rend gluant
j’ai juré
mon troisième oeil est dans le fluor
ils ne veulent plus d’hommes libres
ils ne veulent plus mordre
ma tête la prison dont j’ai cru sortir

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