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lirik lagu aux mages – fleyo

je rends hommage aux mages qui ont fait ce rap game… dis-leur….

on dit mon son -ss-ssin, on le décrit lunatique
on croit que mon idéal gît par terre, que ma plume abdique..
que mon art se nique? mon côté fixe m’aide:
mon rap on le dit nasty? qu’on le p-sse au rayons x, man
ils se disent démocrates dès qu’il y a des dégats;
ma plume déchire (freddy), compare pas les miens à tes cas:
“i am hiphop “, fabuleux je t’en prie gadjo
pour pas se faire rosser ,courez tous à l’abri gadjo !
jamais invité à vos tables, le rap se sert lui même:
ça vend des rimes, t’en as plein les oreilles (cérumen)
la rumeur dit que l’ex first lady laisse tirer
qu’on attaque des artistes, qu’elle s’en moque, laisse filer
en scred, qu’on est que si on pense, c’est mystique..
le rap, une musique à deux balles? j’suis pessimiste fils..
le peuple s’en souvient, mais n’élit que les amuseurs:
c’était straus kahn qui etait peut-être victime des abuseurs..
pour un facteur x, le mc annonce l’ère
c’est son cas d’aider, c’est parce qu’il s’instruit que monsieur erre
je tue le king: sa fille p-sse de princesse à niece du roi
tu qualifies ma zik de rap d’aisé… mais qu’est ce que tu vois?
donc je viens caser des rimes “kaze-kami”
mon rap? showtime, bombe à r-t-rdement quand toi tu c-sses ta mine..
sans trésor, sans diams, le rap me laisse cynique:
ou court pour les fafs, la rage nous guette, les mecs se niquent
quel genre de buzz t’as? flexible, car t’es pressé?
on a des liens solides comme ceux que la mafia tressait
intouchables, on pourrait faire le haka a chaque ligne:
ton buzz dans une benne gît, grâce au savoir que j’acquis!
je lance des rimes tranchantes tels des shurikens et même si
tu dis cisailler le game, oublie ta haine: t’es mc!
le rap m’ennivre, sonnez l’alerte au hic: ces mots
coulent dans mes vers ,effet fluide quand je fixe ses maux..
l’histoire d’un gosse qui se lève pharmacien du rap
un moyen d’expression directe et c’est durable
tu kiffes comme quand carmelo file au panier
ou les repliques de taxi driver.. faudra nous saquer
ils veulent sucer le flow mais sont en chien de pailles
on a qu’ca.. je te livre l’indice: regarde les details
lyrical sniper ,je les maîtrise aussi;
une pour les légendes canées, deux pour les g’s occis
on vise les backs hardiment, trop de bâtardise..
pour toutes ces carrieres enterrées, je verse du baccardi!
on m’as dit : “faut t’en tenir qu’à ta strophe”
ce n’est pas si simple: j’ai peur du depart en catastrophe..
j’ai vu des gens partis en catimini se taire
amertume, dis-leur qu’le rap n’est pas qu’une mini sphère…
mettre les bouchées doubles est devenu une necessité:
ghetto youth ou fabricant de reves? faut s’decider!
ils tuent le rap chaque jour comme kenny, art c-n-lisé
moins charismatique car b-n-lisé
p-sse au format people et néo cro-magnon car
on trouve malin le business mais on trouve sot l’art..
on critique ma zik, on réduit son quotient
or elle ça ne l’atteint pas car je viens porter la caution:
chacune de mes rimes riches en est une appliccable;
le rap et moi un tandem, c’est de l’or que ma clique a!
ils me cond-mnent, ils d-mnent mon rap.. je suis coupable
parce que c’est à ma table que le dernier saiyan soupa;
je bouffe pour survivre, t’inquiete pas je dors mais dîne;
et des psychiatres de l’art, il m’en faut plus: mon art décline..

les lobbies causent du hip hop, ça fait halluciner
le rap est peut-être parti de rien mais il a vu sydney!
parce que souvent combattre un fléau nécessite du feu
toi aussi tu peux connaître ma bio, essaye si tu veux..
chercher ma médaille quand ça se corse? il le faut
à coups de phrasés genre “la di da di” , l’or s’il le faut!
qu’importe l’obstacle, jamais les lobes sales:
je fais du son par amour, rappeur anti “lope-sa”
je rends hommage aux éclaireurs, devoir
envers ceux à qui on doit nos heures de gloire
je viens porter le message: quelque chose est à finir
j’ai dû dompter le p-ssé pour comprendre l’avenir

- fleyo

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