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lirik lagu blandine – garizim

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je vous salue soeurs martyres je vous salue frères
absents aux lueurs de vos âmes saintes j’ai vu les faibles
partir avalant l’absinthe femmes au coeur affable votre piété
se distingue à vos pieds il y a vos gloires méritées sans
geindre au temps ou l’esclave était aimé sans haine ou le
chrétien pouvait l’aimer sans gène il y avait cette église
florissante au coeur de gemme composé ed’une communauté
nouvelle chrétiens venus de grèce d’asie de romains et de
gaulois convertis rien n’y manquait pas même des esclaves
instruits on y trouvait le riche et le puissant le pauvre et l’opprimé
sur un même banc -sservis au christ vivant odieux pour un
païen les gens du livre ainsi désobéissants aux lois de l’empire
seul le prince l’empereur et le sénat décident d’un dieu adoré et
vénérable divinité silencieuse morne et végétale viande sacrifiée
que les chrétiens jettent sous les tables aucun voeux s’avilir
devant un dieu de pierre de bois ou de métal les fidèles préfèrent
alors la mort au mensonge c’est la cause pénale insociable ils
refusent les bains de foule cirque et orgie romaine préfèrent se
réunir sous les cryptes loin des lois morbides humaines
cherchent à s’entre-aimer d’un même coeur 
communiant le fils du dieu humain bientôt on dédaigna et lapida
les chrétiens les plus fidèles à cette époque l’empire vit sous
marc aurèle le cri des résistants et d’une révolte vint à son
oreille il appliqua une loi poussant les chrétiens à se cacher
comme des criminels l’empereur en arriva à la persécution
cruelle lyon année 177 elle commença comme de coutume
non par une accusation régulière mais par émeutes meurtrières
les foules enragées pillaient leurs maisons les frappaient ou
leur lançaient des pierres toute injure était sainte et toute violence
légitime quand la victime portait trop fièrement le nom de chrétien
désormais les martyrs étaient égorgés sur les places publiques
fiers témoins morts pour rendre hommage à jésus le christ l’exemple
de son courage engendrait ainsi des partisans du livre sous la
torture s’il se rétractait le prisonnier était libre mais s’il préférait
la vérité à la honte on déchiquetait son corps meurtrit une frayeur
se répandit dans tout lyon celle que trop de fidèles abdiquent
son nom aucun lâche ne voulait vivre sous la honte inquiétude
la rétraction et son retour au paganisme voilà la seule raison qui
retient les disciples du christ la haine ne se résonne pas quand
l’homme sacrifie son propre fils pour que l’histoire reste en vie
voici la mort d’une femme nommée blandine esclave partie en
martyre j’écris ce cantique faible et délicate elle était de pet-te
taille la plus fidèle à combattre sans jamais s’enfuir traitée
comme un bétail elle a grandi se fit livrer aux bourreaux et
à leur orgueil antique torturée insultée telle un bandit on allait
briser ses membres délicats ou la forcer à crier grâce mais la
jeune femme restait candide et résista remplie du christ
persista avec un courage plus qu’héroïque de l’aube à son
couchant les bourreaux se succédèrent s’acharnant sur
l’héroïne sur un corps déchiré qui n’avait plus forme humaine
lacéré troué et tout ces synonymes la douleur ranimait ses
forces et son courage inouïs on eût dit qu’elle oubliait ses souffrances
en répétant ces mots trop audibles je suis chrétienne chez
nous on ne fait rien de mal blandine l’esclave subît 1000 supplices à
la cause de l’évangile la nuit venue on la jeta pêlemêle dans une
cellule obscure avec les autres martyrs dévêtue aucun repos pour
son corps ensanglanté mise à nu elle avait bravé le proconsul se
serait alors à l’amphithéâtre un jour de fête qu’elle serait avouée vaincue
pour animer la rage populaire de sa culture ils attachèrent blandine à un
poteau les bras tendus seule dans l’arène devant la foule devant les
fauves et le proconsul les bêtes moins féroces que les hommes n’en
voulurent alors on la détacha et la remit en cellule en attente de la
lettre de césar confirmant l’exécution elle prêchait le repentir et son
inst-tution la résignation le courage et l’union enfin la missive arriva
cond-mnant blandine et sa foi de retour dans l’arène accompagnée
d’un enfant cette fois battu de verges et livré aux bêtes l’enfant résista
au milieu de la tumulte blandine l’encourageait de vive voix l’enfant
mourût dans des tourments mais connût la victoire on vit blandine
marcher devant la bête non en captive mais en sainte active on la
suspendit au filet l’exposant au taureau indompté à 3 reprises il la
piétina et la troua de ces cornes on la retira du filet ensanglantée à
demi morte on n’entendît ni plainte ni pleur seulement une prière
vers son sauveur puis le pouce de césar décidât sans crainte ni peur
blandine mourut égorgée

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