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lirik lagu poignée de punchlines (tekilla) – give me five prod

[intro]
on juge pas un rappeur à sa poignée d’punch’ mais à sa poignée d’main
combien quand t’avais faim sur la table ont éloigné l’pain ?
hein, marche qu’avec les tiens
emtooci, give me five

[couplet 1]
j’ai sondé vos cœurs : j’n’y ai vu qu’des piques, des ronces
c’est l’son des rockeurs, des zonards et des p’t-tes défonces
et l’ton est moqueur quand tu parles de mes types, mes gonzes
nous contre les auteurs, des malheurs que ma team dénonce
dans c’pays où dire la vérité est puni par la loi
mate les ch’tis au nicaragua, des putes à gros nibards aboient
j’ai pas br-ssé des kilos d’cess’, j’ai pas les flics aux fesses
le genre de type posé qui se confesse qu’à l’éthylotest
que des plaies béantes, tu verras pas d’p’t-tes cicatrices
marianne n’est qu’une sale cr-sseuse avec un physique d’actrice
elle tape de multiples caprices, laisse, elle sourit
pendant qu’toi tu cultives ta tristesse, fin du film, la zik baisse
envie d’tout c-sser, mais j’sais faire péter que des seize
j’regrette l’époque où les hashtags n’étaient que des dièses
tous mes partenaires ont beaucoup trop d’caractère, mais ça sans twitt
j’te laisse dans l”tur-fu’, j’ai la mentalité mai 68
l’amour s’est pendu c’matin, du coup, ça lance du parpaing
pour eux, un bon français, il reste muet comme jean dujardin
tout l’monde veut la paix, ma foi, combien d’fois j’l’ai vu bafouée ?
car, ici, si tu parles fort, mec, tu capitules par l’fouet

[refrain]
et peu importe le code postal, un peu partout, c’est la même
pour s’en sortir, les jeunes grattent, volent et fourguent des lamelles
autour de l’-ssiette, c’est toujours les mêmes qui bouffent et gamellent
on veut la chance au moins pour un soir, mais cette pouffe fait la belle
chacun de leurs discours résonne comme une mauvaise blague
c’est nos futurs que la n-blesse braque
le système a fait de nous ses nouveaux esclaves
alors j’écris des poignées d’punchlines

[couplet 2]
yippee ki yay, j’punis l’cahier
ils ne pensent qu’à ripailler ou doggyner julie g-yet
ils planent en parachute doré, nique sa race leur smic
ils t’prennent ta vie et t’foutent en taule si t’arraches leur chemise
j’vois cet empire colonial qui pille tant d’états d’afrique
et t’as l’pire coño : sarko’ qui feat’ avec khadafi
pas besoin d’référendum ni d’vos palabres ; mes rimes, j’les ai
c’est sûr qu’y’a moins d’putes dans un bordel qu’à la mairie d’béziers
les blacks affiliés au parvis, aux délits mineurs
mais on zappe vite qu’ils sont noirs, omar sy et teddy riner
écoute ton cœur tant qu’il dit vrai ; la flamme : tu l’as sentie vibrer
n’oublie pas chaque français d’souche est un enfant d’immigrés
la liberté d’expression : j’crois qu’c’est pas bon pour l’business
alors j’éveille mon esprit en matant des bonjour tristesse
faux débats pour qu’on croie qu’on a trop des vies d’chien
la france a peur du burkini sous son bonnet phrygien

[outro]
alors j’écris des poignées d’punchlines
alors j’écris des poignées d’punchlines
hé, ils plantent des couteaux dans l’dos des gens
on cherche des gouttes d’eau dans l’océan
‘k!lla, yeah

- give me five prod

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