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lirik lagu grünt #42 – grünt

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[couplet 1 : limsa]
eh, eh j’fume des chichas comme zifou, trente piges, j’me sens au top comme zizou
2020 : j’ai enfin ma grünt, 2030, j’serai sur autopsie 12
j’traine avec des durs à cuire, lunettes cartier, en or est la monture
chez les rappeurs, j’suis connu comme un nom d’tueur mais ils ont du mal à l’dire comme un nom turc
mon p’tit reuf a choisi l’argent sale, j’sais pas comment lui dire qu’j’suis pas d’accord
quand il sort du hebs, j’le caline mais j’l’insulte quand il sort d’ma chambre et qu’il ferme pas la porte
quel paradoxe, il m’a dit : “cinq piges, c’est pas la mort”
à la tess, tu t’fais traiter d’pédé quand ton pote gère une meuf et qu’tu gères pas sa pote, hun
donc sa pote, j’l’ai géré, on s’est guetté la night, elle a dû m’plaire
contrairement à l’autre, elle a du cœur, on s’verra à l’heure des jnouns et des adultères
elle est belle, bonne et tatouée, avec les go’, j’crois qu’j’suis pas doué
elle a mis sa meilleure tenue pour me voir, moi, j’vérifie qu’mon slibard est pas troué
toute mon enfance passée à m’faire des r’marques
j’veux qu’les rebeus m’respectent comme leurs pères, j’veux qu’les renois, ils m’respectent comme leurs paires d’air max
le rap français, ça m’a coûté sa mère, c’est un guêpier, j’suis dégoûté sa mère
ta mère t’a dit qu’c’était pas un métier, eh poto il faut toujours écouter sa mère, logique
dream team du ghetto, dehors, ça bibi du bédo
à du vil*ci, du gué*dro, c’est la dream team du ghetto, dehors, ça bibi du bédo, eh
d’aulnay à juvisy, tu nnais*co

[couplet 2 : lesram]
en scooter sans cascade, comme un cascadeur, j’mets des 4*4*2
y a un tas d’baceux, vas*y, calle ta beuh, j’me verrais bien sur la côte dans un 4×4 bleu
y a tout ceux qui parlent de nous mais nous, on parle pas d’eux, ils jouent les bandits, en vrai, c’est des trouillards
là, j’me revois petit avec mon cartable, je n’imaginais pas cette vie de débrouillard
eh, mon poto, dis*moi c’que t’as fait pour mériter autant de malchance, une vie si cruelle
le soir, on navigue, on roule à fond dans la ville, la miss, elle est montée, elle a fait pipi sur elle
y a la jeunesse dorée qu’a le nez dans la poudre, le nez tout blanc, ils dorment bien
t’as remarqué qu’ils ont plus que toi mais pourtant, ils donnent moins
t’as un plavon, t’es un bavon, t’oublies pas ton poto, le bénéf’, tu divises par deux
rdv devant histoire d’or, ils sont partis le niquer juste histoire de
prends un zéro, crame un bédo, y a du sh*t et d’la beuh, souvent, on se plaint mais on est trop dans l’abus
on m’a dit réveille*toi, t’es trop dans ta bulle, au studio, t’es pas pro quant t’as bu
j’ai la haine, j’ai la haine, j’en veux au monde entier, faut rajouter de l’or sur mon dentier
y a des restes de rappeur dans mon cendrier, faut agir quand les problèmes ne font qu’empirer, enfoiré
limsa, lesram, c’est léger, enfoiré

[couplet 3 : fa2l]
je parle peu quand ça m’intéresse pas, tu penses à dieu mais seulement quand t’as b’soin
tu sers à que dalle comme un maire*adjoint, y a que dans ta tê*te à toi qu’t’es une star
ouais, j’en ai rien à foutre du prestige, boy, y a trop de conneries dans les livres d’histoire
les bienfaits des colonies, ça n’existe pas, j’ai toujours vu la musique comme un exutoire
et dans ce merdier, je m’en sors bien, j’suis loin d’avoir le plus mauvais des sorbets
regarde autour de toi, le monde est sordide, y a pas de bonnes âmes, que des corps vides
tout est moins difficile à bord d’une corvette, dans mon bled, y a pas d’obésité morbide
y a des morts*nés tous les mornings, comment s’en r’mettre ? tout est hostile, ils font que morfler
poto, je sais que c’est la jungle, jungle, jungle, on m’y a préparé depuis jeune, jeune, jeune
jamais été du genre zen, zen, zen, mes sins*c’ rêvent de l’esp*ce schengen
j’aimerais mettre un coup dans la fourmilière, je suis loin d’avoir le plus mauvais des formulaires
moi, j’ai beaucoup plus que le nécessaire, j’ai des goûts de luxe, j’avais la playstation

[couplet 4 : limsa]
j’suis un redoutable disquetteur, la nuit, j’suis avec dix gangsters
le jour, j’suis avec dix skateurs, rdv au five à dix*sept heures
ils veulent pas qu’t’aies d’lumière mais font genre : “gros, on est unis, hein”
j’compte que sur moi*même comme une hyène, au pluriel, je n’conjugue plus rien
tes gars, limsa d’aulnay*sous les nettoie, on a connu les caves, les soutes et les toits
timon, pumba, gros, dis*leur qu’ils ont d’la chance de voir l’amour qui brille sous les étoiles
l’atmosphère est pesante, du sh*t sur la pesette, les risques, ils sont pris pour pesetas
ouais, gros, ça se fait soulever des fois mais ça laisse le commissaire dans tous ses états
dans leurs soirées, qu’des fausses miley cyrus, des faux sourires, faux smileys
faut rentrer gros sac, faut s’magner, j’suis khabat et j’ride dans [lost highway?]
dans ma classe, y avait des mamadou, y avait pas d’bérengère, on voulait qu’être des footballeurs, des gangsters
sache qu’un jour, j’serai légendaire

[couplet 5 : lesram]
vas*y, suce mon doigt d’honneur, même si l’argent n’achète pas l’bonheur
je me dois d’rester un charbonneur, pour le gagne*pain, le matin, j’sors d’bonne heure
pied de biche a trouvé un volet, cinquante rouges, ça fait un violet
menotté, t’as les mains collées même si t’es bien gaulé, tu vas dégringoler
et si on peut pas j’ose, trolo, il veut sa dose
en fumette que ça s’pose, devant la télé, ça regarde oz
la rue, la meuf elle les rend jalouses, on vend la mousse, cache la cons’ dans ta housse
j’suis espagnol comme andalouse, j’rappe pas depuis hier, demande à houss
quand tu repenses à avant, tu peux pas enterrer les frissons
le te*shi a entraîné des visions, 3.1.z, j’ai enchaîné les missions
j’vais pas demander pardon, nous, on s’prend pas pour des patrons
rdv, elle est v’nu, elle a mis des talons mais moi, j’étais habillé chez décathlon, enfoiré
j’ai la haine, enfoiré, wesh mon p’tit pote, wesh enfoiré
les mêmes qui chipotent, nous, on fait d’la fraîche en soirée

[couplet 6 : zek]
ouh, karaï, j’quitte le chantier, j’pense qu’à r’trouver ma play, mon whisky j*ponais
j’voulais surtout pas r”mettre les pieds dans c’rap de merde, merci à c’connard de limsa d’aulnay
j’écoute tout l’monde, j’écoute b00ba, j’écoute isha, jul, niska ou liza monet
mais j’écoute pas ma femme quand elle m’demande qui sont toutes ces putes dans ma liste d’abonnés
cinq piges, ma p’tite bien éduquée, elle déteste vos zumbas d’pédé, vots raps du zulu
cinq piges, putain, cinq piges déjà, elle atteint presque le tiroir où j’cache le joujou
une mesure : j’vois les gros fantasmer, deux mesures : j’vois les corps s’entasser
ils utilisent leur dernier souffle à m’demander : “mais, wesh, comment t’as fait ?”
zek, zek, j’sors d’la matrice, de la hess, j’tais en pénurie
j’gardais chaque gramme pour en faire une rime, chaque larme pour faire chauffer du riz
kevin met des paillettes dans sa vie, j’crache payet sur nerf optique
teinture de tapette pour plaire aux p’tites, moins d’mille pailettes, t’as zéro feat
j’suis tout c’qu’ils détestent, barbe intégriste, prénom d’ient*cli, prénom d’ient*cli
un putain d’gremlins mais version gentil, tant qu’mes couilles sont vidées qu’mes verres sont remplis
j’te disquette, j’te mets ienb, j’te disquette again
tu sors plus d’la bre*ch’ comme dans escape game
bon courage

[couplet 7 : georgio]
jogging dans la rue et mal rasé, bah ouais la vraie vie, c’est pas insta’
vivons heureux, visons cachés, j’montre plus ma racli sur insta’
le pilon d’rooster est bien tassé, du seum dans doudoune matelassée
tu cherches le bonheur, il est d’jà passé, j’pars à sa poursuite dans un classe c
objectifs revus à la baisse, on sait tous qu’il vient pas d’la tess
on sort pas des mêmes endroits, évite*nous tes maladresses
mes parents n’savent plus m’conseiller sur toutes les sommes que j’encaisse
attaché, fouetté comme la c , j’venge la moitié d’mes ancêtres
que des vieilles choa dans les gares et j’parle pas si j’connais pas
j’fais rentrer vingt meujs au placard et j’les fais solo pour mon gars
et ceux qui sont là quand j’vais mal, qui m’accompagnent quand j’voyage
ce soir l’resto, il est pour moi, demain, il paye ou on partage
et garde tes symboles de réussite, j’vis pas dans un clip, nique le carré vip
le monde est ma baby, baby ne fais pas comme tout l’monde, ouais évite*moi la traitrise
aujourd’hui, j’suis sûr de moi, j’apprends d’mes erreurs et sur le tas
j’crache pas dans la soupe mais j’mets les pieds dans l’plat, ya ya ya ya

[couplet 8 : limsa]
on crame les feux et les carrières, 9*3 j’ai pas grandi en ariège
l’hiver, j’veux r’tourner en espagne, l’été, j’veux r’tourner en arrière, logique
j’suis avec v2e, [ enojnua t je?]crame les deux feux
le rap, j’en ai marre wallah, j’préfère écouter marwa loud, “oh la folle”
la nuit, les gens font du s*xe, les gros nibards, c’est un don du ciel
bébé, m’parle pas d’réduction mammaire, pour moi, c’est la pire invention du siècle
guignolo, casse*toi d’ici, sache que t’es bien si t’as pas d’cb
tu pourrais percer mais t’as mal ciblé, j’ai lu ton av’nir dans la p’tite chatte à [phoebe ?]
je veux l’respect, je veux l’compte en banque, j’veux qu’à la radio et sur scène, on m’entende
[ils m’ont vu?] avec sefyu, avec lomepal, ces connards, ils croient qu’j’suis l’chaînon manquant
ils le savent au fond d’eux, pas b’soin d’approfondir
[recule?] mec j’ai la balle, qu’j’écrive ou que j’baise, j’recherche la profondeur, wouf wouf wouf

[couplet 9 : georgio]
j’suis pas un exemple enfoiré
j’suis pas un exemple, j’vis n’importe comment et tous les cinq ans, j’vais pas voter
et lui, il fait n’importe quoi, comme ils s’aimaient pas, elle a dû avorter
la conscience en feu, j’passe encore des nuits blanches, à chercher un sens à nos vies
tout c’que j’sais : j’me sens pas comme eux, j’me tuerais pas pour une paire de gucci
quand tout va bien, on se rappelle de toi, on t’appelle “le sang” et si tu réponds pas, on dit qu’t’as gé*chan, eh
mentalité gilet jaune sur les champs ouais, bouteille de champagne, mes déprimes en stand by
on fête la naissance d’un nouveau*né dans mes proches, chaque jour, on s’engage
ça sort des quartiers d’paname, pas comme tu l’imagines mais des quartiers haram
là où la fin est triste, là où l’destin te balaffre, les p’tits en chien te bazardent, nous, on fait l’plan, on s’arrache
en deux*trois coups d’fil, j’ai l’avance de la frappe, aujourd’hui, j’suis avec toi
demain, sur le tarmac car traîner dehors, c’est les problèmes, mauvais endroit, mauvais moment
la bouche en sang, j’avais trop d’haine, attiré par des mauvais penchants
trottinette volée dans le bât’, délocalisée, d’venue intraçable
la bac est passée dans le square, shlag défoncé dans le noir, wow wow
ma mère ne [m’sait plus?] ici, anti [*camer?] tunisie, à chaque contrôle, on t’humilie, wow wow
ouais putain, c’est la merde
mon âme est pure et chaque bavure la crucifie

[couplet 10 : fa2l]
le monde est filtra mais j’vais l’infiltrer, le biff, c’est fictif, la mort, c’est vite*fait
j’suis pas un chic type, l’amour c’est surfait, le globe est f*cked up, j’suis dans la surface
j’pense à la mille*fa, il faut qu’j’me surpasse, la faute a pas d’chance, nan, ça n’existe ap
poto, j’ai pas l’temps, pourquoi tu piges pas ? j’veux la plus grosse part de la pizza
j’sais pas si t’as vu, c’est la guerre dehors, pourquoi tu me parles de ta garde*robe ?
infecte comme un plat de garde à vue, j’ai mon parka, tous les jours je brave dehors
ça fait des années que je frappe le sac et je frappe fort, je veux que tout l’monde le sache
je m’actionne, des années que je taffe mon rap, j’leur pardonne, avant ils pouvaient pas savoir
le pire est sûrement à venir mon frère, le [?] à l’avenue montaigne
j’casse la démarche et je rallume mon teh, désolé mama, j’suis pas fils modèle
moi, j’ai mille problèmes et ton fiston t’aime et ton fils comprend qu’y a des vices sur terre
j’veux le biff comptant ouais, le monde scellé, j’ai enlevé le cran d’sûreté

[couplet 11 : limsa]
j’compte ni évoluer ni changer, t’as bibi ni los*ki, ni cent g
tu connais ni l’maroc, ni tanger, j’fume une chicha devant [?]
elle m’manque mais j’vais pas courir dans l’vent, j’repense à nous fou rires d’antan
son cul est beau comme ton père qui r’trouve un taf, sa chatte est belle comme un sourire d’enfant
dans les faux, y a trop d’frères à lister, j’veux qu’les renois m’respectent comme leur mère
qu’les rebeus m’respectent comme leur fer à lisser, wouf wouf wouf wouf
eh, j’bois la p*sse de lucifer, posé dans l’club vers l’urinoir
ils mettent un p’tit son d’lil uzi vert, dans la ve*ca, y a un lil uzi noir
gros, j’écris comme zola, ride la night comme zonard
barbare comme conan, moi, j’rappe pas comme un autre connard
ma rue, elle pue la p*sse, ma voisine, elle pue la tise
y a du nouveau sh*t, c’est plus la crise mais ça perturbe la paix comme ludacris mec
c’est l’omerta, gros nos nerfs craquent, le bruit des gyros, on les entend tous
ça p*sse là où nos mères passent, ça tire là où les enfants jouent
ouais mon poto, il m’a fait d’la peine, sa femme la putain s’est tapé l’masseur
si t’es belle, je t’appelle “ma belle”, si t’es pas belle, je t’appelle “ma sœur”

[pont : limsa & georgio]
logique, wallah t’es comme une re*sœu pour moi
c’est pas une question d’physique ou quoi mais, t’as vu, j’veux t’ comme une sœur
limsa d’aulnay enfoiré
bon allez, c’est l’instant émotion
fier de mon reuf

[couplet 12 : limsa]
chaud t’valides, j’veux t’serrer dans mes bras, marre de t’parler par courrier qu’une salope, qu’une proc’ va lire
le linge s’lave en famille mais y a trop d’valises
qu’est*c’que j’donnerais pour t’secourir, j’suis trop rhabat pour me souv’nir
on partageait la couette pour se couvrir, maint’nant ça ment aux re*chta pour se couvrir
j’ai noyé ma peine dans tout l’pays, j’cogite sous rhum et sous blueberry
on a encaissé des drames et des coups terribles, le reste de mon âme dans les égouts d'[?]
j’les baises j’ai même pas mis l’pénis entier, les keufs surveillent ton phone, tes écoutes, tes rimes
si j’voulais ouvrir un établiss*m*nt qui marchent, j’ouvrirais pas d’chicha mais un pénitencier
dehors c’est la guerre à qui la faute ? la vérité, très peu qui l’affronte
la guerre, la paix, t’façon c’est la même chose, plus de mecs qui la veulent que d’mecs qui la font
on s’est d’jà embrouillé pour de la merde un peu comme à téméhounaï
moi, j’veux juste faire libérer une night, wouf wouf
là j’écris c’texte et j’m’allège d’un poids, j’vais pas t’faire la morale, le malaise d’un cours
la morale, j’l’ai d’jà faite vingt fois, tu t’es l’vé un matin, tu étais balaise d’un coup
baltimore grandit, limsa couplets mordent, ici les rappeurs sont des crooners
gg mal dit dans cette ville gros l’amour est mort, l’amitié, la cherche pas, elle est tombée pour meurtre
pour les grands, t’es l’p’tit frère de limsa, pour les p’tits, j’suis l’grand frère de n*ggaz
on reste des frérots, des frangins, on n’oublie pas blandin, wouf
on s’est d’jà embrouillé pour de la merde un peu comme à téméhounaï
j’suis content, ils t’ont libérer une night, wouf wouf, wouf wouf wouf wouf

[couplet 13 : lesram]
allez tiens, vas*y garde la nnaie*mo, j’suis sous caramelo, j’ai croisé les shtars à vélo
tout ceux qui jouent les victimes, moi, ils m’font pas de la peine, c’est mérité, la vérité, ils m’ont mis grave la haine
j’crois, dans cette vie bizarre, j’vais m’en sortir à l’arrache, comme un mec qui sait pas nager, qui veut s’enfuir à la nage
faut mettre les p’tits à la page, faudrait qu’on s’tire à la plage
y a tout l’monde qui a la rage, j’veux commettre un crime à la hache
là y’a les keufs, j’suis chargé et ça fait battre mon cœur, j’aimerais les larguer un peu comme si j’avais quatre roues moteur
t’es prêt à piller, voler pour les billets violets, oui, des dorés, avant d’détailler, tu plies tes volets
tu finis par connaître tout paris à force de vendre, demande à kenny de porte du pré jusqu’à porte de vanves
eh, monsieur l’agent, de l’argent, c’est c’que rapporte le temps
donc faut bombarder un peu comme quand je sors le deux temps, enfoiré

[couplet 14 : limsa]

[couplet 15 : c.o.r.]

[couplet 16 : georgio]
à tous mes frangins, j’vais rendre la pareille
pour toutes les fins d’mois brisées par l’manque d’argent et l’jack daniel’s
c’est rare que j’sorte de ma tanière ou quand j’le fais, j’pars loin d’chez moi
eh vieux, j’parle pas chinois
j’ai dix ans d’avance et j’écris toujours dans ma chambre, j’ai tellement d’projets en attente
ouais, tout est dans ma tête, chacun fait ses euros
j’suis pas la jeunesse qui s’lève tôt, j’représente pas la france
et mes frères inconnus comme des joueurs de water*polo
moi, j’enchaîne les victoires, pressé par l’tic*tac
les déprimes quand la vie s’corse mais j’perds rarement espoir
nos vies sont remplies d’fils de pute, sur mon corps, des signes de lutte
j’savais d’jà où j’allais quand tu découvrais les films de cul
quatorze*quinze ans, avec ma bande dans l’rer ouais, j’emmerdais mes parents et les réseaux ferroviaires
maintenant, j’respecte ma mère, y’a plus mon cul posé dans des parcs
pas d’lendemain d’md à déprimer comme un schlag
paris nord, facile d’être armé dans la jungle, eh
pour rapper comme moi il faut juste taffer comme un chien
j’viens d’là où tu peux pas rentrer
même si t’es stock, t’auras pas les codes, on peut t’balafrer
puis passe dans les halls mais, comme moi, t’auras pas l’étoffe
y’a qu’des hyènes qui vendent des drogues dures à des femmes enceintes
j’connais les tieks et les bizbi, les peines de hebs, les grigris
tu fais du mal, ça t’revient dans la tête, c’est pas un frisbee
j’encule le vice des vils*ci, eh gros
bien sûr qu’mes blancos du 7*5 sont mafia k’1 fry, eh
ça part en survet avec des trous d’boulettes
petit avait la haine, des air max avec les bulles trouées
maintenant, il marche avec le froid du métal
et la shméta a vraiment peur de s’faire retrouver
dadinho d’vient vite zé pequ’ quand y’a trop d’enjeux
c’est chaud mon vieux : des preuves, de l’essence, ça mis des caves en feu
mes gavas savent à quoi s’en t’nir, tu finis pas cent’naire si tu déclenches l’incendie
depuis tout p’tit bah ça traîne tard en ville, normal qu’nos parents vrillent
eh toi, laisse passer ma clique
avant qu’on d’vienne ta hantise, espèce de saloperie
voilà comment on crache le feu
quand j’prends l’mic, c’est pour les insoumis, j’parle de ceux qu’on oublie
l’homme de l’ombre n’a pas rangé sa panoplie
pendant qu’mes gars au cachot prient, j’vends des disques, c’est la folie
j’ai lâché l’école très vite, j’fantasmais sur les youvs qui gazent les flics
ma révolution : avec mes pitres, on casse des vitres
et aujourd’hui, on a grandi

[couplet 17 : c.o.r.]
ils veulent ma mort, j’ai la vérité comme galilée, y a pas d’égalité, on va leur faire faire des galipettes
aulnay*sous, la qualité, la mentalité: c’est porter ses couilles et d’vant la madre: pas d’vulgarité
on les a inspirés, dans la rue, l’rap est dead, donc, j’veux leur rappeler qu’c’est nous le rap élite
et ça devient pénible, ils ont pas un penny, ils montent sur des péniches, ils sucent que des pénis
c’est nous qu’avons les cojones comme des balles de tennis, oh
pas de dominique, d’vant moi, ça devient qu’des ‘nuques*nuques, avec monsieur molotov, venus pour casse des nu*nuques
même si t’as la force de luke, sahbi, c’sert à rien qu’tu luttes
et sur un coup d’te*tê, j’peux dégainer plus vite qu’l’y luke
c’tte année, ils vont l’khalass leurs dettes comme à lannister
et mister, on est v’nus marquer l’histoire ‘vec ta p’tite sœur
on v’*esqui [?], vi*sser les hipsters, mardi matin, voiture bélier

[couplet 18 : limsa]
on n’a jamais fait d’équitation, tits*pe, on faisait de la bécane
j’avais déjà des palpitations quand j’entendais crier emmaüs bien avant que l’abbé canne
et gros, ce soir, j’suis fonce*dé comme johnny depp au milieu d’las vegas
si ma meuf fait la folle poto, je lui fais l’amour, sa valise et je la dégage
ouais gros, j’viens d’un quartier chaud où toi tu fais rien à part per*cho
j’suis avec n*ggas dans la voiture, 9.3 y’a des mes*ar, y’a d’la pure
c’est nous qui faisons le son de l’année, les caves et les frères s’font cond*mner
ramène même l’état et son armée, les p’tits frères bédavent et sont armés

[couplet 19 : li2s]
faire semblant d’les croire, c’est bien, j’raconte ma vie, wallah, c’est mieux
j’attends toujours la ce*pla, et j’vois qu’les promesses s’accumulent
être gavé, rassasié, voilà c’que veut la race humaine
pourrait manger l’assiette en t’regardant et assumer
si’j’dis qu’le monde part en couilles, c’est qu’on est pas si loin, mon gars
que d’être en couple, j’tombe amoureux [d’un tocard?]
puis, t’as des sentiments [?]
méfie*toi des apparences ou bien tu t’méfieras de moi
on dit qu’l’habit fait pas le moine, j’ai vu des moines en buscemi
les condés, j’les fais cavaler, c’est cavalli, bébé, tu s’ras ma cavalière
si on s’capte dans une cave la nuit et nikoumouk et [?]
d’vant les portes, t’as pas nié, suffit d’une balayette pour retourner ce foutu sablier
pour ça qu’j’ai rempli l’barillet, aulnay sont en train d’vous [?]
putain, j’ai la tête [?], c’est que l’début, donc restons calmes
en place dans l'[?], j’ai mis du jack dans mon coca
fonc*dé, j’vois la tête à chucky, on n’est pas si loin d’l’époque du [?], c’est pas [?]

[couplet 20 : craky]
j’demande pas l’heure mais le prix de ta montre, avant de t’l’arracher d’vant ta femme et tes gosses
on a quitté l’école pour rester dans nos, et on donnera pas d’noms juste par éducation
tes amis donnent le go pour une p’tite paire de seins, regarde pas ton retro, j’arrive dans l’angle mort
la boite est séquentielle, la liasse est arc*en*ciel, on a tout vu ou presque, que le gp800, hlahlahlahla
paris*malaga, tranquille dans la cave, deux chiffres à la barre, aux feux rouges, prends ton gramme
la blanche dans la mule, cramée comme ma puce, j’rentre à l’heure où les corbeaux chantent sur ton cadavre
oh lala, oh lala, le baveux m’a blanchi comme monsieur balala, oh lala
ramène*moi mon biff’, épargne*moi de ton tralala, toute la s’maine, en boite, on t’a vu faire la ma*lala

[couplet 21 : limsa]
t’es un galérien, t’as pas d’vie mais quand j’t’appelle, crari t’es pris
dans les rappeurs forts qui font pas d’vues, j’ai l’meilleur rapport qualité*prix
en amour, j’suis un intermittent, j’l’aime et j’l’avais jamais dit
qu’est j’vais faire le rebeu intelligent ? j’sais pas l’faire, en plus gros y a d’jà médine, logique
j’ai une vie d’rockstar, j’ai une vie détruite, on fait du son, on vit des trucs
les guignolos qui bossent dans un bureau, wallah, j’ai pas envie d’être eux
j’suis avec le frère majid, on parle à p’tits mais rien les fait changer
l’état pense qu’la prison a un effet magie, alors que eux*mêmes, le crime les fait manger
le bénéf’, mes gars l’rackettent, le bénéf’, mes gars l’recomptent
un million égal record, les imposteurs tirent en l’air, oublient qu’les balles retombent
l’égalité : un mensonge, même pour les, tous mes enfants des îles
quand t’as pas d’papiers sur toi, c’est en zonz, les blancs, on leur dit : “la prochaine fois, pensez*y”, wouf wouf wouf

[couplet 22 : zek]

[couplet 23 : fa2l]
ça charbon, ça charbon donc j’évolue, [?] pas bon, ils dévaluent
parle*moi de monnaie, de plus*value, les valeurs et tout ça, c’est révolu
j’ai mes*ar sous coussin, un peu d’retenu, fini millionnaire ou détenu
j’t’envoie des [?] comme à [?], ces fils de putains sont pas comme nous
ouais, depuis le day one bah le rap transcende, la maille rend fou et tous les jours s’ressemblent
plus de monnaie égal plus de ‘blèmes, plus de prolbèmes égal plus de sang
j’ai commencé le rap car cœur a mal, j’évolue au gré de mon karma
bientôt je vais en benz au carwash, sur qui tu veux qu’je compte à part oi*m ?
sonne*per, c’est comme ça que le fall opère
élévation d’manière solitaire, j’ai plus de patience, j’suis dans folie frère

[couplet 24 : zek]
voici l’métisse, café, plus banc qu’un pack de lait
j’sais qu’les autres cailles*ra veulent pas, moi j’te bouffe la tartelette
rien à battre que t’écris bien, allez, bouge ta mère en fac de lettres
ton son pue la p*sse comme n’importe quels murs de gare du nord à gard de l’est
même quartier, cages d’escalier, ça s’vanne fort entre riz et s’moule
qui aime bien châtie… mes couilles, regarde dieudonné et élie semoun
donc moi j’paie ma redevance pour m’farcir eric zemmour
si j’vois un arc*en*ciel, j’espère paris brûler, l’élysée mouille
ils m’écartent les jambes comme ronaldo juste avant coup*franc
ils m’écartent les bras comme le corcovado, j’leur souffle que des conneries comme quand la prof’ envoyait mes potes au tableau
mais bon, tout l’monde s’détend, les porcs seront compétents quand les camés auront des dents
ça vend crack et zipette, sponso’ par fly emirates
ça t’sort de sacrées disquettes pour disparaitre après giclette
ça vend crack et zipette, sponso’ par fly emirates
ça t’sort de sacrées disquettes pour disparaitre après giclette

[couplet 25 : georgio]
j’ai qu’un mot d’ordre, c’est lâcher prise, c’est pas mon but de kidnapper l’biz
j’ai grandi dehors avec les rats des villes, ils sont bourrés sous rhum, ils d’mandent des garettes*ci
aujourd’hui, c’est vrai, on a nos objectifs, pour la vie d’adulte, j’suis pas trop aisé
le comptoir est philosophie, “allô [?] j’suis au [pcc ?]”
y aura toujours des bâtons dans les roues, à nous d’faire attention aux lacets défaits
ma filleule saura rendre les coups, t’étonne pas si on veut t’défenestrer
j’suis à l’hippodrome, au prix d’amérique, demain dans un hall avec mes rats des villes
et j’comprends qu’ma mère trouve ça pathétique, ils sont blindés d’fric mais ils ont pas d’éthique, eh
et mon pote s’est venté ouais, d’faire tomber la neige en juillet
d’vendre plus de farine qu’un pâtissier, d’avoir très peu d’alliés et d’une voiture de sport et d’un vieux bep
et puis cette fille, elle a bien d’autres rêves, et ça, on l’remarque dans ses yeux qui brillent
elle se dit chaque jour qu’le monde est à elle, eh ouais

[couplet 26 : limsa]
les tits*peu quittent l’école pour la vente de stups’, le million qu’est*ce tu veux qu’j’demande de plus
ta meuf nous suce pendant qu’tu parles sur nous, ouais gros sac, dis*toi qu’c’est toi, la langue de pute
des potos au hebs deviennent fous, schizo’, aucune injustice que marine défend
ils veulent dev’nir c’que j’suis, moi, j’veux tout c’qu’ils ont
j’ai trop d’points forts, j’suis comme marine des anges, c’est sur elle qu’j’étais en sang
à la sortie d’un café dansant, on a fait des bêtises comme quand on était enfants
on va s’aimer, on va baiser, puis on va r’gretter ensemble
ouais, la copine ne rêve sans faire des vœux, quand j’vois les dégâts du mariage et du hebs
j’peux t’en parler sans faire les deux car j’ai vu no pères et des vrais gangsters rer*pleu
ado, j’ai pas pris l’droit ch’min, en disant: “t’inquiète, tu en auras d’autres”
j’fais du rap car j’viens d’aulnay, j’aurais fait d’la country si j’étais du colorado
ouais, on traine en bande, d’la coca, quelques amis en vendent
dans la street, c’est dur de rester propre, connard, comme quand tu t’habilles en blanc
on a fait honte à nos pères, à nos mères, t’façon, quoique je fasse, les internautes pianoteront
attitude de canard pour baiser à l’hôtel, attitude caille*ra quand on fait la bise à notre oncle
nos potes galèrent donc j’en place une pour eux, si t’as pas vu l’bourreau
dans les clips de mes potes, j’suis figurant, ouais gros, j’ai jamais eu l’bon rôle

[couplet 27 : li2s]
pas là pour plaisanter, pas là pour faire semblant
plus l’temps d’me présenter, le 9*3, c’est sanglant
il est où c’putain d’ep, j’l’attends, ca fait cent ans
le reste, j’vais pas stopper, le bédo, c’est t’entant
j’vais boire un p’tit fé*ca, posé fratellini
j’arrive à petits pas, j’arrive en tchilili
j’aime bien quand on m’titille, j’aime pas trop umtiti
aulnay, ça d’vient rentable, bientôt le grand paris
des ients*cli présentables et est*ce que tu paries ?
mets*moi, une dix, une vingt, j’suis jack, j’suis pas sous vin
poto, j’prédis ta fin, pourtant j’suis pas devin
j’les vois plus, ils sont loin, pourtant, j’suis tout devant
c’est con, c’est décevant, nous, quand est*ce qu’on se vante ?
j’arrive en coup de vent, j’repars un soir de pluie
tu l’écoutes mais il ment, il est falsch comme son re*cui
et j’les entends qui miaulent, dis*moi qui [chehel?] qui?
j'[trade?] des cayman, j’baraude en cherokee

[couplet 28 : craky]
nage pas où t’as pas les ieds*p, prends rien si tu peux pas nous y*aip
kalash, si tu veux nous yek, jack da’, mc moët
3.5.7 neuf, sous la couette, j’sors avec une frappe iranienne
j’allume mon tel’, j’vends d’la zipette, course poursuite avec les handeks
billets colorés, j’prends des ailes, on monte chez toi si t’as des dettes
on t’saute à dix si t’es balaise, faut pas parler, gros, faut le faire
comme ça qu’on voit une paire de cojones, les gros poissons n’ont pas d’arrêtes
transfert sale dans les arrêts d’jeux, trop tard pour appuyer reset
j’suis rentré dans la porte, ganté, j’suis l’trafficante
viens dans ma rue, tu tiens pas d’trente jours comme le mois d’février
en vérité: une question d’oseille, j’sais comment l’amadouer
enfant doué, toujours au fond d’la classe, qu’on n’peut pas interroger

[couplet 29 : c.o.r.]

[couplet 30 : c.o.r.]

[couplet 31 : craky]

[couplet 32 : georgio]
boy, on est mauvais, j’ai fait des choses dont personne voudrait s’vanter
j’partirai sans un bruit dans la maladie, j’emporterai rien à part mes secrets, ici
on a d’quoi s’mettre à l’envers ouais, j’passe des soirées pendu par les deux pieds
terrain tenu par un tôlier qui s’fera descendre, par un p’tit jeune qui fait qu’monter
et le cœur en cendres, j’avance avec ma femme en marchant sur des braises
l’ascenseur social est bloqué, j’ai porté ma foi puis j’ai grimpé l’éch*lle
j’lève mon verre à l’échec, aux dames et aux fous qu’ont grandis dans les tours
j’attendais qu’la roue tourne mais il s’est rien passé, j’vois les anciens stagner
j’veux plus jamais dormir dans l’hall, me voir pleurer en sanglots
voir un ami partir trop tôt, sans l’temps d’lui dire autre chose que “salut ça va ? qu’est c’tu racontes ? on s’capte quand ? donne des nouvelles”
ça fait quatre mois que j’te réponds pas, j’coupe mon téléphone après les promos
j’enchaîne les nuits blanches et j’suis k.o, j’essaye de sortir des sables mouvants
eh gros, j’suis partagé, y a l’chef étoilé, y a le bendo
et c’est mort pour le merco, ils vont tous courir vite mais y a qu’cinq places
qui va m’lâcher en ch’min, on l’verra l’jour de la sainte grace

[couplet 33 : limsa]
ouais mon poto, ici, y a plus d’places dans les cœurs
plus d’pétales dans l’ciel et plus d’étoiles dans les fleurs
le p’tit limsa, il a grandi aux emmaüs
mais savait pas qu’il aurait a subir tant d’épreuves
le p’tit limsa veut shéhérazade et élodie, il veut la merco*benz, la fefe et l’audi
il f’sait passer l’foot avant les meufs, les copines, tout ça, c’était logique, hun
ouais ouais le p’tit limsa, wallah, il était bizarre
il s’prenait pour riquelme, pour recoba et zidane, alors qu’il était tout guez
ouais ouais le p’tit limsa, wallah, il était bizarre
il habitait à aulnay mais dans sa tê*te, c’était ibizi
le p’tit limsa fait l’con comme s’il était bête, il répète ses erreurs comme s’il était bègue
le p’tit limsa craint dieu et panique des ténèbres, il parle de jnouns, de possession comme s’il était belge
le p’tit limsa observe le monde d’une toiture, il s’sent mignon quand il sort du salon de coiffure
il craint quand son daron lui parle d’une voix dure ou quand son ballon passe sous une voiture, eh

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YANG LAGI NGE-TRENDS...

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