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lirik lagu enorme freestyle pour planète rap – guizmo

hé
guizi’ouzou, jeff jeff jeff
et tout les autres ça bouge ap’
ecouté moi hé check

[couplet 1]
protège ton dos les couteaux sont aiguisés
fils, les kisdés friment en ville et veulent te pister
vite j’apprends à vivre avec le couteau sous la gorge
frère tu veux rouler en porsche mais y a du boulot sur la ??? guette
nos frères qui bé-tom, nos mères qui ré-pleu
nos té-ci d’béton, nos pères qui vé-creu
des récits très sombres sortent parfois de ma bouche,
crois pas que je me la boucle, laisse-moi faire mes affaires et écarte toi de ma route
sinon j’écrase le premier qui vient, j’lui p-sse dessus en fond de cinquième
j’lui c-sse le cul, sa mère, son père et sa blonde s’inquiètent
pas de pitié, j’pars kické, j’fous les gants
j’rappe qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, j’suis l’ meilleur de tout les temps
sachez-le, le rap et guiz indissociables, comme franck lucas et les sachets bleus
wesh les mecs, on fait du rap ou on fait quoi ?
on fait du clash ou on festoie ?
on fait du sale ou on s’nettoie ? j’comprends plus rien
mais une chose est sure, on a grandi dans le zoo donc comprenez qu’on est rien d’humain
on a développé des instincts animaux, j’pense à tous mes barbares, mes zinzins saligauds
j’connais l’ghetto, ses ambiances éléctriques, en silence, j’reste loin des gens qui pensent bénéfices
en vrilances fait des biffs, ou tu vas t’manger la carotte, étrangler un étranger pour venger ta parole
parlons peu mais parlons bien, j’ai des albums cachés
planqués au plus profond de mon iphone craqué
nés dans la mouise, sans un sou, j’vois mes bad boys braquer
complètement fous, dans la tise, c’est des sales gosses cramés
trash sur la flicaille, calcule la bicrave
en cas de chute, y’a pas d’putes, moi j’t’-ssure qu’ça mitraille
et ils aiment jacter, j’les entend tous
j’avais le foot et l’école, la juge m’a mis sur le banc de touche
21 ans de vie, rien d’neuf, toujours plein d’keufs
un tas de jolies filles et des joints de peufs
toujours la même gueule, je te le cache pas
toujours même stylo, même feuille, toujours xxx
toujours méfiants, j’peux pas camoufler un doute
on n’a pas perdu la main car ça n’a pas bouger d’un pouce
tous croient, que j’ai fais v’là le fric
avec mon rap street, mais c’est des ouf’s j’vois
toujours les mêmes te-tês bio alini yonea w-lly jeff et lascars ouzou l2c
toujours mon stick et ma bière fraîche
j’te l’ai dit rien a changé depuis mes clips sur internet
juste un peu plus de frics, de belles femmes
beaucoup de stress, de la musique, et des deadlines
dans ce rap, y’a des traîtres faut se méfier
alors travaille avec tes mains si t’es bête comme tes pieds
motherf-cker..

[couplet 2]
j’ai du mal à gérer mes pulsions, accepter qu’j’ai vu l’fond
quand j’fais l’con, il sera trop tard pour arrêter les fusions
tu vois de quoi je parle
de cette envie de vider ma cannete, une dernière avant de quitter la planète
le vice est la galère, je crois que c’est ça qui me fait plus de mal
foncdé collé à la vitre dans le bus de night
j’rencontre un ouvrier, “il me dit qu’il va bosser”
devant lui j’ai honte negro je pue la bière je suis amoché
il vient du sénégal, il est électricien
en wolof il me dit “bientôt j’ai un bébé qui vient”
un peu gené, je le félicite
il me dit “tu descends quand?” je lui réponds “je descends près d’ici”
il me dit “moi je vais a vélizy”
encore une heure de trajet
et de bus de nuit pour aller se c-sser le dos
ca il ne me l’a pas dit mais je l’ai lu au fond de ses yeux
l’émotion est palpable car au fond du bus on n’est que deux
j’descend dans trois arrêt mais je fais semblant de pas voir
je veux rester dans le bus et je veux entendre sa voix
elle est r-ssurante en plus son accent je le connais bien
il me berce depuis l’époque ou ma maman me donnait le sein
de fois le bus de nuit c’est pleins de surprise
de travailleur ou de schlague qui ont besoin de survivre
cette nuit me la démontré
car tu n’as plus de préjugé quand tu es défoncé
du coup j’ai parlé avec un vendeur à la sauvette
lui il revenait de la tour eiffel
il n’avait pas de fafs
arrivé du pakistan avec un packtage est la moitié d’un pascal
quand il me parle, je comprends une phrase sur deux
mais je le reçois 5 sur 5 car la souffrance est universelle

[couplet 3]
…et j’en dors plus la nuit

[couplet 4]
je suis en train de bâtir un truc vraiment spécial
le but, c’est d’en faire un succès d’enfer
comme une bulle d’air en pleine face
les stups viennent en g star
t’façon, y a pas de flaque sans ruse
comme y a pas d’adultère sans messe b-sse
j’ai vu que les grands frères partent acheter me-ca, ils ont pris
alors qu’au début, c’était café, ve-ca et lon-pi
on se plaint pas dans l’errance
mais j’oublie pas que le frérot jeff a pris quinze mois dans les dents
instable, je m’en lé-bran, ouais, je me la flambe
je suis un schizo qui traine solo donc je suis le chef de ma bande
textes savants, qu’est-ce que t’attends de moi ?
j’ai peu de patience quand je pète le calmant le soir
peut-être que la france nous déteste et je le sens grave
je n’ai que ma chance et mes rêves sur un xxx

[couplet 5]
je fais pas le mytho, parfois je picole
pour oublier et pour roupiller…

[couplet 6]
je leur ai dit “c’est pas ma faute à moi”…

[couplet 7]
je suis pas un nouveau guizmo, j’essaie juste de nouveaux trucs
toujours pas de michtos, juste un peu plus de nouveaux uc’
mon son dans les discos, voilà, c’est mon nouveau but
toujours “f-ck la lice-po”, képi, bac et nouveaux stups
nous, on se bute
dans nos futes, y a du teu-shi et des pochetons de weed
avant 16h, les halls sont vides
après, c’est l’heure, il faut qu’on deal
johnny est p-ssé, les caisses et les poubelles crament
les pet-ts sont l-ssés, veulent du guess et des nouvelles nike
requin de préférence, avec la pet-te li-sse
mille biatches mais pour avoir ça, besoin de l’élégance
zs, toujours pas de nouveau crew
on s’est promis de pas se vautrer
si je mens, bah foutez-nous au trou
ouais ok, sur tes bum-al, y a des nouveaux prix
moi c’est 12€ et 27 si tu achètes le coffret, on s’est compris
ton pied, mon pied si tu écoutes mon rap
ils sont à fond dans la punchline, moi je suis p-ssé au full contact

bande d’enfoirés
rien de nouveau

[couplet 8]
boule rasé, vénèr’ comme un hooligan
on n’a rien à perdre et c’est pour ça qu’on s’en fout de qui gagne
vodka pomme dans le verre de cristal
je suis en pleine forme, balance la prod et je gère le freestyle
oui c’est bien moi
l’alcoolo posé dans le hall qui t’accueille en disant “t’as besoin de quoi ?”
y a des barrettes et des blocs, des caillettes et mes potes
une belle bande d’inconscients qui a vite arrêté l’école
c’est grave qu’on s’autodétruise pour du croco, levi’s
entre gros cônes et tise, mes potos s’épuisent
je connais le vice, la verdure
les flics, l’amertume
mais je respire et résiste la tête dure
je maîtrise la tequ’ pure, je rappe de (la zéro nine ?)
sabre laser au mic, je graille ce que mes frérots graillent
ouzou, une bête dans un corps de lâche
tu baisses ton froc, on te f-ck peu importe l’âge
paré pour l’affront
voilà le négro qui ne craint pas la peur
ouais, je me la raconte
tellement qu’on m’appelle le narrateur
#3-1 #catin à l’aise tu crois que je pèse en vrai je fais le malin
on va rafler tout le fric, niakser tout le sh-t
tu veux payer la semaine prochaine, tu te fais charcler tout de suite
et c’est biz’ de pilon et de cc, laissez
chez moi c’est les gros poissons qui p-ssent leur temps à pêcher
lécher un boule ou un shnek, jamais de la vie, respect
si t’es un boug du tiek’s, ramène de la tise et je vais
froisser le beat, après, je me tire
tapette, je te k!ll, ta mère veut pine ? appelle le guiz’
et je la remplis tant qu’elle me vide
t’as capté le système ? je l’appelle ma salope quand je la baise
c’est son nickname
bref, j’emmerde le rap
j’arrive fonce-dé, les yeux plissés comme dans une tempette de sable
comment vont mes zoulettes ? vreu-lès sur le stick
jamais tout nets, sous bières à se-l’ai sur le beat
les phases glissent toutes seules
je contrecarre tous vos plans
et voilà pourquoi ma tactique fout le seum
pas de love, pas de pitié
t’as un tas de loves, tu parles trop, un badboy va te niquer
c’est des maths, fils
la rue est un fléau, un conseil : fais comme neo, reste dans ta matrice
ca fait puff puff sur le oinj’ de weed
trop de meufs, keufs, bluff on a besoin de vivre
besoin d’une paire de cuisses
qu’elle s’occupe de mon —
aaah, j’ai les couilles pleines, j’ai besoin de faire le vide
les yeux vitreux, je me dis que c’est ni la gauche ni la droite qui rendent fou
c’est ce milieu
y a les tentations et un tas de vicieux
le genre de mec qui te p-sse dessus et qui te fait croire qu’il pleut

guizmo c’est mortel, c’est le bordel dans le top 10
chacune de mes phase est crue comme un carpaccio
mc, tu sais pas rapper alors me parle pas de flow

[couplet 9]
ouais c’est nos vies, fiston…

- guizmo

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