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lirik lagu j’ai vu l’avenir – h-tône

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[couplet 1]
j’ai vu l’avenir dans des chaussettes sales, le cortex crade
une colère fade… cap’ ? dès qu’on vexe l’homme
il confectionne des nouvelles sapes, les collectionne
la conne ère frappe et le connard sonne
sonné, hameçonné, -ssommé, soumis, son mea
culpa sous l’bras, soul, gras, -ssimilé, mal aimé…
s’il s’sent habile, rhabille la ville de son talent
cible le sommet, la cime, en son mil, y met les missiles
les cons frictionnent et les codex crament
dès qu’on les conditionne, rament, les bons esclaves
rattrape, c’est bon, reste là, dès qu’on rêve
“clap clap”, on va s’ovationner car on connait qu’ça
c’est la vie sotte, on s’en contente, c’est l’âge
de la révolte, t’en as qui sauteront pour compenser, lâche
vidant les comptes, pensées l-sses, on va s’contenter d’acheter
cash des caches, des cages, des calques et des cachets
décalqués, j’ai vu demain dans un poisson panné, peiné
l’impression d’planer loin des questions fanées, fêlées
l’oppression parait moindre, pas de pique et pas d’émoi
pas de trip cyclique, le présent parait loin
un p-sseport pour les pôles, un piaf mort sur l’épaule
un p-sse pour partout… au pas d’course car tout
s’écarte ou s’éclate, ça p-sse pas, mais
ça pousse ou ça c-sse et c’est cap où les cartes mènent
pirates des mers qui virent, accélèrent
dérivent axés vers des vies -ssez mièvres
au pire, br-ssent de l’air, -ssez fier, -ssez fort
pour finir par se perdre dans la vin-sse de merde
pas d’pause, on respire pas
on laisse faire, on laisse dire, on s’laisse fuir soi
on n’espère pas, et, du pire, on s’inspire
mais on s’en fout

[couplet 2]
chaque coup claque ou coûte, à sac, où tout a son coût
t’attaques, truqué, de toc, mec, la tactique s’en moque
tu t’appliques, c’est moche, on t’explique en morse
à coup d’trique dans l’os, que les conquis s’adorent
c’est con qu’ils sabordent et qu’en plus s’adonnent
prouvant qu’on est cap, pendant qu’les complices s’endorment
à la mise à mort des bons qui s’avèrent bien propice à faire
mais, pendant qu’on écope, les cons p-ssent à bord
j’ai vu demain dans les tripes d’un enfant soldat
et dans ses deux mains, que c’est vite qu’on apprend sur l’tas
qu’on doit prendre sur soi, voir, panser, la suture
lâche pendant qu’le plus dur va penser la future foi…
des vues sur quoi ? j’suis plus sûr de c’que mes yeux voient
est-ce que les deux valent, restent collés de paresse
solide ou pas, restent salies de malaise ? saoulé, ne paraissent
qu’arides, raides ou laides, voies où les vœux s’arrêtent
je n’ai pas vu plus loin qu’le bout de mon pif
car l’avenir ne sera que c’qu’on voudra
et, si le tiers fait la faute, la faute, c’est quoi ?
l’enfer, c’est les autres
je n’ai pas vu plus loin qu’le bout de mon pif
car l’avenir ne sera que c’qu’on voudra
et, si le tiers fait la faute, la faute, c’est quoi
quand, l’enfer, c’est les autres et quand, l’autre, c’est moi ?

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