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lirik lagu dernière chance – hikari (fr)

[couplet unique]

combien d’fois j’ai crié, sur tout les toits, qu’j’allais bientôt m’tailler
combien d’fois j’ai voulu qu’ça change, qu’on soit pas cond*mné
on nous a donné qu’océan d’galère, personne savait nager
faudrait p’t’être qu’on prenne le temps d’finir c’qu’on a pas fait foiré
mais j’me rappelle à peine de la veille, j’suis dans les vis de la *teille
c’est vrai qu’j’me sens p’t’être un peu mieux quand j’me détache de la terre
en bas d’une tour avec une poignée d’cas sociaux, on s’tue la tête
on a la dalle, on saisit l’opportunité quand tu la perds
on s’accroche à tout c’qui nous touche pour faire des amas d’rêve
p’t’être qu’on est que des amateurs, si ça marche pas c’est pas d’la flemme
parce qu’on fait tout pour s’élever, on part du plus bas c’est vrai
il faudrait qu’on pense à céder, alors qu’on s’fait la guerre
on a connu tellement d’complication, maintenant tous fait l’affaire
on a du mal à s’adapter, on s’fait virer d’la fête
c’qui t’parait dur on l’a déjà fait, c’qui t’fais peur on l’a déjà vu
on traine en bande soudée, parce que la galère c’est fédérateur, bah ouais
j’en ai fais des ratures (hin), des centaines
j’pense qu’à ça donc j’parle toujours d’partir quand j’écris sans thème
quand l’poid des mots fait sens, j’veux encore plus y arriver sans eux
on doutait du plan, à l’époque on était censés
s’payer un tour de la terre, quitter les tours de la te*ce
éviter nos démons
et qu’la colère sort de la tête, qu’on essaye de devenir stable
qu’les vis viennent pas gâcher la fête, partir sans regarder en arrière
j’te l’dit cash khey c’est raté, écoute pas quand les cris parlent
écoute plutôt quand j’écris tard même si tu connais l’récital
vient pas m’dire qu’on est fait pareil, essaye de rentrer dans notre monde
mais moi j’viendrais pas séparer, c’est mort
et j’vais pas m’tuer à t’expliquer, j’sais déjà qu’tu comprendrais pas
nous on avance dans l’blizzard, dans c’qu’on vit c’est comprendre et peur
tellement longtemps qu’on compte les pleurs, que j’en oublie les chiffres
que j’en oublie les cris et tellement d’bons gars nous on quitté qu’j’en oublie les traitres
et ma belle j’ai pas l’temps d’te plaire et j’saurais pas t’aimer
on était en plein dedans, de la galère, on était pas qu’témoin
à l’époque c’était autrement, j’étais petit ça m’a pas [?]
maintenant on a grandit, toute cette merde nous a pas fait du bien
tu sais on sort tout droit du zoo ça nous colle à la peau
ils ont fait qu’nous prendre en traitre depuis ça nous rend parano
ils ont sur nous faire comprendre qu’c’est mort, on payerait pas la note
et si un jour venait une chance, bah c’est sûr qu’ce serait pas la notre
et poto j’ai fais tout c’que j’ai pu pour qu’on oublie
à défaut d’pas partir, au fond j’voulais au moins qu’on s’calme
j’ai compris qu’ils faisaient tout c’qu’ils pouvaient pour qu’on nous bride
on passera les barrières, avant j’ferais aucun constat
les petits suivent nos pas, ça m’fait tellement d’mal quand j’y pense
normal qu’ils nous imitent, ils nous ont vu grossir nos poches
nos blessures saignent mais ça fait tellement d’temps qu’on les panse
et j’continuerais fort, si ça peut faire sourire nos proches
t’façon j’ai plus qu’ça à donner aux autres, à moi*même
c’est ma raison d’vivre, c’est mon moyen d’exister
j’écrase le dernier, la fumée qui monte à la tête
j’ai trop misé sur cette vie pour me désister
cette fois j’y vais tout droit, j’ferais plus d’détour
ils nous estiment à peine tous ces types m’dégoûtent
ils tourneront leur veste quand j’ferais suivre des foules
j’serais au sommet d’la montagne avant qu’elle s’écroule
(hika)

- hikari fr

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