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lirik lagu dans tous les sens – hiver 17

[couplet 1 : lazzare]

deux z o, deux héros
le boss sé*po, je leur mets deux/zéros
j’suis ni dévot, ni des vôtres
tellement de rêves déviants ou j’hôte des vies
tel le manque d’evian ou de vit
*tel
un virage à pleine vitesse
ou une teille vide en plein visage
dans le virage à 110 je roule sur les essieux
et ce dеpuis mes dix ans
les médisants dans le back, j’dеviens héricendre
sur un sample lourd, comme mélissandre
je les graille, ils sont loin d’être délicieux
pas dans le délit mais long d’être délicat
et très loin dans les cieux, loin dans le délire
j’pars dans tous les sens, comme une langue déliée
à part h17, non y’a pas d’alliés
regarde d’alien, té*ma la horde
monte les palliers
ça date pas d’hier, on va rien lier
à part la corde, la porte c’est pas là pour tes potes, c’est pareil
j’porte mes peines comme on porte des carats
mes paroles te pendant que tu m’épies
sur la pointe des pieds, tu pars porter plainte
[couplet 2 : koyl]

tu les aimes ces années sans coup de rasage
donc on est grossier pour pas prendre de l’âge
tu souffrais sans être pâle
bah ouais, on peu bronzer sous les nuages
image de l’adolescence, j’rêve encore de leur violence
maintenant que les gens qui me manquent sont ceux*là même que j’fréquente
ce supplément de colère qui nous inorganise
parce qu’il surgit qu’on voit rien au milieu de la nuit
on consommait le diesel comme si c’était gratuit
sur l’autoroute vide, on risquait nos vies
merde, j’veux plus entendre les textes de mes potes
mes textes aussi se conjuguer à l’imparfait
on fonce, on fonce, balec des policiers
dans tous les sens, comme une lange déliée

[couplet 3 : lazzare]

en doudoune dans le hood avec un bo*bun dans l’bide
le petit a grandi, jette son doudou dans l’vide
mais il est toujours dans le vice, il met la nounou en string
au bout de la piste, le triple 6, lui fait des coucous
la main déployée, gamin, faut nettoyer
ton âme, elle a choyé, tes larmes peuvent la noyer
pour espérer le foyer, faut générer l’loyer
mais pas le temps d’aboyer, t’as du noir à broyer
on traînait là sans blés, donc on s’est assemblé
comme le rhum et le coca dans la bouteille de san pe
j’vous dis pas santé, je vous prie d’patienter
que je me sente prêt à vivre une vie lassante
à té*co d’mes semblables, comme mégot dans cendar
sans blague, se lever tôt pour moins de cent balles
c’est alienant, ais*je les mains liées ? non
sommes*nous alliés ? non
suis*je un alien? ouais
là*bas, par*delà la cime des arbres, des âmes lassives et blâmes
agitent les armes, ça vit le désastre et visent des astres et tire
l’hiver libère nos rages
et là c’est l’occase, pétez vos cages, ou restez otage
belek au crash, mettez vos casques, aimez l’orage
c’était de notre âge, c’est plus de notre âge
devient sauvage, aucun sauvetage, que du courage
tiens le coup, nage, tiens le kunaï
cut les visages, sur les images, pas de vie sage
faut qu’ça dégage, faut des dégâts, faut que ça casse
faut qu’ça tache, passe à l’encrage
le noir et soulageant, verglas sous la jante, dans le virage

- hiver 17

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