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lirik lagu intro – igee

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v’là le gee sur sa lancée, v’là, v’là, v’là le gee sur sa lancée
résonance / zone rouge

[couplet 1]

j’ai changé ma façon d’rapper, ma façon d’voir les choses
ma façon d’m’armer d’courage, ma façon d’choire les proses
ma vision des gens a changé d’puis qu’j’me suis pris des patates dans la tête
y a pas d’rage dans mes textes, que c’que j’peux voir j’dois l’admettre
des tas d’gens parlent sur moi, débitent des commentaires semblables
a des critiques plus constructives qu’une grue en panne
vu d’en bas le monde est grand j’te l’dis, mais j’m’en défend
et dès qu’le temps me le permet je taille dehors, je m’en inspire
premier projet 5 t-tres, c’ui là je l’ai taffer tout-par
juste histoire de crier c’que j’voulais murmurer tout bas
40 mesures en guise d’introduction j’suis qu’un nympho’ du son
qui veut juste faire quelque chose d’sa vie même s’il galère pour faire des ronds
j’veux mettre l’accent pas sur le “e” mais sur ma façon d’être
leurs faces sont ternes quand j’déblatère des rimes telles une tempête
moi je m’enferme dans une immensité de mots
dans une immense belle ville je rôde, avec mes gars, mes chers frérots
mon égo s’fait tout pet-t quand on m’déclare tous mes défauts
mais heureus’ment comme le métro d’paris j’ai un sacré réseau
d’amis, un vrai blaireau m’a dit : “fais pas du rap
t’as pas la carrure, le physique, la voix t’es qu’un minable”
j’en ai rien à péter d’votre avis, moi j’suis debout pas -ssis
c’ui qui dit qu’j’mérite pas d’faire tout ça j’pourrais en faire ma cible
les bouches se ferment quand j’arrive, un son qui manque pas d’charisme
peu à peu mes vers deviennent durs comme du vieux pain r-ssis (x2)

[couplet 2]

v’là le emcee au flow grandiloquant, c’est dans de grandes éloquences
que j’mexprime et cris qu’j’veux finir dans des grandes îles au vent
parfois pensif, parfois un peu réservé, parfois j’pête les plombs
parfois j’cris, ma foie j’fais qu’rêver
sur un banc dans l’froid sous la lumière d’un lampadaire
r’fait l’monde avec les potos, s’imagine ‘vec un grand salaire
mais rien d’tout ça, y a pas d’blé et pas d’avenir non plus
donc pas d’doutes, un peu d’amour, sans plus
hin, j’médite les dires des pires débiles, m’dis qu’si j’m’imisse
dans c’vice terrible, la vie pourra m’sourire plus vite
mais j’me trompe, et m’enferme dans une monotonie constante
où les gens et leurs manières m’font pleurer ou m’font rire douc’ment
tout c’monde est bien peiné, tout c’monde est bien peigné
tout ce monde rêve de peser, mais tout ce monde s’est fait baiser
tout ce monde rêve de str-ss et de paillettes
moi même j’y p-sserai, sa mère, et j’suis forcé de l’admettre

[refrain]

il fallait introduire tout ça, quelques phases et des potos
un refrain gratté dans le bus du boul’vard
je m’use, je blouse grave, lorsque y a pas d’instru
un truc, il fallait introduire ça

il fallait introduire tout ça…

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