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lirik lagu le 24 décembre – iguan

c’est la veille du 25 décembre, un soir de fête pour certains
qui attendent impatiemment, les cadeaux sous le sapin
le vieux barbu va descendre par la cheminée du voisin
car lui il a du blé, pour payer l’ taff des lutins

j’ te dirai plus reste sage, le père noël te regarde
tes parents sont au chômage, et la caf est en r-t-rd
ce sont des histoires de grand, tu comprendras vite plus tard
avec 3 gosses à nourrir, une pute qui pompe ton gent-ar

les riches dégustent du caviar, pour nous ce s’ra des œufs d’ lump
peut-être aux restos du cœur, car dans la crise ma côte grimpe
j’aim’rai qu’ l’état me dise, monsieur n’ayez aucune crainte
au lieu d’ ça il me taxe, à mon malheur il trinque

j’ bois d’ la bière leader price, et j’ fume du commercial
pour un mange merde c’est nice, mais moi ça m’ fout la chi-sse
j’ voudrai monter l’ chauff-ge, l’hiver ici ça caille
mais l’ edf et l’ gaz, coutent plus cher que le sky

alors on s’ dilate les veines, on n’ ressent plus le froid
on efface toutes nos peines, en se saignant le foie
on vit l’instant présent, car ça n’existe pas
les « il était une fois », qui finissent dans la joie
ce vingt quatre decembre, je reste seul chez moi
j’ai une pet-te pensée, pour ceux qui n’ont pas d’ toit
pour ceux qui f’saient le repas en famille, jusqu’à,,,,
une terrible tragédie et voilà

un jour de fête se transforme, en une journée de deuil
voir plein de gens heureux, me fait tourner de l’œil
on t’a offert une console de jeux et tu fais la gueule
alors qu’il y a des jeunes, qui sont dans un cercueil

t’as droit à des études, t’as pas b’soin de te vendre
se plaindre une habitude, quand t’as grandis en france
à la moindre blessure, tu décides de te pendre
alors qu’ dans le tiers monde, ça lutte les mains en sang

là on est ensemble, demain on verra bien
les gens et les temps changent, j’ me projette pas trop loin
je n’ veux pas être déçu me faire fourrer comme la dinde
les vœux ça s’ réalise que si t’as la lampe d’alladin

qui vivra verra bien, c’que l’av’nir lui réserve
on n’ garde jamais longtemps, le sourire sur ses lèvres
alors prends des photos, le matin de noël
à l’ouverture des cadeaux, qui t’ont couté ta paye

le vingt quatre décembre, n’est pas le même pour tous
j’ me rappelle 2004, on la p-ssé à 12
dans la cellule 108, on avait tous le blues
une grosse gamelle de pâtes, pas d’ cuite juste des douilles

du sh-t pas de la weed, histoire de rester scred
parc’ que derrière l’œilleton, le porte clé surveille
lui il s’en bat les couilles que du 25 ce soit la veille
il te fout au mitard car il ne respecte que les règles

depuis qu’ ma femme est ex, qu’elle m’a donné un fils
je reste blanc comme neige, ouais j’esquive l’illicite
j’ veux dev’nir un modèle et viser la réussite
mais pour ça j’ pense qu’il faudrait que j’ crève que j’ ressuscite

bref, quoi qu’il en soit, noël sans mon p’t-t gars
ce s’ra jamais possible alors je m’isole dans le pera

pour celui de 2008, j’ai arraché le mic
pour celui de 2010, j’ai saigné le bic
seul, chez oim, avec ma teillbou j’ pars en trips
je suis tell’ment skyso que le voisin croit qu’on est 10

c’est pas triste c’est comme ça il y a bien pire ailleurs
le vingt quatre décembre, je pourrais être mort
je pourrais être otage, pourrir 4 ans dans l’ noir
je pourrais être en guerre, ou pieuter dans une gare

avoir un sale cancer, souffrir le martyre
regarde toi dans un miroir et dis toi qu’il y a pire

- iguan

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