lirik lagu ris cris prie – iguan
ris, profite de l’instant présent
pour moi il est trop tard, l’atmosphère est trop pesante
je n’ trouve plus rien de plaisant, j’ai franchi la barrière
chaque seconde m’est oppressante blessante meurtrière
ma dernière pousse de positivité est morte hier
je n’ f’rai plus germer de graines, le jardinier hiberne
l’hiver s’est installé, je tremble et j’ai froid
la neige a recouvert, le temple de l’effroi
depuis je ne ressens, ni peur ni enthousiasme
je pense que le diable a volé en douce mon âme
bien, mal, homme, femme
dérèglement, comme un conflit hormonal
les règlements, mon éducation sociale
d’un coup de vent, emportés loin de la morale
question culpabilité, désormais insolvable
prise de position fœtale, retour à l’état sauvage
crie, je n’entends que des murmures
inconscient que cela prenne une très mauvaise tournure
gris, c’est la couleur dominante
celle qui absorbe d’un trait n’importe quelle sauce piquante
ouui, l’indifférence est le mot d’ordre
je n’ suis qu’un simple moteur, j’ignore tous les mots tendres
mort ou en vie, sache que je t’aime autant
que tu me fais envie, c’est à dire, null’ment
haine ou amour, dans vos bouches ça r’vient tout l’ temps
une naissance un décès qu’est ce qu’il y a de touchant?
vision apocalyptique, je nous vois tous gisant
mer de sang, terre maudite, air, irrespirable
visionnaire, qui traduit l’inexplicable
missionnaire, incompris par ses semblables
je ne me demande pas, si j’ai pété un câble
nous disparaîtrons comme la civilisation inca
prie, ça n’ te donn’ra que de l’espoir
inutile comme chercher de la lumière ou faire des messes noires
êtres ternes, vous qui faites parti de l’histoire
sachez que mère nature vous a mis en tête de sa liste noire
perdre, c’est gagner de l’expérience
mettre, entre chaque chose une distance
tout comme un chef de meute, je refuse le mélange
je n’ suis pas un de ceux que freud pourrait prendre en exemple
un cas à part, sous une lourde carapace
j’ n’ai rien avoir, avec ces stupides mouv’ments d’ m-sse
je n’irai pas à lourdes, je n’attends pas de miracles
là où les hommes se gourent, c’est qu’ils bloquent sur des mirages
nous sommes insignifiants à une éch-lle galactique
les expressions sur vos visages n’ont rien de pathétique
j’ai retiré le masque, qui me rendait pudique
depuis je fais du rap qui n’est pas pour tous publics
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