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lirik lagu freestyle “anhédonie” – istah

j’ai voleté seul et tard, à quoi bon nier, j’en ai causé du tort, trainé des pattes, rejoins l’bercail dans un foutu sale état…
exécrable, self*estime en carton*pâte, vices et vertiges m’accompagnent, étape par étape…
soucis d’appréciation? la nuit?
j’ai vite tendance à voir trou noir, j’men bats les ailes, la peine me les a déjà coupées
j’tire tout droit entre tapages de barres et prises de becs, graillave de grec, sortie d’bar, 22, 22 ford break!
plongée, contre plongée? chacun son point d’vue…
perso j’encaisse des coups plus prévisibles que l’épouvantail du coin d’ma rue
mi piaf, mi loup garou, métamorphose sans pleine lune ni coup d’baguette, beaucoup tristesse, beaucoup colère, donc beaucoup canettes…
prise d’altitude, bête blessée, coït avec des chouettes colombes qui s’doutaient pas d’la guerre qui s’menait dans ma tête…
à l’heure qu’il est, ma feuille me victimise, mon plumard m’fait des clins d’oeils, j’téma morphée s’faire violenter par un ient*cli en deuil…
salive acide, spleen et rêvasseries, j’parle au ciel et aux étoiles, le temps me scie loin des clichés d’la vue de paris sous les toits…
dehors, y fait un temps à cultiver son spleen, cumuler des tristes rimes, p*sser les bières d’l’aprem, un mal de crâne en prime…
les prises de fortes doses remplissent le prisme de ma pov’ prose, je tourne en rond repense à yoff, ma chambre à ciel ouvert, le tampico remplaçait l’sky, ici j’suis qu’un connard de plus écrasé par l’hiver…
un trajet ambigu entre une vie saine et son contraire, du poison dans la trachée, le manque de groove est quotidien donc assumé et volontaire…
j’me suis ré*ti dans mes vertiges, je m’évertue à divertir, éperdument, j’me suis perdu entre mes vices et mes vertus, dialogue de sourd ouais…
la bonne humeur est dégressive, résultat récit dépressif, mon inertie est agressive…
j’viens pas graisser des pattes, te la serrer déjà c’est bad, je fermerai ma gueule pour pas qu’ton petit cœur s’emballe…
enchaîne un verre de plus, un trajet ambigu, un arrêt d’bus, une envie d’tise aiguë et d’aiguiser ma plume, de déguiser mes pertes lacrymales je m’acclimate à résider entre le marteau et l’enclume…
parcouru des kilomètres entre a et b, abysses et bitures…
dirigé par des passions, je meurs, je capitule, je m’habitue…
je jette un œil par la fenêtre, vu des projets en gestation, des quais d’gares et des stations…
autant de mots qui me traversent que de surprise pendant l’averse…
un trajet ambigu entre une vie saine et son contraire, du poison dans la trachée, le manque de groove est quotidien donc assumé et volontaire…

- istah

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