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lirik lagu ils ont eu tort – jewel usain

– ils ont eu tort de s’foutre de moi
– qu’est-ce que tu dis ?
– j’ai dit qu’ils ont eu tort de se foutre de moi
ils ont eu tort de s’foutre de moi !

j’pourrais choisir une grosse instru, pour appuyer mes mots
mais le beat le plus puissant n’apaiserai pas la douleur de mes maux
on est en deux-zéro-onze et j’ai les crocs
carnivore linguistique et j’bouffe des samples comme des pépito
j’suis désolé l’album pouvait être plus tôt
mais quitte sortir un projet autant le faire en déchaînant les eaux
j’laisserai aux autres, le plaisir de faire leur vie
se faire la course pour des louis, supra, gucci, être swagga
le jour venu le diable sera en prada
imagine-moi, sous mon parasol pendant qu’la foule s’égare
même si la haine nous sépare
imagine-moi souder nos liens dans une tempête qui bloquerai toutes les gares
tu crois vraiment que j’tape des barres
si le miroir de l’âme sont les yeux, j’veux qu’mes lunettes visent le regard
c’est pas l’album du mec parfait, du mec trop frais
sur l’étagère, c’est comme chez toi, y’a pas d’trophées
imagine-moi, te dire qu’j’suis fier, sans cesse croiser le fer
au lieu d’partager une table avec mes frères
crois-tu vraiment que c’est c’que veulent nos pères ? nan
à 20 ans on est censé savoir ce qui n’est plus à faire
imagine-moi sous cette cascade
les gouttes seraient des rimes que je boirais
rendant mes proses inc-ssables, remplisseur de cahiers que j’qualifierai d’inl-ssable
me mettre dans une catégorie, pourquoi ? je suis incl-ssable
han, déchaîne le flow comme une tempête de sable
et je ne suis pas de ceux qui ont des obsessions pyramidales
j’brûle la mélodie comme le plus ardent des pyromanes
c’est la fièvre du samedi soir quand je fait danser mes cordes vocales

ils ont eu tort de s’foutre de moi
j’ai dit qu’ils ont eu tort de se foutre de moi
ils ont eu tort de s’foutre de moi !

imagine-moi ?, sur la cime des arbres
scrutant mes ennemis de mon nuage en maintenant mon sabre
j’f’rai pas d’détails, même si les faux, braillent, aight
imagine-moi, tambour battant, portant la guerre au mal
mais vous n’pouvez, qu’imaginer, le héros de l’histoire n’est sûrement pas le black infortuné
dites à la défaite d’arrêter de, m’importuner
le succès, est un océan dans lequel un jour, j’irai m’noyer
-ssis dans cette abîme, j’pourrais penser aux flammes
j’ai préféré reprendre appuis sur une parcelle du macadam
des, des phases c’est tout c’que j’sème, de l’inspi c’est tout c’que j’saigne
et quand mon corps s’ra ?, l’album sortir c’est tout c’que j’sais
imagine-les, déracinant ma réussite jusqu’au tronc
c’est vrai qu’mes textes font tomber des trombes
arrosant le monde de la lourdeur de ma plume
j’port’rai des tonnes d’ancréplusé jusqu’à c’qu’il n’y en ai plus
plonge dans mes lignes, j’dirais mes vices et mes vertus
faire raccrocher vos tympans, c’est à ca que j’m’évertue
donc je fais, transpirer la feuille, je la torture
imagine-moi, foulant de mes pieds cette immense verdure
la gloire, j’sais pas c’qu’elle apporte et ça m’perturbe
le temps p-ssé à méditer, dis pas que j’l’ai perdu
je perdure, pour donner un sens à mes écrits
c’est l’dernier son d’l’album, j’te donne une idée de ce que je suis

ils ont eu tort de s’foutre de moi
j’ai dit qu’ils ont eu tort de se foutre de moi
ils ont eu tort de s’foutre de moi !

- jewel usain

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