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lirik lagu l’arme à l’oeil – josh (msk)

[intro]
merwala beats

[couplet 1]
chaque jour j’crache mes obsèques, l’art colle mon épiderme
la trame devient obscène, sous ces faits divers
j’crois qu’on m’observe booster mes binaires à chaque séminaire
parfois le mal rencontre mes démons, tout comme eminem
encore un n*ième couplet où j’vais toucher le fond
en faisant semblant d’péter la forme
à chaque larme versée, nos âmes s’émiettеnt, faut qu’j’m’éloigne de tous les vœux d’sion
lеs flammes, c’est pas qu’des métaphores
d’amour, j’laisse mon cœur se nourrir
la merde, un bon engrais, mais j’laisse pas son odeur me pourrir
j’traque mes rêves dans divers cordophones, hiver comme automne
j’suis pas d’ceux qui restent vivants juste par peur de mourir
si la balle est dans mon camp, j’tire comme pour la can
kick pas sans mon clan, ce serait triste, même si la foule m’acclame
les mêmes regards me pèsent que j’bouge à cannes ou à culiacán
tous ces jeunes fous d’la calle pensent que j’découpe la came
très souvent mal estimé
beaucoup d’jugements hâtifs, mais à chacun sa destinée
des frères se retrouvent en cage, et s’font p’tits tah les pygmées
tandis qu’des mères s’retrouvent dans des caves à s’faire piner
on voit des choses, mais ferme la boca
si tu crois qu’t’es chaud, ça t’refroidit sans un local
j’ressens d’la peine quand la famille paye l’avocat
j’t’avoue qu’en balle, j’me tire d’ici dès qu’j’ai l’occas’
[refrain]
pas de “je t’aime” ou de “ti amo”
plaisir refoulé, je sais que l’mal m’accueille
quelques notes de piano
j’écris jusqu’à remplir le bas d’ma feuille
près du ciel, j’vois mes limites
une nuit de plus où j’me réveille larme à l’œil
près du ciel, j’vois mes limites
une nuit de plus où j’me réveille l’arme à l’œil

[couplet 2]
cavalier seul, j’aime pas trop rentrer dans vos cases
je cours avant ma perte, fourre l’avant d’la bête
salope ne viens pas m’prendre la tête
j’fais mal comme une dent d’sagesse
de belzébuth, j’voulais briser les cornes
à la base, puis j’ai fini par dépasser les bornes, ah
trop d’viles ffaires*a, quelques grands font fumer des gosses
et vice*versa, j’marche comme si l’espoir était mort
le genre de profils que les flics harassent
pour nos mioches, on voulait juste avoir une vie d’palace
mais le sacrifice coûte cher, on a grandi dans des nids d’rapaces
igo, ça t’nique ta race
on était sages à la naissance
faut l’être après avoir passé les stages
chemin stressant, j’l’imprime depuis l’âge de 13 ans, eux
s’amusent, comme s’il y avait grand*chose à fêter
j’rappe sale, puis j’m’arrache, j’préfère tourner que marquer les pages
ils s’branlent sur leur vie d’merde depuis l’an 2000
un glock dans les amygdales, et ils comprendront leur chance de vivre
pas d’rapport amical avec tous ceux qui changent de team
à chaque défaite, on vit pas sans prendre de risque
des vipères j’couperai la langue en 1000 avant qu’elles deviennent emblématiques
parfois j’imagine le monde avec des mots comme tandematique
l’inspi’, gros, ça va, ça vient, donc n’essaie pas d’faire chanter ma clique
souvent, les idées s’emmêlent, c’est pour ça qu’j’débite sans thématique
[refrain x2]
pas de “je t’aime” ou de “ti amo”
plaisir refoulé, je sais que l’mal m’accueille
quelques notes de piano
j’écris jusqu’à remplir le bas d’ma feuille
près du ciel, j’vois mes limites
une nuit de plus où j’me réveille larme à l’œil
près du ciel, j’vois mes limites
une nuit de plus où j’me réveille l’arme à l’œil

- josh msk

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