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lirik lagu dans mes veines – jp manova

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[intro : sample]
c’est le dernier naufrage
au printemps, tu verras, je serai de retour
le printemps, c’est joli pour se parler d’amour
nous irons voir ensemble les jardins refleuris
et déambulerons dans les rues de paris

[refrain : supa]
paris s’est dissipée dans mes veines
j’aurais beau la quitter cent fois, elle sait
elle voudra toujours qu’je lui revienne
une partie de moi y vit à jamais

[couplet 1 : jp manova]
t’as jamais deux fois l’même programme sur son macadam
jamais deux fois la même came sur les trottoirs de paname
impossible d’y voir clair
sûr que tu t’y perds à explorer ses artères
j’y ai vu des stars sous ecsta’, des toxicomanes faire
des fixes près des caniveaux pare-terre
du profond dénuement au luxe le plus prospère
autant d’paradoxes que de rues, pour tout autant d’atmosphères
ici, même la plus pet-te ruelle a une histoire
son attirance est bien plus cruelle que tu puisses croire
le prix d’un loyer, c’est la dose diluée par le bailleur
les gens préfèrent y vivre pauvres que bien plus riches ailleurs
une seule caisse en panne [y ?] mobilise le périph’
l’indice du taux d’octanes ne baisse que pendant les manifs
mieux vaut connaître les raccourcis, se caler dans le moindre esp-ce
beaucoup s’en sont jamais remis d’être resté fané sur place
j’ai grandi dans toute son inégalité
autant y prouver sa magie que son manque d’humanité
j’y ai connue ma première [‘squette ?], première cuite, les plans honnêtes et illicites
une bibliothèque de la street, soixante-quinze, zéro, dix-huit

[refrain : supa] (x2)
paris s’est dissipée dans mes veines
j’aurais beau la quitter cent fois, elle sait
elle voudra toujours qu’je lui revienne
une partie de moi y vit à jamais

[couplet 2 : jp manova]
ambiance urbaine des quartiers populaires où ça pullule
brigade mondaine dép-ssée par le flux qui s’acc-mule
entre les coups d’vices et les stups, les prises de cannabis, les putes
le crack, le buis’, la goutte, les cabines publiques sous écoute entre les voûtes
de la gare du nord aux halles des banlieusards affluent
à croire qu’on les paye pour se coller au mur à la glue
à londres ou à ph-ket, on tient l’pari
si on leur demande d’où ils viennent, ils vont répondre : “paris”

[couplet 3 : rocé]
j’ai le pavé aux souliers et la grisaille dans l’crâne
le pied posé à fouler l’p-ssé d’feuilles mortes qui s’fanent
je marche dans ces mêmes allées qu’ces gens dont l’école parlait
l’inspiration tachée des mêmes tarés qui ont gravé leur âme
la ville, le bruit, les rires, les cris, surtout les cris
paris, ses rues, ses rives, ses prix, surtout ses prix
les t-tis parisiens sont plus les mêmes gadjos, ont troqué, changé l’style
ont changé l’verbe, l’argot, la couleur, l’exil
paris, c’est sortir le grand jeu dans un logement trop mince
c’est le jeune de banlieue contrôlé par l’flic de province
paris, c’est aussi la peine d’un bonhomme parlant des siens
parti noyé dans la seine en octobre 61
paris, solitude dans la foule à la foulée rapide
paris, son âme a l’air -ssise sous une brise d’air acide
le paris des cartes postales au paris des sans-abris
auront tous un air local de paris, paris, paris

[refrain : supa] (x2)
paris s’est dissipée dans mes veines
j’aurais beau la quitter cent fois, elle sait
elle voudra toujours qu’je lui revienne
une partie de moi y vit à jamais

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