lirik lagu attaché dans les combles – kekro
[couplet unique]
eh eh eh
mon rap c’est écrire c’que j’ai sur l’cœur
bien sûr que, ma gorge mes poings serrent
qu’est ce qu’tu veux qu’j’te dises? j’suis pas un sur*keum
comment vivre avec honneur, un flingue sur la tempe ?
j’espère croiser l’bonheur mais j’commence à avoir faim sur l’attente
les années au final t’rende terne prisonnier d’ces étranges thèmes
j’écris pas pour ceux qui m’lisent j’cherche l’équilibre avant la trentaine
le système utilise tant d’air pour rien dire
t’font croire qu’ton individualité t’tire et qu’c’qui les divise t’enterre
pour quoi penses*tu prendre les gens ? pour des con ?
on réagirais si on n’était pas attaché dans les combles pendu par les jambes
on est pas les méchants faut pas inverser les rôles
pendant qu’ils vérifient qui a versé l’euro les mal*aimés chantent
l’enfer c’est les autres donc on renvoie dans les tranchées
des familles d’étrangers qui pour fuir le danger ont traversé les eaux
toi ça t’fais une belle jambe de voir qu’autre part ça tire au tank ?
mais sache que c’gamin d’seize ans n’peut pas en dire autant
j’remercie mon p’tit confort putain autant qu’j’le maudit
l’impression d’être mort quand ces cris trop forts paraissent inaudibles
j’suis ni panti ni roi sûr mais qui suis*je ?
c’est fou comme j’peux me trouver dans la nuit noire et m’perdre devant un miroir
donc je cherche à l’écrit j’deviens certes mal aigri
j’me cerne car j’vois mes espoirs de sortir heureux d’se siècle s’amaigrir
au final j’sème le gris j’voulais le bleu mais sacrée époque
j’peux pas fuir la scène de crime donc j’reste à massacrer les prod
écoute c’son je n’suis pas sectaire l’or que t’as j’m’en fout
25 balais sur cette terre envie d’shooter dans c’t’énorme ballon d’foot
une scène un mic on fout l’décors sans dessus dessous
vu qu’j’suis déçu j’crache mes blessures sans désir de sous
putain, j’essaie d’pas craquer
fermer ma gueule baisser les bras
faire la queue serait m’laisser matraquer
y’a pourtant le message mais quand on fout l’désordre
dans ces zones quand on foule les ordres on leur tend les armes
a la télé des cris d’rage des shilouettes grise courent presque tuées
mais on voit qu’l’image l’climat sinon l’discours reste muet
enfait on est qué*blo et cond*mnés à s’taire ça m’fait débloque
écoute la prod c’t’époque j’la comparerai à c’t’air
marre des stress j’suis obligé j’t’assure j’suis obligé d’les ser*po
j’gratte des textes pour enlever l’poids qu’j’ai sur les épaules
j’fais qu’m’en vouloir alors que j’sais qu’y en a aucune raison
j’écris c’que j’ressens la reconnaissance en fait j’m’en fout moi
j’ai trop kiffé la prod et j’y voyais un rap sans fin
il reste deux sons sur l’album mais celui*là s’terminera sans refrain
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